MISTRAL : LES DEALERS FONT FUIR UNE ASSOCIATION POUR LES AUTISTES DE SON LOCAL

Le trafic de drogue n'en finit plus de démontrer son emprise malsaine sur Grenoble. Une association pour les autistes asperger a été contrainte par les dealers de laisser son nouveau local à Mistral.

UN PROJET POUR LES ENFANTS AUTISTES ASPERGER

L'association "à fleur de peau" s'était vu proposer un local par la Municipalité au 77 avenue Rhin et Danube, au cœur du projet Mistral, pour accueillir 6 enfants autistes asperger par demi-journée. Un beau projet de solidarité qui œuvre à davantage d'inclusion. 

L'INSÉCURITÉ CHASSE L'ASSOCIATION

L'association a d'abord fait une publication Facebook assez pudique pour expliquer qu'elle ne serait pas en mesure d'ouvrir la structure "suite à divers problèmes de sécurité". La journaliste Séverine Cattiaux, du média en ligne Place Gre'net a poussé l'investigation, révélant que si l'association part, c'est bien à cause des dealers.

La publication Facebook de l'association.

LA PRESSION DES DEALERS

Ceux-ci, visiblement dérangés par cette installation, ont en effet fait subir pressions et menaces à l'association. Comme si personne ne pouvait s'installer dans le quartier sans leur permission. Une extension de la guerre de territoires dont Grenoble devient coutumière, en témoignent les fusillades et règlements de comptes entre trafiquants concurrents. 

Les Grenoblois ont été touchés par cette annonce et n'ont pas été tendres avec la Municipalité dans leurs commentaires.

UN PROJET LAURÉAT DU BUDGET PARTICIPATIF

A noter que ce projet d'accueil a été lauréat du budget participatif 2020. On voit les limites du système : l'immobilisme municipal, ici en matière de lutte contre le trafic et contre l'insécurité en général, ne permet pas aux idées des Grenoblois d'aboutir. 

LUIS BELTRAN-LOPEZ FAIT PRESQUE LA MORALE

Luis Beltran-Lopez, adjoint en charge du handicap et de l'accessibilité, est à deux doigts de faire la leçon à l'association dans sa réponse à Place Gre'net. Il explique ainsi que les "problématiques" du quartier avaient été expliquées à l'association en amont. Et comme d'habitude, il balaye vite la question du trafic et de l'insécurité pour embrayer sur la traditionnelle "vie associative et culturelle dynamique". Toujours la même rengaine. Si une association pour enfants en situation de handicap ne peut pas s'implanter car rejetée par les dealers, on aimerait savoir le secret de ces associations si "dynamique"...

Luis Beltran-Lopez, adjoint en charge du handicap et de l'accessibilité.

UN QUARTIER GANGRENÉ PAR LE TRAFIC

Pendant que le système Piolle se félicite de millions d'euros dépensés dans des rénovations ( et la "vie culturelle dynamique" !), derrière les façades rien ne change et le trafic de drogue pourrit la vie de tout le quartier. Et pendant que les rouges/verts n'ont que le mot "légalisation" à la bouche, refusant la moindre action pour améliorer la sécurité et trouvant toutes les excuses du monde aux délinquants, les honnêtes habitants trinquent, jusqu'à cette association dont le crime a été de vouloir proposer un accueil à des enfants en situation de handicap. Mais les dealers font la loi et n'en ont pas voulu. 

Encore ce week-end, un dealer de 15 ans a foncé sur un policier pour éviter un contrôle...

LE TRAFIC DE DROGUE LOGÉ PAR ACTIS

Les élus de la majorité refusent de prendre les mesures qui s'imposent en matière de sécurité (vidéoprotection, renforcement et armement de la police municipale...). Pire : le trafic prospère dans des immeubles gérés par le bailleur social ACTIS, présidé par Elisa Martin (Députée LFI, ancienne première adjointe) et auparavant par Eric Piolle. Les logements vides du bailleur sont régulièrement squattés par des dealers, comme au lys rouge. Encore récemment,  2230 euros et 500 grammes de cannabis on été saisis dans un appartement ACTIS au 74 avenue Rhin et Danube... l'immeuble voisin de celui du local attribué à l'association "à fleur de peau". Mais les élus refusent d'engager un contrôle strict des attributions de logements sociaux et l'expulsion des locataires condamnés pour trafic. Pas étonnant que la délinquance prospère.

Lys Rouge, non loin de Mistral : des logements d'Eric Piolle et d'Elisa Martin sont régulièrement occupés par des dealers et ils garent leurs cylindrées devant.

LES RODÉOS ET L'INSÉCURITÉ REDOUBLENT

Ces derniers jours, les rodéos urbains se sont multipliés dans le quartier, et les nuisances sonores avec une recrudescence des grosses cylindrées... liées au mariage d'un gros bonnet du trafic du quartier, selon nos sources. Jeudi, un scooter a percuté un couple et son bébé avant de fuir. Samedi, un dealer de 15 ans a foncé sur un policier en scooter et l'a blessé en voulant fuir un contrôle. L'insécurité explose dans le quartier et les habitants continuent de subir.

La publication d'un habitant excédé sur le groupe Facebook "SaccageGrenoble".

ERIC PIOLLE NE MAITRISE PLUS RIEN

Les dealers avaient déjà réussi à faire fermer une crèche à la Villeneuve. Ils réussissent maintenant à empêcher une association d'inclusion de s'implanter. La délinquance est toute puissante, et d'autant plus renforcée qu'elle est ivre de ce sentiment d'impunité qui ressort de l'inaction municipale, de la persistance des élus à fermer les yeux sur le sujet et à refuser de le traiter. Le système Piolle ne maitrise plus rien et c'est tout une ville qui déraille, cédant peu à peu à une espèce de loi du plus fort. 

 

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