POLLUTION DE L’AIR : ÉNIÈME ÉCHEC DE PIOLLE

ATMO Auvergne-Rhône-Alpes a récemment dévoilé ses derniers chiffres concernant la pollution de l'air dans la Région. Ils confirment que sur ce dossier aussi, Eric Piolle a échoué.

UNE TENDANCE À L'AMÉLIORATION... DANS TOUTE LA RÉGION

Depuis 2007, les émissions de dioxyde d'azote (NO2, principalement causé par la circulation automobile) et de particules fines PM10 et PM2.5 (principalement causées par le chauffage non performant) sont à la baisse dans toute la Région. Il n'y a donc pas eu d'effet Piolle : les verts au pouvoir à Grenoble ne sont pas à l'origine d'une quelconque amélioration.

Grenoble est même à la traine par rapport aux autres villes de la Région.

À GRENOBLE : STAGNATION AVEC PIOLLE

À Grenoble, lorsqu'on se penche sur l'évolution des stations de mesures "les frênes" et "rondeau" (les deux seules stations grenobloises dont les données sont publiées dans le rapport d'ATMO), les émissions de PM10 et PM2.5 stagnent dangereusement depuis 2018. Les émissions de NO2 baissent en 2020 après une stagnation, mais il faut remercier le confinement qui a fortement réduit le trafic automobile pour cela. 

Les données d'ATMO ; pas d'amélioration notable sous Piolle (excepté pour le NO2 Rondeau... grâce au confinement !)

LES ÉCOLES DU CENTRE-VILLE POLLUÉES PAR LE PLAN DE CIRCULATION

Dans son rapport, ATMO ne donne pas les données des stations du centre-ville (sur les grands boulevards : celle de Bonne a été supprimée selon le collectif Grenoble à coeur). Hasard ou volonté délibérée ? Il y a quelques mois, ce collectif avait révélé que 6 des 7 écoles les plus polluées de Grenoble étaient celles qui subissent le report de circulation induit par la fermeture d'Agutte Sembat et le nouveau plan de circulation du précèdent mandat. 

Le plan de circulation Piolle (CVCM) : légère baisse de la pollution pour certains... qui entraine une augmentation pour d'autres.

ABSENCE D'AMBITION POUR INCITER À CHANGER DE CHAUFFAGE

Alors que 61% des particules fines cancérigènes viennent des système de chauffage non performants, les incitations aux particuliers pour les remplacer sont bien loin du compte. Le dispositif prime air-bois porté par la Métropole en lien avec les communes propose des aides financières insuffisantes, le montage des dossiers est complexe et la communication autour du dispositif laisse à désirer : de nombreux Grenoblois ne sont même pas au courant de son existence (en trois ans d'existence, 1000 dossiers à peine avaient été déposés pour toute l'agglomération). Les mêmes reproches peuvent être adressés au dispositif mur-mur, pour la rénovation thermique des logements : en 12 ans, à peine 2700 logements Grenoblois rénovés... alors que la ville en compte 100 000. Quelle efficacité.

Le chauffage est la pire source de pollution mais la Municipalité n'a aucune ambition en la matière.

CAPITALE VERTE : TOUT N'EST QU'ARTIFICE

La "capitale verte" est donc bien loin du compte en matière de pollution de l'air et les chiffres le confirment. La Municipalité s'attaque sans réflexion au trafic automobile en fermant des axes à la circulation : elle ne fait que le déplacer sur d'autres axes. Elle est loin du compte en matière de remplacement des systèmes de chauffage, pourtant à l'origine des particules fines les plus dangereuses pour la santé. Et cerise sur le gâteau, elle bétonnise la ville et supprime des espaces verts contribuant au réchauffement de Grenoble avec la création d'îlots de chaleur. Même en matière d'écologie, le vert Eric Piolle aura échoué.

 

 

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