BACHELARD: LA GRANDE MISÉRE DES PARCS GRENOBLOIS

 Le parc Bachelard vit sa situation habituelle : la moitié est occupée par de délicats enclos électrifiés pour préserver des moutons fantômes  et l'autre moitié par des caravanes qui s'y installent avec branchements électriques sauvages et dangereux pour les occupants comme les promeneurs éventuels.

PAS DE TRI SÉLECTIF POUR LES OCCUPANTS de BACHELARD  

Afin d'être fidèle à sa grande efficacité en matière de déchets la municipalité a commandé une benne à la société Lely Environnement afin que toutes les ordures du campement y soient déposées en vrac. Dans le cadre des grandes avancées sur le tri sélectif et la pédagogie en la matière qui va même faire appel bientôt à une police de l'environnement: le grenoblois qui aura mal trié sa poubelle sera verbalisé. Mais ceux qui occupent indûment l'espace public n'ont aucune obligation. 

Ainsi va la vie chez Pioldingue. Le grand n'importe quoi. 

A CAUSE DU RIDICULE ADJOINT à la FRAÎCHEUR , Gilles NAMUR ( Verts/FI)

En cette période de canicule les grenoblois particulièrement sensibles au phénomène du fait de la situation de la cuvette, voient avec douleur leurs espaces de fraîcheur et de respiration se réduire comme peau de chagrin. Malgré - ou à cause?- du ridicule Gilles Namur, Adjoint ( Verts/FI) à la "fraîcheur".

TARZE: LA MUNICIPALITÉ PIOLLE N'A PAS SU DÉPOLLUER 3000 M2

Alors qu'à Bachelard la municipalité Carignon a accru le parc de 5 hectares lors du rachat de la vielle usine de la Viscose dépolluée au préalable par Rhône-Poulenc, la municipalité Piolle n'a toujours pas, depuis 8 ans,  dépollué les malheureux 3000 M2 du parc Tarze et prétend l'urbaniser pour réaliser l'opération. 

Dans une zone - Jean Macé/Presqu'ile - ou la densification est à son comble : entre la rue Tarze et la rue Esclangon , en bordure des voies de chemins de fer, vont surgir encore une série de tours , bétonnant le secteur en même temps que les élus veulent réduire le minuscule espace de respiration existant. 

VICTOR HUGO: UN NOUVEL ILOT DE CHALEUR 

Malgré un " Dauphiné Libéré " très complaisant sur les parcs et jardins, reproduisant sans filtre la com' municipale, les grenoblois se plaignent fortement du mauvais entretien, de la saleté et des choix effectués. Etait-il opportun d'abattre les 19 marronniers de la place Victor Hugo, qui n'étaient pas tous malades, pour créer un ilot de chaleur supplémentaire pour plusieurs années ? 

PROTECTION DES JARDINS : QUAND ILS AURONT DISPARU

Ou que l'on se tourne l'urbanisation massacre les jardins publics et privés: de Beauvert au cours de la Libération, la municipalité veut les éradiquer. Face aux protestations qui montent , comme des camelots, Pierre-André Juven et Gilles Namur annoncent que le prochain plan d'urbanisme protégera ... les jardins. Sachant qu'il n'y en aura plus et que, jusque-là ils justifiaient leur urbanisation par l'impossibilité de les protéger! 

LES JARDINETS/DÉPOTS D'ORDURES DEVIENNENT des M2 de PARCS! 

Pour se défendre Gilles Namur a même demandé aux services municipaux de comptabiliser tous les minuscules jardinets/dépots d'ordures afin d'annoncer au Conseil Municipal que " les surfaces entretenues par le service nature en ville ont augmenté de 8,68 hectares , c'est une fois et demi la surface du Parc Pompidou..." 

UN TOUR DE PASSE PASSE DE FAUSSAIRE 

Si vous écoutez bien ce faussaire, il fait croire que la municipalité Piolle a créé 8,68 hectares de nouveaux parcs et affirme que " jamais aussi peu d'arbres ont été abattus". Mais pourquoi ne donne-t-il pas le chiffre qui compte et qui tue: combien de M2 d'espaces verts par habitant maintenant par rapport à leur arrivée en 2014 (14,6 M2) ? 

 

PREQU'ILE : UN M2 D'ESPACES VERTS PAR HABITANT

Les escrologues seraient bien capable de l'augmenter! Pourtant sur le seul projet Presqu'ile avec 4000 logements nouveaux et un " parc" de 10 000 M2 entouré d'immeubles on arrive péniblement à ... 1 M2 d'espaces verts par habitant.

LE CERVEAU DES GRENOBLOIS SE RÉCHAUFFE AUSSI

Avec l'aggravation des périodes de canicule on voit mal comment Eric Piolle va pouvoir tenir entre sa com' et la réalité de sa politique. L'installation des caravanes au coeur des parcs existants conjuguée avec leur réduction permanente ne produit pas seulement un réchauffement de la température. Mais également celui du cerveau des grenoblois qui n'en peut plus de subir les effets d'une telle politique. 

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