MONGABURU (RE)DÉCLENCHE LA GUERRE À LA MÉTRO

Tweet de Yann Mongaburu, qui admet que grâce à lui, tout va "se casser la gueule".

MONGABURU, LE MAUVAIS PERDANT

Après l'échec de Yann Mongaburu (Verts, perroquet de Piolle) à conquérir la métropole en juillet 2020, une alliance de circonstance avait été faite entre le Président élu Christophe Ferrari et les élus du système Piolle. Un accord pour des postes qui n'a pas étouffé les rancoeurs : depuis 2 ans, la Métropole vit au rythme des invectives entre des élus pourtant membres de la même majorité. Décidément mauvais perdant, Yann Mongaburu a signalé au Procureur fin 2021 que Christophe Ferrari utilisait sa voiture de service à des fins personnelles (pour le récupérer à son domicile, pour ce qui semble être des vacances...). Des faits qui remontent au précèdent mandat, lorsque Ferrari et Piolle filaient le parfait amour. Un comble pour le Président d'une majorité EELV/PS/PCF/FI qui fait la leçon à longueur de journée sur la nécessité de se passer de véhicule personnel, et défend des mesures anti-voitures qui pénalisent les plus précaires.

Yan Mongaburu, perroquet d'Éric Piolle, candidat déchu à la présidence de la Métropole et mauvais perdant, redéclenche la guerre

PASCAL HARDER ACHÈVE CHRISTOPHE FERRARI

Le signalement de Yann Mongaburu n'a pas abouti. Mais c'est le chef de cabinet de Christophe Ferrari, Pascal Harder (ancien collaborateur d'un élu Verts à la Mairie de Paris) qui a achevé le Président de la métropole. On est jamais mieux trahi que par les siens. Le désormais ex-chef de cabinet a déposé un dossier bien plus fourni que celui de Y. Mongaburu, qui lui se basait sur des rumeurs et les a colporté après sa défaite (on imagine bien que si il avait gagné, il n'aurait jamais signalé le cas de Christophe Ferrari qui aurait été l'un des élus de sa majorité). Le dossier de Pascal Harder a conduit à l'ouverture d'une enquête.

Pascal Harder :le Vert qui a terminé le sale boulot de Mongaburu.

LES DONNEURS DE LEÇONS DÉCRÉDIBILISÉS

Les donneurs de leçons sont définitivement décrédibilisés avec cette nouvelle affaire. Comment accorder le moindre crédit à leurs leçons sur l'avenir de la planète quand, pendant ce temps, certains semblent uniquement préoccupés par l'obtention de postes et d'autres sont suspectés d'utiliser les moyens de la collectivité à des fins personnelles ? Sans même parler du fait que pendant que tout ce beau monde se dispute, les dossiers qui intéressent véritablement le quotidien des habitants de la Métropole n'avancent pas.

Grenoble encore à la une pour de mauvaises raisons..

5 VICE-PRÉSIDENTS DEMANDENT LA DÉMISSION DE MONGABURU

La tension est encore montée d'un cran cette semaine. Le Dauphiné Libéré (14/10/22) révèle que lors d'une réunion de l'exécutif métropolitain à huit clos, pas moins de 5 vice-présidents (des groupes PCF, ACTES et NMC) ont demandé la démission de Yann Mongaburu, estimant ne plus pouvoir travailler avec lui suite à son acte de déloyauté. Le groupe UMA (les élus du système Piolle) s'est trouvé bien seul pour défendre leur candidat déchu. Tout le monde est aux abois et personne ne sait comment sortir de cette crise.

"Mais qui a demandé la démission de Mongaburu ?" s'interroge le DL 

DES ÉLUS DE PIOLLE LE LÂCHENT

La réouverture de cette guerre interne intervient au pire moment pour Eric Piolle, alors que l'ancien chef de cabinet Pascal Harder révélait dans les colonnes du Postillon que "au Printemps, Christophe Ferrari a par exemple diné avec des membres de l'équipe Piolle potentiellement dissidents (Pascal Clouaire, Sandra Krief, Barbara Schuman, Lionel Piccolet pour tenter de les débaucher". Les tensions au sein de la majorité Piolle, lâché par une partie de ses élus qui ne se retrouvent plus en lui notamment depuis l'épisode burkini, se cumulent donc aux tensions au sein de la majorité métropolitaine. En politique, - par - ne fait jamais +...

Pascal Clouaire, Lionel Piccolet, Barbara Schuman : parmi les élus qui ne supportent plus les excès de Piolle

"LA MAJORITÉ MÉTROPOLITAINE PEUT-ELLE ENCORE TENIR ?"

... sous-titre Eve Moulinier dans son article pour le "Dauphiné Libéré". La question se pose légitimement : comment imaginer que ceux qui se livrent à des règlements de compte en série faisant tristement penser aux pires séries sur la vie politique (voire sur la mafia...) puissent continuer à faire mine de travailler ensemble et d'oeuvrer pour les habitants du territoire ? Les masques tombent et chacun voit bien qu'Eric Piolle, après son échec,  a transposé à la Métropole la violence de ses méthodes et sa brutalité. N'avait-il  pas déclaré que, Yann Mongaburu battu à la présidence,  il ferait "sauter la majorité dans les 3 mois ".  ça prend juste un peu plus de temps. 

ANTOINE BACK PRÉPOSÉ À LA DÉFENSE DE MONGABURU

La question se pose d'autant plus que cette nouvelle affaire crispe un peu plus les uns et les autres. Dans un tweet, l'inénarrable Antoine Back (Verts/FI), toujours en première ligne pour défendre le système Piolle (à défaut d'avoir prouvé le moindre résultat dans le cadre de sa fumeuse délégation d'adjoint à la "prospective"), explique que ceux qui ont demandé la démission de son collègue sont des "pleutres" et des "convoiteux". De quoi améliorer encore l'ambiance au sein de la majorité.

Le charmant tweet d'Antoine Back sur le " marigot métropolitain " tel qu'il appelle la majorité à laquelle il appartient! 

ALAIN CARIGNON : "METTRE FIN À LA CRISE"

Dans un communiqué, le Groupe d'Opposition (Alain Carignon, Nathalie Béranger, Brigitte Boer, Chérif Boutafa, Nicolas Pinel, Dominique Spini) a vivement dénoncé cette situation qui décrédibilise durablement la majorité métropolitaine et prouve que cet attelage électoral n'est plus tenable. Il a appelé à enfin mettre en place une majorité de projet qui permette au territoire d'avancer : "les élus doivent tirer les conséquences de l’impossibilité de maintenir un tel attelage à la tête d’une grande Métropole comme la nôtre, qui est enlisée dans l’immobilisme par ces querelles de personnes. Ils doivent mettre fin à la crise par le changement des hommes et la constitution de majorité d’idées sur les projets qui nous rassemblent, en refusant désormais de céder aux excès de la majorité grenobloise".

Le communiqué complet du Groupe d'opposition.

PAR IMPLOSION OU EXPLOSION LE DESASTRE VA SE PRODUIRE

Cette guerre ouverte se joue sur le dos des habitants de la métropole car, en l'absence de toute entente, avec le règne des coups bas et tordus, le territoire n'avance pas. Ces élus occupés à se battre entre eux déshonorent la politique. Ils ont une responsabilité écrasante dans la désaffection des citoyens pour la chose publique. 

Cet "attelage " qui tire à hue et à dia ne peut évidemment pas tenir encore 3 ans. Nombre d'élus du groupe Ferrari en sont convaincus. Que ce soit par implosion ou par explosion, le désastre auquel conduit la politique de la terre brûlée de Piolle va intervenir. Maintenant qu'il est acquis, il serait bon pour notre territoire que ce soit le plus vite possible. 

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