UN ENFANT BLESSÉ DANS UN LOGEMENT INSALUBRE D’ACTIS

Un enfant a été blessé par l'effondrement d'une cloison dans un logement insalubre d'ACTIS. Un nouvel épisode qui révèle l'incurie du bailleur.

LA CLOISON S'EFFONDRE

Mardi soir, la cloison gorgée d'eau d'un logement appartenant au bailleur ACTIS, au 7 rue du Mont-Aiguille, s'est effondrée sur un enfant de 11 ans. Transporté en urgence relative au CHU, son pronostic n'est heureusement pas engagé.

L'immeuble où a eu lieu l'accident. Source : Google Maps.

UN LOGEMENT INSALUBRE

Un dégât des eaux est à l'origine du drame, qui a rongé la cloison de la salle de bains. Mais la police, qui a procédé aux constatations sur place, évoque un "logement insalubre". Un de plus dans le parc de logement social grenoblois.

LE LOGEMENT SOCIAL À L'ABANDON

Cet accident n'a malheureusement rien d'étonnant, tant le parc social public Grenoblois est à l'abandon. ACTIS (présidé par les Rouges/Verts : Eric Piolle, puis Elisa Martin, puis Pierre Bejjaji), et Grenoble Habitat (présidé par Barbara Schuman) brillent par leur manque de considération pour les locataires et pour la vétusté de leur parc de logement.

LA DÉLINQUANCE INSTALLÉE

Les deux bailleurs sont ainsi propriétaires de nombreux logements directement soumis à la délinquance et au trafic de drogue. Cet été, plusieurs individus ont été condamnés pour trafic... et des logements ACTIS étaient à chaque fois concernés. Les appartements vides, par exemple au lys rouge, sont également régulièrement squattés par les dealers qui font vivre un enfer aux habitants. L'Opposition présidée par Alain Carignon demande régulièrement la mise en oeuvre d'un contrôle strict des attributions de logement pour éviter de loger les délinquants condamnés : mais la Municipalité refuse de voir le problème.

Au lys rouge, les dealers garent leur berline devant les logements ACTIS.

LES DÉGRADATIONS CONSTANTES

De très nombreux logements du parc social sont également dans un état d'insalubrité avancée, et soumis à toutes les dégradations et incivilités imaginables (détérioration des boites aux lettres, des ascenseurs, déchets et urine dans les parties communes...). La situation est largement connue et les locataires ne cessent d'alerter, mais elle ne s'améliore pas.

Des boites aux lettres dans un logement Grenoble Habitat. Depuis des mois, les habitants signalent au bailleur le vol de courrier. Rien ne bouge. Source : groupe SaccageGrenoble.

INVASION DE CAFARDS, DE RATS

Conséquence directe de l'insalubrité : la recrudescence des nuisibles. Une locataire a ainsi retrouvé un rat dans son lit à la Villeneuve (!), et les cafards infestent de nombreux appartements. Rue Pierre Sémard, dans un immeuble Grenoble Habitat, ils ont pourri la vie des voisins d'un appartement insalubre pendant des mois avant que le bailleur ne daigne réagir forcé par la polémique

DES HABITANTS PRIVÉS DE CHAUFFAGE

Dans les logements ACTIS du lys rouge, les habitants ont été privés de chauffage pendant plusieurs jours d'affilée en décembre dernier. Les locataires, notamment les plus vulnérables, subissaient un froid insupportable tandis que les élus responsables étaient injoignables. 

OBLIGÉS DE FAIRE DE LA PUB FACE AUX REFUS

Dans ces conditions, les refus de logements proposés par ces deux bailleurs sont très nombreux, notamment dans les quartiers renommés pour leur parc de logement presque invivable. ACTIS se retrouve ainsi à acheter de la pub pour tenter d'inciter les habitants à s'installer à la Villeneuve... malgré l'énorme nombre de demandeurs de logement !

Le taux de refus des HLM est tel que Actis fait de la publicité pour trouver des locataires

UN EXEMPLE FORT DU RENONCEMENT MUNICIPAL

La cloison effondrée sur ce pauvre garçon de 11 ans est donc un nouvel épisode dans la triste histoire du logement social à Grenoble. ACTIS comme Grenoble Habitat fonctionnent sur le renoncement des locataires, en empilant les interlocuteurs pour les décourager de se battre face aux situations intolérables qu'ils vivent. Tout en haut, les élus Rouges/Verts qui président ces deux bailleurs ferment les yeux sur ce que vivent les habitants mais sont les premiers responsables. Rien ne sert d'en vouloir aux chargés de secteurs et autres responsables d'agence : les locataires de HLM doivent prendre conscience que le cœur du problème vient des élus du système Piolle, aux manettes des bailleurs, qui ont toutes les clés pour les aider mais persistent dans l'immobilisme.

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