MOIS DÉCOLONIAL : ÉRIC PIOLLE EXTRÊMISE GRENOBLE

Grenoble figurait parmi les "structures organisatrices et partenaires" sur la page de présentation du "mois décolonial" qui pourrait se tenir à nouveau du 4 mars au 8 avril prochain. La dernière édition comptait pour invités Rokhaya Diallo, parfois décrite comme proche de l’Islam politique, ou Taha Bouhafs, condamné pour injure publique à caractère raciste après avoir qualifié la syndicaliste policière Linda Kebbab d'« arabe de service », ex éphémère candidat Insoumis aux législatives de 2022 à Villeurbanne, fils d'un élu de la majorité Piolle à la Métropole. 

LA FRANCE EST LE SEUL PAYS ACCUSÉ DE CES PROCÈS 

Le "mois décolonial" accuse la France de "racisme systémique" et toutes les manifestations et conférences ont pour objet de déconstruire l'Etat National. Pour donner le pouvoir à qui ?

Le programme pose la question du choix des statues coloniales dans nos rues...  du "colonialisme" français aujourd'hui (pas le colonialisme Russe qui prend sa place avec un respect des institutions locales si éclatant), la domination coloniale Française (demandons leur avis aux populations voisines des Antilles Françaises ou de Mayotte...) et évidemment l'islamophobie. 

LES INSTITUTIONS MUNICIPALES ET PARA-MUNICIPALES MOBILISÉES 

Nombre d'institutions municipales et para municipales proches de Piolle sont mobilisées pour favoriser le repli identitaire et l'enfermement communautaire : la Maison des Habitants du centre ville, le Patio à Villeneuve, la Bifurk, la Maison des Associations, la Cinémathèque de Grenoble, la Belle Electrique... Pourtant, même l'Université Grenoble-Alpes (UGA) avait finalement refusé de mettre des salles à disposition lors de la dernière édition. Elle n'est pourtant pas un temple de la droite extrême ! 

DE "PARTENAIRE " ELLE DEVIENT FINANCEUR...

Suite à l'annonce du site d'information en ligne Place Gre'Net, la municipalité a fait marche arrière, montrant son embarras : "quelques heures après notre sollicitation auprès de la Ville de Grenoble, la mention de cette dernière sur le site Internet du Mois décolonial comme « structure partenaire » ou «organisatrice » avait été retirée. La Ville apparaît à présent parmi les « financeurs » écrit Florent Mathieu.

... CE QUE PIOLLE TENTE DE CACHER 

Mais Eric Piolle tente aussi de cacher qu'il a donné un accord de financement au "Mois décolonial" et fait dire à Place Gre'Net que « la Ville de Grenoble étudiera les éventuelles demandes de subvention comme pour n’importe quelle autre association».

C. GARNIER (Verts/ADES) MISE AU BAN DE LA MAJORITÉ MUNICIPALE

Il semble rencontrer des difficultés dans sa propre majorité, certains refusant de le suivre sur cette ligne de l'ultra gauche./. Ainsi Christine Garnier, Adjointe (Verts/Ades), une vétéran du clan Avrillier, un pilier du système, a elle-même été désavouée deux fois par la majorité Rouges/Verts : d'abord quand elle a accusé de "racisme d'Etat" la France parce que des familles de migrants étaient abritées dans des écoles. Ensuite quand, acceptant de se rétracter pour éteindre l'incendie, elle a reconnu sa formulation "inappropriée" (!) pour la remplacer par la même chose : la "xénophobie institutionnelle" de la France... Devant le tollé renouvelé, fait rare, l'élue a été démentie par un communiqué de son groupe, pour lequel « les propos de Christine Garnier ne sont pas les expressions de la municipalité ».

M. BELAIR (Verts/LFI) SOUTIENT LA SUBVENTION DU MOIS DÉCOLONIAL

En 2022, c'est Margot Belair, une Adjointe au Maire (Verts/LFI) du clan Piolle, très sectaire, qui défendait une subvention de 4000 euros à l’association Virus 36 pour sa participation au Mois décolonial. Piolle l'avait choisie pour être candidate aux législatives dans la première circonscription et avait perdu dans les arbitrages nationaux. Elle a été recalée, ce qui ne lui retire pas son arrogance bien dans la ligne de son mentor.

ELLE EST LA COMPAGNE DE J. CUCAROLLO (Verts/LFI) OBJET D'UNE ENQUÊTE JUDICIAIRE

Elle est la compagne de Jérôme Cucarollo, Conseiller Départemental (Verts/LFI) également thuriféraire de Piolle aux côtés duquel il était à Paris pour le lancement de sa candidature aux présidentielles ! Une enquête a été ouverte à son encontre par le Procureur de la République "pour soupçons de favoritisme" dans une affaire de marché de 60 000 € (tout de même) pour sa société Toutenvélo ...

IL AVAIT BIDONNÉ UN REPORTAGE PRO-PIOLLE AVEC FRANCE 2 

On se souvient (en échange ?) que Jérôme Cucarollo avait singé le prestataire-citoyen utilisateur exclusif du vélo pour les livraisons dans un "reportage" bidon au journal de 20h de France 2 en pleine campagne électorale des municipales... Il faudra revenir sur le cas de cet apparatchik sur lequel nous posions déjà des questions au moment du "reportage"...

Ces élus sont très affaiblis pour porter une voix si jusqu'au boutiste et, après le Burkini, le mois décolonial peut être un nouveau Waterloo pour Piolle. 

ALAIN CARIGNON "DEMANDE DE REFUSER LA SUBVENTION AU MOIS DÉCOLONIAL"

Dans une lettre du 9 février rendue publique, Alain Carignon, Président du groupe d'opposition, demande à Eric Piolle "de refuser l’attribution par la ville d’une subvention pour l’édition 2023 de cet événement. Ce serait encore davantage tâcher l’histoire de Grenoble, ville d’émancipation, que d’utiliser l’argent public pour promouvoir des formes de repli identitaire et d’enfermement communautaire". Au moment où il accable les Grenoblois d'impôts.

"EXTINCTION REBELLION" : E. PIOLLE EXTRÊMISE GRENOBLE

Eric Piolle extrêmise Grenoble comme on le voit aussi avec les actions de "Extinction Rebellion" qui polluent les vitrines de la BNP de Grenoble. Ces activistes oublient que cette banque est un client de la société dont Eric Piolle est actionnaire à Singapour. Il a lui même reconnu. Mieux vaut s'attaquer aux actionnaires anonymes et lointains.

CES ACTIVISTES NE VEULENT JAMAIS CONTRAINDRE PIOLLE....

Il y avait eu quelques jours auparavant "Dernière Rénovation" qui avait souillé tous les murs du centre ville. Partis eux aussi du quartier St Bruno, ils veulent "réveiller les consciences endormies" (!). Sur l'urgence de la rénovation thermique des bâtiments. Il s'agit de "contraindre le gouvernement". Mais la municipalité Piolle qui va obliger nombre de propriétaires modestes à choisir entre payer l'augmentation massive de la taxe foncière ou faire la rénovation thermique de leur appartement, n'est "contrainte" à rien.

DES GROUPUSCULES QUI TOTALISENT MOINS DE 30 PERSONNES

Ces groupuscules totalisent moins de 30 personnes mais commettent des dégâts considérable que le contribuable pressurisé éponge. S'y ajoute le centre de ressources anti-capitaliste du 38 rue d'Alembert, installé par la municipalité dans 800m2, qui est évidemment partie prenante du "mois décolonial".

LE MOIS DÉCOLONIAL A T-IL DU PLOMB DANS L'AILE? 

Cette extrêmisation de la ville par un Maire et une ultra-gauche ultra minoritaire, a un effet d'image très négatif pour Grenoble. Mais plus Eric Piolle se raidit dans cette posture dogmatique, plus il se coupe des Grenoblois et même d'une partie de sa majorité. La mise en minorité de Christine Garnier du groupe Verts/Ades dominant, et le plus important avec 15 élus, sur cette question du racisme systémique de la France, démontre qu'Eric Piolle et  le "mois décolonial" ont peut-être du plomb dans l'aile ? 

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