GRENOBLE HABITAT : LE SCUD DE FERRARI À PIOLLE
Le Président de la Métropole Christophe Ferrari (PS repenti) a profité de l'inauguration de logements dans sa commune de Pont-de-Claix pour lancer un nouveau scud à Eric Piolle sur le dossier de Grenoble-Habitat.
LA VENTE DES BIJOUX DE FAMILLE
Petit rappel des faits : après 8 ans d'une gestion catastrophique, les finances de la ville sont exsangues. Le système Piolle a donc fait le choix de vendre les actions que la ville détient au sein du bailleur Grenoble-Habitat, acteur incontournable du locatif social sur notre territoire, pour équilibrer son budget. Il avait déjà fait ça pour les actions de GEG, de la Compagnie de chauffage...
LA TENTATIVE DE FORCER LA VENTE À LA MÉTROPOLE
Eric Piolle désirait ainsi vendre les actions de la ville à la Métropole, tentant de tordre le bras à l'exécutif métropolitain fin 2021. Mais le Président Christophe Ferrari lui avait opposé une fin de non-recevoir en toute fin d'année, contrecarrant ses plans.
UNE FAUSSE RECETTE AU BUDGET
Une recette de 17 millions d'euros résultant de la vente de GH avait quand même été inscrite au budget prévisionnel pour 2022, le solde devant intervenir en 2023... pour un montant total de 45 millions d'euros. Ne trouvant pas d'acheteur avec le refus de la Métropole, Eric Piolle a fait retirer la recette prévue en 2022 via une décision modificative, et la valeur attendue est subitement passée de 45 à 30 millions d'euros ! On voit toute la fantaisie et l'amateurisme du traitement de ce dossier pourtant majeur.
GRENOBLE HABITAT À VENDRE... À N'IMPORTE QUI
Grenoble Habitat est donc à vendre sans conditions, et pourrait donc être racheté par un groupe privé qui n'a aucun lien avec le territoire, enterrant des décennies de logique de proximité dans la gestion du parc locatif social.
DES LOCATAIRES DÉJÀ EXCÉDÉS, LES SALARIÉS EN COLÈRE
De nombreux locataires subissent déjà des conditions de logements très problématiques au sein de Grenoble-Habitat, présidé par Barbara Schuman, élue dans le groupe d'Eric Piolle. La vente à un gestionnaire privé n'arrangerait rien. Les salariés, quant à eux, ont manifesté leur inquiétude et leur opposition au bradage de GH devant le Conseil municipal du 27 juin. Peine perdue, le Maire a refusé de les entendre.
LE REFUS DU DÉBAT
Par la voix d'Alain Carignon, l'Opposition avait demandé un débat lors de ce même conseil à propos de l'avenir de Grenoble Habitat. La majorité municipale avait balayé cette demande, faisant peu de cas des locataires et salariés, bien déterminée à vendre sans demander l'avis de personne.
C. FERRARI : "NOUS SOMMES INQUIETS DE VOIR GH EN VENTE"
Le Dauphiné Libéré rapporte ainsi que lors d'une inauguration à Pont-de-Claix ce mercredi, Christophe Ferrari a expliqué dans son discours que "nous sommes inquiets de voir GH en vente sans garantie d'implantation locale", puis ajouté : "j'aimerais que ceux qui ont défendu ACTIS le fassent aussi pour Grenoble Habitat". Un message on ne peut plus clair, alors que la Présidente Piolliste de GH Barbara Schuman était présente dans l'assistance.
ERIC PIOLLE RENVOYÉ À SES ÉLÉMENTS DE LANGAGE
Le Président de la métro est allé plus loin encore : "il y a des biens communs, un terme que j'entends souvent, et Grenoble Habitat en est un, il ne peut pas être un objet de transaction". Les ridicules éléments de langage d'Eric Piolle, qui raffole des "biens communs", sont renvoyés dans les cordes. Un rappel cruel du décalage constant entre ses actes et son discours.
UNE NOUVELLE PIÈCE DANS LA MACHINE
Christophe Ferrari remet donc une nouvelle pièce dans la machine, présageant une rentrée politique houleuse à la Métropole. Déjà lors du dernier conseil métropolitain, les tensions avaient été vives sur ce sujet, Eric Piolle refusant d'entendre raison. Avant cela, c'est le burkini qui avait mené les élus métropolitains à mettre le Maire de Grenoble en minorité en adoptant un vœu pour refuser ce vêtement dans les piscines.
BIENTÔT LA FRACTURE ?
Avec cette nouvelle sortie de Christophe Ferrari, on est en droit de se demander combien de temps tiendra encore la métropole... où Eric Piolle et ses élus siègent dans la même majorité que le Président Ferrari. Une alliance de circonstances, mues par la peur de perdre des postes stratégiques, qui génère crispations et blocages comme le montre encore cet épisode. Et ce sont les Grenoblois et les habitants de la Métropole qui pâtissent de cette absence de cohésion et de cohérence de l'exécutif, maintenant tout un territoire dans l'immobilisme.
Alpexpo/Alpes Congrès/Summum : cédé.
Captage des Eaux de Grenoble : vendu
GEG : vendu
Compagnie de Chauffage : vendu
Palais des Sport : abandonné
Musée de Peinture : abandonné
Tour Perret : abandonnée
Musiciens du Louvre : abandonnés
Sécurité publique : abandonnée
Voirie de Grenoble : abandonnée (nids de poule, caniveaux bouchés, rats…)
Centre d’Art Contemporain : en jachère
Grenoble Habitat : à brader
L’ex manager-incompétent licencié devenu Maire, Piolle continue de ruiner notre ville. Tel Attila, rien ne repousse derrière lui.
Ambiance « Gare ta gu… à la récré ! ».
Il est vrai que le grand Timonier n’est pas du genre charismatique et rassembleur…
Grenoble habitat est juste un bailleur social parmi tant d’autres qui est incapable de gérer correctement son parc locatif existant, incapable de gérer ses locataires à problèmes, mais est bien content d’étendre ses constructions partout dans l’agglomération.
Plusieurs constructions estampillées grenoble habitant sont en cours à corenc, par exemple.
C’est le vivre ensemble imposé qui, comme on le sait, a toujours fonctionné.