LE COÛT DE L’EXTRÊME-GAUCHE À GRENOBLE

Jean-Benoit Vigny, journaliste du Dauphiné Libéré qu'on peut difficilement accuser d'être un propagandiste du gouvernement ou quelqu'un qui fait "le jeu de l'extrême-droite", se pose la question de l'impact financier des soirées de violence qui ont animé les rues de Grenoble en marge des récentes manifestations (Dauphiné du 25 mars 2023).

L'EXTRÊME-GAUCHE LANCE DES MANIFESTATIONS SAUVAGES

C'est devenu une ritournelle après chaque journée de manifestation officielle. Des activistes d'extrême-gauche poursuivent la "fête" en se lançant dans des séries de manifestations sauvages, non déclarées. Jeudi dernier, 300 individus ont ainsi semé la pagaille en ville et joué au chat et à la souris avec les forces de l'ordre.

53 INCENDIES DE POUBELLES JEUDI

Le Dauphiné fait ainsi état de 53 poubelles incendiées dans la soirée de jeudi. Un chiffre qui n'a rien de surprenant, tant il suffisait de mettre le nez dehors pour trouver des stigmates du passage des vandales. Depuis plusieurs semaines, les fins de manifestation se suivent et se ressemblent.

Tweet d'Eve Moulinier (Dauphiné Libéré).

DE MULTIPLES DÉGRADATIONS

Les dégradations ne s'arrêtent pas aux poubelles : containers à vert mis à terre, projectiles et diverses déchets jetés au sol, barricades de fortune, et évidemment multiples tags sur les façades (dont les slogans confirment que les auteurs appartiennent à ces mouvances anarcho-gauchistes). Grenoble se transforme à chaque fois en théâtre de mini guérilla urbaine.

DES DIZAINES DE MILLIERS D'EUROS... QUI SERONT SUPPORTÉS PAR LE CONTRIBUABLE

Les bonnes âmes objecteront que ce ne sont que des dégâts matériels. Mais tout ceci a bien un coût. Jean-Benoit Vigny évoque ainsi le cas d'un abri métrovélo renversé qui coûte 4000 euros. Pour les poubelles brûlées, qu'il faudra commander à nouveau, il conclut l'article en expliquant que "la note, imputable aux impôts des métropolitains via la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, devrait atteindre quelques dizaines de milliers d’euros selon la Métropole". Alors que les Grenoblois subissent déjà la pression fiscale la plus élevée des grandes ville de France, alors que ville et métro atteignent des records d'endettement, il faudra donc en plus supporter le coût, de plusieurs dizaines de milliers d'euros, des dérives de l'extrême-gauche. 

TOUT VA BIEN POUR LA VILLE !

S'ajoutent à tout cela les frais de nettoyage des rues et des tags sur les façades. Interrogée par le journaliste, la Municipalité ne voit absolument aucun souci, expliquant que les agents s'en occupent comme d'habitude. Il faut un degré de déconnexion incroyable pour oser faire une telle sortie, alors que déjà en temps normal les déchets et tags pullulent à Grenoble et les services sont débordés. Il faut en outre une belle dose de mépris pour les agents qui, eux, voient leur charge de travail s'alourdir considérablement (grâce aux dérives de ceux qui prétendent se battre pour leurs conditions de travail !).

DANS LA DROITE LIGNÉE DE LA MOUVANCE INCENDIAIRE 

Ces nouvelles vagues de violences et dégradations viennent s'ajouter aux coûts faramineux des nombreux incendies dont ces mouvances sont à l'origine à Grenoble et alentours : locaux de France Bleu Isère, centre culturel et scientifique, gendarmeries, antennes-relais, pont de Brignoud... Ces dernières années, la facture imputable à l'extrême-gauche est très lourde.

LE COÛT DES LOCAUX MUNICIPAUX SQUATTÉS

Et bien entendu, comment ne pas évoquer le coût des locaux municipaux squattés par l'ultra gauche. Au 106 rue des alliés, la villa classée patrimoine historique est dégradée depuis 15 ans par une bande d'anarchistes qui occupent les lieux propriété de la ville. Au 38 d'Alembert, la municipalité Piolle met à disposition pour 40 ans 800m2 de locaux pour un loyer dérisoire de 300 euros par mois, bien en dessous des prix du marché soit un manque à gagner pour la ville (donc un trou dans la poche du contribuable) qui se chiffrera en centaines de milliers d'euros au profit de l'ultra gauche... si la délibération autorisant le bail, attaquée par l'opposition, n'est pas annulée par le tribunal administratif.

Le squat du 38 rue d'Alembert. Maison-mère de l'extrême-gauche grenobloise.

LA COMPLAISANCE MUNICIPALE

L'erreur originelle, lit de toutes ces dérives, vient de la complaisance de la gauche institutionnelle rouge/verte installée à la Mairie. Dans les colonnes de l'Express, Eric Piolle considérait l'extrême-gauche comme "appartenant à sa famille" politique. Et n'a cessé d'envoyer des signaux en ce sens. Dernier exemple en date : Antoine Back, fidèle adjoint co-président du groupe d'élus piollistes, condamne l'incendie de la mairie de Bordeaux en parlant de "raclure fasciste" alors que l'enquête n'a pas encore établi que l'extrême-droite en est à l'origine. On ne l'a jamais entendu condamné les exactions de l'extrême-gauche dans notre ville, où il exerce pourtant un mandat de représentation des Grenoblois. Étonnant ?

UN SYSTÈME QUI SE DURCIT

Malheureusement pour les Grenoblois, rien n'indique que cette complaisance avec des dérives extrêmes cessera tant que les Verts/Rouges resteront aux commandes. Bien au contraire. Car au fur et mesure que le système Piolle est battu en brèche, critiqué, abandonné, et qu'il exclut les plus modérés, il se referme sur un noyau dur de plus en plus sectaire. Et il est voué à se raidir encore davantage sur ses positions. Ce postulat renforce encore la nécessité d'une alternance crédible, à même de sortir Grenoble de cette crise morale.

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