« MARIANNE » : PIOLLE PLUS IMPOPULAIRE QUE L’IMAM Hassan IQUIOUSSEN
La rédaction de " Marianne"a trouvé un point commun entre le gouvernement, l'imam Hassan Iquioussen et Eric Piolle: ils ont été durement retoqués par le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative.
L'IMAM EXPULSÉ A TENU DES PROPOS ANTISÉMITES et CONTRAIRE à L'ÉGALITÉ HOMME/FEMME
En effet le Conseil d'Etat a validé l'expulsion de l'Imam qui avait tenu des propos antisémites et contraire à l'égalité homme/femme. Une affaire qui avait fait du bruit, beaucoup de bruit, puisque l'Immam avait échappé dans un premier temps à la justice en fuyant en Belgique se réfugier dans un quartier communautaire de Bruxelles.
LE GOUVERNEMENT " RECADRÉ" SUR LE CONTRÔLE DES DEUX ROUES
De son côté le gouvernement a été "recadré" par le même Conseil d'Etat s'agissant du contrôle technique des deux roues, qu'il souhaitait retarder. Le Conseil d'Etat estimant « que la décision […] de revenir sur l’application du contrôle technique aux deux-roues qu’il avait initialement décidée en août 2021, est illégale ».
CONSEIL d'ETAT: "PIOLLE VOULAIT SATISFAIRE UNE REVENDICATION RELIGIEUSE "
Le troisième exemple proposé par " Marianne" à ses lecteurs est celui d'Eric Piolle. Rappelant que celui-ci avait prévu d'autoriser le burkini dans les piscines municipales le 1 er juin 2022. " C’était sans compter sur l’avis du Conseil d’État, datant du 21 juin, et qui, au titre du principe de neutralité dans les services publics, lui a coupé l’herbe sous le pied. Une décision qui ne fait que confirmer celle du tribunal administratif de Grenoble, alors saisi par l’opposition. Les deux juridictions ont estimé que le nouveau règlement des piscines imposé par la municipalité grenobloise « ne visait qu'à autoriser le port du burkini afin de satisfaire une revendication de nature religieuse » relève Chloé Sémat la journaliste de "Marianne".
NOMINÉ DANS LA CATÉGORIE " LE CONSEIL D'ÉTAT M'A TUER"
Ces trois cas sont donc nominés dans la catégorie " le Conseil d'Etat m'a tuer" par la rédaction de Marianne. Le journal demande à ses lecteurs de voter pour désigner le vainqueur. Vous pouvez donc voter:
https://www.marianne.net/politique/pour-le-prix-le-conseil-detat-ma-tuer-sont-nommes-hassan-iquioussen-eric-piolle-et-le-gouvernement
Pour l'instant Eric Piolle est largement en tête avec 67 % des suffrages , loin devant le gouvernement et surtout l'Imam Hassan Iquioussen. Une très large majorité de votants estime qu'il est politiquement disqualifié avec son opération de connivence avec l'islam politique.
D'autant que " Marianne" explique encore : "En déballant ses intentions, on peut dire que l’édile n’avait pas suscité l’enthousiasme, y compris au sein même de son conseil municipal. Laurent Wauquiez président (LR) de la région Auvergne-Rhône-Alpes, s’était empressé de le menacer d’une coupure de toutes les subventions à la ville si le burkini venait à être autorisé."
L'OPPOSITION A SAISI LE PROCUREUR POUR NON RESPECT DE LA DÉCISION
Poursuivant : "Au micro de France Bleu Isère, fin juin, Éric Piolle dit « respecter » la décision du Conseil d’État. Pourtant, dès le mois d’août, l’écolo semble s’en écarter. Le groupe d’opposition « Société civile, divers droite et centre », présidé par l'ancien maire de Grenoble Alain Carignon, annonce avoir déposé plainte auprès du procureur de la République. Il est reproché à Éric Piolle, d'avoir « expressément autorisé l’intrusion dans la piscine de Grenoble de femmes en burkini » On en connaît un qui va être privé de bouée licorne à la piscine… mais peut-être pas de son trophée."
Si le vote définitif des lecteurs sacrait à nouveau Eric Piolle, le début d'année ne serait guère réjouissant pour le Grand Timonier à qui "tout réussit" ( !). La question de savoir si 2023 sera pour lui un tremplin ou un plongeoir risque de se poser de moins en moins, tant la réponse est connue.