E. PIOLLE SÈME LE VENT DANS GRENOBLE…

 "Les juges de Valence ont rendu un bien mauvais service aux Grenoblois" en exonérant Eric Piolle de sanctions pénales dans l'affaire des marchés sans appel d'offres, a déclaré Alain Carignon dans le DL (29/10/22).

PIOLLE ACCÉLÈRE DANS LA BRUTALITÉ

Sans contre-pouvoir, Eric Piolle accélère dans la brutalité, la reprise en mains, le sectarisme et le repli sur soi. Il se sent des ailes pour laisser la bride sur le cou à son tempérament dominateur. Son clan réduit fait feu de tous bois contre tous les secteurs encore libres, multiplie les attaques pour abattre Christophe Ferrari et ses soutiens et annonce une folle fuite en avant financière avec une augmentation massive des impôts. 

LA MAJORITÉ : UN SQUELETTE QUI BOUGE ENCORE

Comme on l'a constaté lors de la fête "gratuite" pour la célébration de capitale verte, désertée par les Grenoblois, même les membres de la majorité municipale étaient rares jeudi dernier au Palais des Sports. Ils se comptaient sur les doigts d'une main (les inévitables Carroz, Habfast...). La Tartufferie de l'opération n'échappe à personne et la "majorité" est réduite à un squelette qui bouge encore. 

CULTURE : UN SABORDAGE SYSTÉMATIQUE

Après 8 ans de mandat, les Grenoblois mesurent mieux l'ensemble de la politique municipale, car le puzzle se forme avec précision. Dans le secteur culturel et associatif, les élus successifs (Corinne Bernard puis Lucille Lheureux) ont procédé à un sabordage systématique. Après la municipalisation des théâtres, la suppression des financements aux festivals et orchestres qui déplaisent, Eric Piolle a quand même été réélu car les acteurs culturels ont joué chacun pour soi. 

LE MUSÉE DE PEINTURE, LE PLATEAU, LA CORDÉE DANS LE VISEUR 

Il poursuit donc en s'attaquant à l'emblématique Musée de Peinture, au Plateau à Mistral, à la Cordée à Villeneuve, bref à tout ce qui bouge encore indépendamment des Rouges/Verts. L'objectif est de "normaliser", c'est à dire que chacun répète la même chose. Les "initiatives" culturelles qui demeurent font donc la part belle à la parité, aux repas bio ou (et) végétariens, au réchauffement climatique. Une pièce comme "12 hommes en colère" ne pourrait plus avoir droit de cité et on se demande comment le Musée de Peinture va pouvoir se soumettre à ces diktats réducteurs.

L. LHEUREUX (Verts/LFI) EN COMMISSAIRE POLITIQUE  

Au Plateau ou à la Cordée, les associatifs ont vu arriver une Lucille Lheureux (verts/LFI) qu'ils n'avaient jamais vu de leur existence, les exécutant froidement en quelques minutes telle un commissaire politique sans état d'âme. La brillante commerçante (!) du cours Berriat et son compagnon Eric Massaquant promu à la "capitale verte" symbolisent bien cette nouvelle Nomenklatura ivre de pouvoir, "donneuse de leçons et interventionniste" selon "Libération" (17/10/22). 

LES CHIENS SONT LÂCHÉS CONTRE C. FERRARI 

En parallèle, Eric Piolle veut exploser Christophe Ferrari qui a eu l'outrecuidance de se faire élire contre son candidat. Les coups tordus se multiplient contre lui. Le dernier en date mené par Yann Mongaburu et Pascal Harder, ex chef de cabinet (auparavant collaborateur d'un élu vert) remercié, vise l'utilisation de sa voiture de service. Mais l'inamovible apparatchik Vincent Fristot a été aussi mandaté pour attaquer sur la ZFE, Métrocable, les mobilités. Peu importe la vérité, la responsabilité des Rouges/Verts eux mêmes dans ces dossiers. Les chiens sont lâchés. 

MÉTROPOLE : LA POLITIQUE DE LA TERRE BRÛLÉE

Peu importent les conséquences de cette bataille de tranchées sur la Métropole. La politique de la terre brûlée prime. Il n'y aura pas de compromis puisque le Grand Timonier "à qui tout réussit, dont les frères et soeurs sont jaloux ", comme il l'a Lui-même avoué un jour, ne peut pas supporter d'avoir été mis en échec. Lui qui, arrivé avant dernier de la primaire des Verts, juge que son accession à l'Élysée a été simplement reportée de 5 ans. 

PREMIER POUR L'IMPÔT, L'INSÉCURITÉ, LES ILÔTS DE CHALEUR...

Mais alors que la ville se dégrade au quotidien et que son patrimoine est en train de s'effondrer, l'annonce d'une augmentation d'impôts de 15 à 25 % afin de boucher les trous a fait l'effet d'une bombe. Avec Piolle Grenoble serait, des grandes villes,  la première pour l'impôt, la première pour l'insécurité, la première pour les ilots de chaleur, la dernière pour la valeur des biens.

L'AUGMENTATION D'IMPÔTS DE DESTOT LUI A FAIT PERDRE LA MAIRIE

Un souffle glacé a parcouru le dos des membres de la majorité municipale auxquels cette annonce a rappelé le triste plan d'austérité qui avait auguré plus d'un an de souffrances et une marque indélébile sur eux. Ils savent ce que les + 10 % d'impôts de Destot, pourtant décidés la première année du mandat de 2008, ont pesé dans l'échec de 2014. Tous leurs propos tenus à l'époque reviennent en boomerang. 

Avec + 10 %, Michel Destot "rajoutait à la souffrance des Grenoblois" selon les élus Verts Grenoblois qui rappelaient que la taxe foncière est "l'une des plus chères de France". 

TOUT EST FAUX DANS L'ARGUMENTATION 

D'autant que leur sémantique est aussi pauvre que celle de la municipalité Destot qui faisait face à la "crise financière mondiale" (!) tandis que la municipalité Piolle fait face à la "crise énergétique mondiale". Ce qui est d'autant plus faux que Grenoble est plus à l'abri que d'autres grâce à GEG et à la Compagnie de Chauffage, dont les fondamentaux - création d'une SEM pour la première et entrée de la compagnie de chauffe dans la seconde- dus à la municipalité Carignon, protègent Grenoble des chocs violents. 

LES ÉLUS KAMIKAZES SE FONT RARES

Le dos au mur, ce qui reste de la majorité municipale va défendre l'indéfendable en perdant en même temps la dernière once de crédibilité qui pouvait demeurer. Les élus kamikazes désignés pour répéter les éléments de langage miteux ne peuvent pas être les meilleurs. Le noyau dur est de plus en plus réduit.

METTRE FIN À CE CLIMAT DE FEU ET DE SANG 

Il faudrait un peu de courage à ceux qui raisonnent pour mette fin à ce climat de feu et de sang qu'Eric Piolle impose à la ville. Car cette hausse massive d'impôts ne résout rien pour l'avenir. La ville sera autant exsangue si des mesures structurelles ne sont pas prises. Or, certaines d'entre elles pourraient résulter d'un consensus d'intérêt général pour sortir Grenoble de la crise.

la vidéo Super menteur à du succès

Sauf qu'il manque un Maire en capacité et en volonté de rassembler pour tirer le meilleur de la ville. Piolle sème donc le vent. On sait ce qu'il en sera avec la récolte.  

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