TAGS : E. PIOLLE REFUSE TOUJOURS D’AGIR
Rien n'y fait. La colère des habitants qui monte, la mobilisation des copropriétés , les appels des associations qui souffrent de cette esthétique de la ville si dégradé. Hier au Conseil Municipal, au nom de l'opposition, Alain Carignon a demandé à Éric Piolle de s'attaquer aux Tags.
LA PREMIÉRE MISSION DU MAIRE: ASSURER LE CADRE DE VIE
"La première mission d’un Maire est d’assurer un cadre de vie agréable aux habitants. Lutter contre ces graffitis devrait être une priorité. Des solutions existent : renforcement des moyens alloués aux équipes de la propreté urbaine qui luttent contre les tags, renforcement de la police municipale pour davantage de contrôles, développement de la vidéoprotection pour prendre sur le fait les vandales et dresser procès-verbal " a lancé Alain Carignon. Ajoutant: "Aussi, Monsieur le Maire, allez-vous enfin changer de doctrine et enfin mettre en place une véritable politique de lutte contre les tags ?"
LA SITUATION DES TAGS EMPIRE
Pas un quartier n’est épargné. Les volets des commerces, les façades des copropriétés, les équipements publics, le mobilier urbain, sont souillés.
La situation dure depuis des années mais ne s’améliore pas. Elle empire même. En 2020, 50 000m² de surfaces taguées ont été nettoyées, contre 40 000 m² en 2018. Ces 50 000m² n'incluent pas les nombreux tags sur les devantures de commerces, non traités par les services de la ville.
GRENOBLE RECOIT DES TOURISTES TAGUEURS
La ville de Rennes, qui compte pourtant 50 000 habitants de plus que Grenoble, a nettoyé 30 000 m² de tags en 2019... soit presque moitié moins que nous.
Dans le "Dauphiné Libéré", un ancien graffeur fin connaisseur du milieu affirmait que Grenoble « est carrément devenue une zone touristique dans le milieu ». Quel succès : nous perdons des habitants et notre attractivité, mais nous gagnons des tagueurs. Certains viennent à Grenoble le week-end pour s'en donner à coeur joie.
E.PIOLLE : " LA CHASSE AUX TAGS EST INEFFICACE "
Face aux interrogations de l'opposition Éric Piolle a estimé que la fin de la publicité dans la ville (!) avait apporté la propreté. Il a aussi spécifiquement cité les oeuvres d'art qui sont nettoyées ( voir ci dessus) et comme " action" il a annoncé " le test de nouveaux produits anti-tags " . Par contre police, procès-verbaux , prise sur le fait des tagueurs, c'est niet : " la chasse aux tags est inefficace " a t -il décrété.
Isabelle PETERS ( PCF) UNE PREMIÉRE ADJOINTE à MINIMA
Au début du Conseil Municipal Éric Piolle a remanié son exécutif avec le départ d'Elisa Martin élue Députée . Elle a été remplacée à minima par une communiste , Isabelle Peters, plus petit dénominateur commun d'une majorité municipale à terre. Hakim Sabri, Adjoint ( Verts/Ades) a pris les devants en renonçant à son poste d'Adjoint aux Finances. La situation financière de la ville effraie et Éric Piolle n'a trouvé qu'un apparatchik du clan Avrillier, Vincent Fristot, pour le mettre aux finances: en poste depuis 27 ans, celui-ci applique toutes les consignes avec sectarisme sans état d'âme.
UN REPLI SUR SOI
Au moment du vote de ces "nouveaux" Adjoints au Maire, Alain Carignon a expliqué que "ces modifications ne prennent aucunement en compte l’état de crise dans lequel est la ville. Il est un plus un rétrécissement de votre assise, un repli sur soi, qu’un nouveau départ qu’impliquerait l’arrivée à la mi-mandat."
Les grenoblois n’ont malheureusement rien à en attendre quant à l’amélioration de leur vie quotidienne. Le refus d'agir sur les tags en est un exemple symbolique .
Rien contre les tags.
Rien contre la délinquance et les dealers.
Rien pour créer des parcs et lutter contre les ilôts de chaleur.
Rien pour entretenir le patrimoine et les fontaines en panne.
Rien contre les embouteillages.
Rien pour améliorer le ferroviaire, le tram et les bus.
Rien pour améliorer les finances et baisser les impôts.
Rien pour le rayonnement de la ville.
Rien pour l’emploi.
Depuis 8 ans, Piolle ne fait RIEN et ne SERT A RIEN.
Mais TOUT pour le BURKINI.