SQUATS, CAMPS : LE RAS-LE-BOL DES HABITANTS
Dans la ville de "l'humaniste" Éric Piolle, squats et camps se développent sans que sa Municipalité n'y fasse rien.
ESPLANADE : UNE MAISON SQUATTÉE DEPUIS UN AN
Près de l'esplanade, plus de 40 personnes squattent depuis un an une maison abandonnée. Les riverains, excédés, dénoncent dans Le Dauphiné Libéré la décharge sauvage qu'est devenu le terrain, sur lequel les occupants jettent leurs déchets, générant mauvaises odeurs et recrudescence des rats. "J'ai écrit à la ville mais c'est resté sans réponse" se désespère l'un d'eux. Comme d'habitude.
LA VERRUE DU 106 RUE DES ALLIÉS
Une situation similaire à celle de la villa Kaminsky, au 106 rue des alliés. Depuis des années, cette bâtisse classée patrimoine remarquable est squattée par des individus proches des groupuscules anarchistes, antifas... Depuis leur arrivée, les riverains dénoncent la propreté du quartier qui s'est drastiquement dégradée (tags, déchets). Mais la Municipalité n'a rien entrepris pour déloger les occupants... de cette maison pourtant propriété de la ville. Jouissant de cette impunité, des associations proches de ces mouvances ont même déclaré leur siège à cette adresse squattée.
CAMP DE L'ALLIANCE : LA MUNICIPALITÉ NE VEUT PAS AGIR...
À quelques centaines de mètres de là, le campement de l'alliance s'est réinstallé et développé. La ville avait été forcée de l'évacuer dans des conditions catastrophiques il y un an. Elle a laissé les tentes revenir dans le parc et se multiplier malgré les alertes de l'Opposition et de l'union de quartier. Les riverains, excédés, se tournent vers le dispositif d'interpellation citoyenne (les pétitions municipales) pour tenter de retrouver calme et salubrité dans le quartier.
... MALGRÉ SA RESPONSABILITÉ
Pourtant, malgré le Préfet qui a souligné la responsabilité de la ville sur ce terrain municipal, Eric Piolle persiste à nier le rôle qu'il a à jouer en se cachant derrière le strict minimum. Alain Carignon, Président du Groupe d'Opposition, n'a pas manqué de le dénoncer : "installer des toilettes, ramasser les ordures, faire intervenir les services sociaux et la police municipale pour enquêter sur le système mafieux à l’origine de ces installations, relève du minimum de l’action publique et ne nécessite pas de « certification » ni deux mois de concertation éventuelle ! La Municipalité s’abrite derrière pour demeurer immobile".
DIDEROT : LE BIDONVILLE TOUJOURS PRÉSENT
À Diderot, le bidonville est toujours bien présent, ses occupants n'ont pas été relogés non plus, malgré les nombreuses alertes des riverains, là encore. Dans chaque quartier, on peut trouver un squat ou un campement, symptôme d'une ville qui décline dangereusement.
L'INSTITUTIONNALISATION DES SQUATS...
Non loin de Diderot, Eric Piolle a osé pousser la barre plus loin. Il a signé un bail avec les occupants du 38 rue d'Alembert, squat similaire à celui de la rue des alliés, pour des locaux immenses moyennant un loyer ridicule. Une faveur sur le dos du contribuable pour ces individus issus de mouvances proches de lui politiquement (toujours l'extrême-gauche)... et tant pis si ils contribuent à dégrader le quartier et gênent les voisins, allant même jusqu'à menacer de mort l'une d'elle. La délibération qui autorise la signature du bail a été attaquée en justice par l'Opposition municipale.
... ET LEUR DÉMOCRATISATION
Conséquence de cette complaisance affichée : les squatteurs se sentent comme des poissons dans l'eau à Grenoble. En tapant "squat Grenoble" dans une barre de recherche, on trouve pêle-mêle dans les résultats des tutoriels pour ouvrir un squat dans notre ville ou encore un recensement des lieux existants. Grenoble est définitivement devenu le paradis des hors-la-loi, et ça ne vaut pas seulement pour la délinquance liée au trafic de drogue.
E. PIOLLE THÉORISE L'INUTILITÉ MUNICIPALE
En refusant d'agir sur ces sujets pourtant très concrets, par lâcheté ou complaisance, en se déchargeant sans cesse sur l'État ou d'autres collectivités, Éric Piolle se fait le théoricien d'une sorte "d'inutilité municipale", où le Maire ne serait plus bon qu'à prendre des décisions symboliques et n'aurait le pouvoir sur rien. Il creuse ainsi chaque jour le fossé entre élus et citoyens atterrés par cette inconséquence, attise les colères et les divisions. À rebours de ses discours plein de bons sentiments : le Maire de Grenoble se fait pompier pyromane.
Piolle est un adepte des favellas.
Qu’il aille vivre dans un taudis à Rio de Janeiro !