BUDGETS « PARTICIPATIFS » : LA GRANDE ARNAQUE DES FONTAINES

 «On s’est dit que le budget participatif était le bon moyen pour se faire entendre, mais bien sûr nous aurions préféré que ce soit budgété normalement. La municipalité s’en trouverait aussi gagnante car ce sera ça de moins à sortir du budget d’investissement des autres années ».

70 % DES FONTAINES NE FONCTIONNENT PAS ...

Jean-Pierre Gambotti, un habitant du centre ville, explique ainsi dans le DL pourquoi il propose au budget " participatif"un projet de remise en eau de trois fontaines historiques de la ville ( DL du 13/8/22). Les fontaines " un sujet polémique" selon la journaliste Laure Mamet parce que l'association "Vivre à Grenoble " a confirmé que plus de 70 % d'entre elles ne fonctionnaient pas.

... MALGRÉ LA PRÉSENCE D'UN ADJOINT à la FRAÎCHEUR 

Après le groupe d'opposition qui est intervenu à de nombreuses reprises à ce sujet. Constater  - c'est un fait indiscutable- l'impéritie de la municipalité, son incapacité à anticiper le besoin de fraîcheur pour laquelle elle a créé un Adjoint au Maire dédié, est donc... polémique.

RÉSERVES D'EAU : QUAND DISENT-ILS LA VÉRITÉ?

Tandis que les propos rapportés par Serge Massé ( DL du 14/8/22) de l'inénarrable Gilles Namur (Verts/FI) sur la sécheresse relèvent du bon sens ! " Contrairement à ce qu'à dit M.Pinel la nappe phréatique à Grenoble est très importante.Sur la presqu'ile il y a obligation pour EDF de prélever plusieurs millions de M3 d'eau par an pour faire baisser le niveau trop élevé de la nappe. La nappe elle est là, elle existe, elle est puissante , on est une ville sur l'eau..."  répondait Vincent Fristot (Verts/FI) à Nicolas Pinel (UDI) au Conseil Municipal du 12 juillet 2021.  La question de savoir quand ils disent la vérité ne leur a pas encore été posée par les médias. 

 

COMBIEN DE FONTAINES DANS LES " ÉCOQUARTIERS" ?

Sur les fontaines , la municipalité annonce depuis des années qu'elles vont être remises en service. Laure Mamet rappelle que "Gilles Namur, expliquait d’ailleurs que la mairie envisageait de remettre en eau les fontaines « emblématiques » dont celle de l’avenue Alsace-Lorraine." C'est dire si elle est performante. Sur cette seule avenue , en installant le tram, la municipalité Carignon a créé deux fontaines rafraîchissantes , place de la Gare et à l'angle avec le bd Gambetta. Viendrait-il à l'idée de poser aussi la question du nombre créé dans les prétendus " écoquartiers" Flaubert ou la Presqu'ile? Il ne faut pas trop en demander. 

JP GAMBOTTI: " L'EAU PARTICIPE à la FRAÎCHEUR EN VILLE"

Pourtant Jean-Pierre Gambotti rappelle justement que « l’eau participe à la fraîcheur en ville et on le voit en ces périodes de canicule.À côté d’une fontaine, on gagne quand même entre 4 et 5 degrés ». Combien de degrés en supplément avec 70 % des fontaines en panne. ça non plus, ce ne sera pas demandé à l'Adjoint à la Fraîcheur(!). 

LA GRANDE ARNAQUE DES BUDGETS PARTICIPATIFS 

Mais la grande arnaque des "budgets participatifs" a pour objet d'exonérer la municipalité de ses responsabilités.  Ainsi l'entretien courant devient une revendication arbitrée par un vote bidon. Ainsi la remise en eau de 3 fontaines (Alsace-Lorraine, Montorge et du square Dr Martin) du projet Gambotti se monte à 380 000 € . " C’est  le projet le plus cher parmi ceux qui ont été sélectionnés lors du forum des idées" précise Laure Mamet. 

OBSERVATOIRE DU TEMPS PRÉSENT : 210 000 €

Le seul " observatoire du Temps Présent" installé à l'esplanade , demandé par personne, mais issu de l'une des nombreuses fulgurances du Grand Timonier a coûté 210 000 € au contribuable. Sans compter le démontage et le stockage dont le chiffre demeure inconnu dans le cadre de la transparence bien connue des Rouge/Verts.  Les toilettes sèches installées à Villeneuve étaient une telle priorité des habitants qu'elles ont très vite brûlé. Il est si évident que le quartier n'a d'abord aucun besoin social, d'insertion, de propreté ni d'équipements fermés depuis 7 ans telle sa piscine des Iris....

ENTRETIEN et FONCTIONNEMENT : UN CRITÉRE QUI N'EXISTE PAS 

Les Grebox installés à grands frais sont devenus des dépotoirs supplémentaires s'ajoutant à tous les jardinets créés, nids à ordures, car notre municipalité-phare n'a pas la capacité de réfléchir à l'entretien et au fonctionnement de ce qui est créé: ce critère n'est jamais introduit dans les décisions.  Résultat, une ville ou s'entassent dans le désordre et l'hétérogénéité différents mobiliers ou équipements qui dégradent l'espace public. 

BEAUCOUP DE DEMANDES DE PLANTATIONS D'ARBRES

Par contre pas d'argent pour le fonctionnement des fontaines qui rafraîchissent et embellissent. Les habitants sont contraints de saisir une procédure-leurre pour tenter de les faire couler. Le DL rappelle d'ailleurs que beaucoup d'autres demandes concernent la plantation... d'arbres! Il suffirait de recenser les emplacements vides de plantation de ceux-ci pour comprendre quelle est la qualité de l'attention de la municipalité au sujet! Sans compter l'intelligence d'abattre les 19 marronniers de la place Victor Hugo à l'orée de périodes caniculaires.

LA MUNICIPALITÉ DOIT REMPLIR SES DEVOIRS de BASE

Plus on avance, plus la duperie est aveuglante. La municipalité occupe quelques centaines de grenoblois à des babioles afin d'occulter ses manquements majeurs à ses devoirs de base. Les habitants demandent maintenant qu'elle les remplisse. Ensuite ils débattront du superflu. Quand la question se posera. 

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