PIOLLE VEUT RÉÉDUQUER LES SPORTIFS

Éric Piolle a sauté sur l’occasion d’un nouveau coup de comm en annonçant le boycott de la coupe du monde au Qatar.

UN ÉNIÈME COUP DE COMM

Un peu en retard, Éric Piolle suit donc l’exemple de plusieurs autres villes : pas d’écran géant et pas de fan zone à Grenoble, même si la France accède à la finale. Un engagement qui ne lui coûte rien mais lui permet de communiquer, comme il les aime. Et les mauvaises langues pourront arguer que la fan zone ne risquait pas de battre son plein en plein hiver…

 

Quand il s'agit des "hijabeuses" qui veulent jouer au foot, Eric Piolle est moins regardant sur les "questions sociales" que pose le voile..

RÉÉDUQUER LES SPORTIFS

Dans la vidéo de présentation de cet appel au boycott sur son compte Twitter, il en profite pour expliquer que les sportifs doivent être « formés sur les questions sociales, environnementales, éthiques », pour être « à la hauteur de notre société ». Comprendre : les sportifs, dont la fonction consiste à… faire du sport, devraient se faire ambassadeurs de la propagande que souhaite Éric Piolle. Soit une vision d’un monde où chacun est obligé de partager et diffuser une doxa officielle, sans aucune place pour la liberté. Un rappel avec douceur des pires expériences idéologiques du XXème siècle.

"L'éducation populaire", plus doux que "rééducation forcée"

À L’IMAGE DE SA POLITIQUE MUNICIPALE

Une sortie qui n’a rien d’étonnant et marque plutôt la continuité avec la politique municipale menée à Grenoble : tentative de mise sous tutelle du milieu culturel, projet pour la jeunesse qui n’est au final prise en compte que si elle suit les thèses du système Piolle, sabrage de la subvention au CLUQ qui ose critiquer la mairie… Partout où il le peut, E. Piolle tente de mettre au pas les personnes et les institutions pour faire infuser son agenda idéologique personnel.

PAS UN MOT SUR LES VIOLENCES À GRENOBLE

Pendant qu’il communique autour d’un sujet sur lequel il n’a évidemment aucune prise, le Maire de Grenoble est resté muet sur les deux scènes d’une rare violence survenues dans sa ville ces derniers jours : la course poursuite après des coups de feu par des individus armés d’ak-47 à Saint-Bruno samedi, puis une autre course poursuite jeudi matin qui s’est terminée par des échanges de coups de feu entre un délinquant et les forces de l’ordre, et le décès d’une jeune femme. Éric Piolle n’a pas eu un seul mot d’Eric Piolle suite à ces évènements.

Saint-Bruno, samedi

LES ANIMAUX MIEUX TRAITÉS QUE LES GRENOBLOIS

À la place, il a préféré s’autocongratuler d’un classement de L214 sur les villes et la protection des animaux. Compréhensible : à Grenoble, les animaux (particulièrement les rats…) sont mieux traités que les Grenoblois, qui eux subissent l’insécurité, les incivilités, la dégradation de leur cadre de vie, les problèmes de logement…

Une cage d'escalier à Teisseire : le quotidien de très nombreux Grenoblois.

LA CULTURE DU SYMBOLISME PLUTÔT QUE L’ACTION

La déconnexion d’Éric Piolle avec la réalité de Grenoble est de plus en plus indécente. Les Grenoblois n’ont pas un élu un Maire pour qu’il prenne des postures, mais pour qu’il agisse pour leur vie quotidienne. Alors que la mi-mandat approche, on est bien incapable de trouver un seul projet, une seul amélioration concrète impulsée par le Maire pour les habitants.

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