ÉRIC PIOLLE, MINORITAIRE, IMPOSE LE BURKINI MALGRÉ UNE TRÈS FORTE OPPOSITION
Ce lundi 16 mai restera un jour funeste pour Grenoble. Avec une poignée d'élus de sa majorité, Eric Piolle a imposé l'autorisation du port du burkini dans les piscines grenobloises.
500 MANIFESTANTS POUR DIRE NON AU BURKINI
Avant le Conseil, plus de 500 personnes avaient répondu à l'appel à manifester pour montrer leur opposition au burkini. Alain Carignon, Président du Groupe d'Opposition, accueilli par des ovations, a répondu aux nombreux médias présents pour expliquer l'importance de ce combat contre une décision qui remet en cause nos valeurs fondamentales. Dans la foule, les "Eric Piolle, démission" ont retenti plusieurs fois.
CÉLINE MENNETRIER DÉFEND PÉNIBLEMENT LA DÉCISION
C'est une Céline Mennetrier (adjointe aux sports) en service commandé qui a introduit la délibération. Lisant péniblement un texte soigneusement préparé par les éminences du Piollisme, elle s'est attelée à la tâche en contenant avec difficultés ses tremblements. Triste spectacle que le chantre de l'humanisme qui envoie au feu une élue qui n'a rien demandé pour défendre ses délires idéologiques. Chloé Pantel, Antoine Back, élus de la majorité tendance islamogauchiste toujours prêts à suivre doigt sur la couture leur gourou, sont par la suite intervenus pour défendre la délibération avec les poncifs habituels.
ÉMILIE CHALAS CONTRE LE BURKINI À GRENOBLE MAIS POUR À L'ASSEMBLÉE
Émilie Chalas (LREM) a été choisie pour intervenir la première sur cette délibération. Elle a longuement expliqué son opposition au burkini... en oubliant qu'à l'assemblée nationale, elle siège avec la majorité présidentielle qui a rejeté l'amendement du Sénateur Michel Savin (LR) visant à interdire le burkini dans toutes les piscines de France. Si cet amendement avait été adopté, nous n'en serions pas là à Grenoble. Mais la Députée n'a pas eu le courage de l'action à l'assemblée malgré ses discours locaux.
BRIGITTE BOER : "VOUS FAVORISEZ LA SÉPARATION ENTRE LES COMMUNAUTÉS ET LES RISQUES DE VIOLENCE ET DE HAINE"
A ensuite lancé Brigitte Boer, conseillère d'opposition. Elle a tout au long de son intervention expliqué, références et auteurs à l'appui, pourquoi cette délibération est une catastrophe pour la condition féminine. "Au moment où les femmes afghanes sont privées de tous les droits élémentaires d’un être humain et doivent se couvrir de la tête aux pieds, vous permettez aux tenants d’une idéologie du même type de dicter leur loi".
NATHALIE BÉRANGER : "UN ÉTENDARD ISLAMISTE QUI A POUR SEUL BUT DE CACHER LE CORPS DE LA FEMME"
Nathalié Béranger, conseillère d'opposition et conseillère régionale de la majorité de Laurent Wauquiez, a poursuivi en dénonçant cette décision qui montre qu'Eric Piolle plie face à une injonction sexiste et patriarcale, qui dessert également les femmes musulmanes qui n'ont rien demandé. "En faisant cela, nous morcelons notre société et nous remontons les françaises et les français les uns contre les autres".
NICOLAS PINEL : "LE POUVOIR D'UNE PRESSION COLLECTIVE ET ANONYME SUR LA TENUE VESTIMENTAIRE"
Nicolas Pinel (conseiller d'opposition, délégué départemental UDI) a mis en garde Éric Piolle sur la pression sociale qui découlera de cette autorisation et qui forcera des jeunes files à se vêtir d'un vêtement dont elles ne veulent pas. "Ne jouez pas la division et la haine, soyez rassembleur" a-t-il lancé à Eric Piolle.
Nicolas Pinel a ensuite proposé un amendement visant à autoriser le port du short de bain, s’il respecte les règles d’hygiène et s’il n’a pas été porté avant l’accès à la piscine, sur le modèle de la ville de Rennes. Amendement rejeté par la majorité, prouvant qu'ils ne dérogent à la règle que s'il s'agit de flatter une clientèle électorale.
CHÉRIF BOUTAFA : "DES RISQUES SANITAIRES PLUS FORTS QUE LES AUTRES PISCINES"
Chérif Boutafa, conseiller d'opposition, a quant à lui insisté sur l'impact de cette décision en matière d'hygiène. Il a ainsi rappelé que le burkini amènera nécessairement des pollutions dans les bassins des piscines (algue des lacs ou rivière où on se baigne, mais également de l'acide urée lié à la transpiration dans la combinaison). Eric Piolle s'assoit sur l'hygiène lorsqu'il s'agit de céder au communautarisme.
DOMINIQUE SPINI : "POUR UN NON-SUJET, VOUS AVEZ FAIT FORT"
A ensuite lancé ironiquement Dominique Spini, faisant référence à Eric Piolle qui martèle depuis des jours que ce débat n'a pas lieu d'être. "La poignée de militants d'alliance citoyenne a bien choisi sa cible en vous ciblant comme fer de lance de l'islamo-gauchisme", pointant les nombreuses dérives d'Eric Piolle en la matière, lui qui ne recherche que la lumière sur sa personne pour ne pas tomber dans l'oubli après son échec cuisant pour les présidentielles.
LES OPPOSITIONS CONTRE, LA MAJORITÉ SE FRACTURE
Les conseillers d'opposition de tout bord ont successivement pris la parole pour manifester leur rejet de cette délibération. Puis la tension est montée d'un cran lorsque des élus de la majorité ont également manifesté leur opposition.
AMEL ZENATI : "UN DÉSACCORD TRAVERSE L'HUMANISTE"
Amel Zenati, visiblement émue, a été la première à ouvrir le bal des élus de la majorité opposés au burkini, suivie par Salima Djidel. "Nous ne sommes ni des islamophobes, ni des laïcards, pas vulnérables à la lepenisation des esprits", en référence à Eric Piolle à ses déclarations habituelles pour disqualifier ses opposants. Elle a rappelé que le burkini est bien une injonction patriarcale et un outil de l'islam politique, s'interrogeant sur le sort des femmes dans les piscines de Grenoble qui voudraient demain sortir d'un cadre identitaire imposé. Amel Zenati a longuement détaillé, point par point, l'hérésie que constitue cette revendication. Renvoyant en creux Eric Piolle et sa poignée d'élus communautaristes dans les filets.
"UN RÈGLEMENT PORTEUR NI D'APAISEMENT NI DE CLARIFICATION"
Elle a poussé le vice jusqu'à rappeler à cette majorité de gauche anticapitaliste que la société de consommation s'accommode à merveille de ces nouvelles revendications communautaires, à l'image des grandes enseignes qui vendent ce type de vêtements. "Nous considérons que c'est un instrument de contrôle du corps des femmes qui émane d'un courant religieux fondamentaliste radicalisé", a-t-elle finalement conclu pour justifier le vote contre de certains de ses collègues de la majorité et d'elle-même, et appelant les autres conseillers à faire de même.
ALAIN CARIGNON : "VOUS ROMPEZ AVEC L'HISTOIRE DE GRENOBLE VILLE COMPAGNON DE LA LIBÉRATION"
Au cours d'une longue intervention, le Président du Groupe d'Opposition a rappelé la réalité de l'idéologie qui amène Eric Piolle à prendre cette décision : "Vous n’ignorez pas que cette revendication extrêmement minoritaire n’a évidemment rien à voir avec la liberté des femmes, elle n’est qu’un élément de cette volonté de l’islamisme d’occuper l’espace public par tous les moyens. Contre la majorité des musulmans qu’il divise. Peu importe pour vous l’incroyable régression de la cause des femmes, le message envoyé dans tous les pays où elles luttent pour la liberté et l’égalité. Peu importe. Il s’agit pour vous de flatter les communautés, d’exacerber les différences, afin de construire une société à l’anglo-saxonne, où chacun est replié sur son appartenance ethnique, sa religion, sa couleur de peau, son genre, sa préférence sexuelle. L’opposé de l’héritage de la Révolution Française qui a l’ambition de promouvoir des citoyens dépassant leurs origines et leur appartenance pour construire un avenir plus grand qu’eux-mêmes, qui s’appelle un destin collectif et partagé."
"VOUS ÊTES À LA CROISÉE DES CHEMINS"
Alain Carignon a conclu en demandant le retrait de la délibération, ou à minima de faire un geste d'apaisement en consultant les Grenoblois par référendum. Eric Piolle a refusé ces deux demandes, malgré la mise en garde : "Vous êtes à la croisée des chemins. Soit la poursuite de la fuite en avant vers un avenir ou Grenoble est exclue, soit le retour à la sérénité à laquelle les grenoblois aspirent. Vous avez encore une chance de choisir la voie de la raison. C’est la dernière."
ERIC PIOLLE CONCLUT EN AYANT REFUSÉ D'ÉCOUTER
Eric Piolle a conclu les débats en ne changeant pas d'un iota sa position et continuant à répéter ce qu'il déblatère dans les médias depuis des semaines : rien de surprenant, lui qui est hermétique à toute opinion différente de la sienne et qui n'a jamais daigné écouter les Grenoblois en 8 ans de mandat.
13 ÉLUS DE LA MAJORITÉ SAUVENT L'HONNEUR
La délibération a finalement été votée. Les 14 élus de l'opposition ont voté contre. Maud Tavel et Emmanuel Carroz, n'écoutant que leur lâcheté, se sont abstenus. 13 élus de la majorité ont tout de même sauvé l'honneur : Pascal Clouaire, Amel Zenati, Hakim Sabri, Alan Confesson, Barbara Schuman, Salima Djidel, Elisa Martin, Maxence Alloto, Anouche Agobian, Lionel Picollet, Jérôme Soldeville, Laure Masson, Sandra Krief ont voté contre.
LES 29 CONSEILLERS DE LA HONTE : UNE MINORITÉ IMPOSE LE BURKINI
Avec 29 voix pour sur 59 conseillers municipaux, les 29 conseillers de la honte, c'est donc une minorité des élus censés représenter les Grenoblois qui a imposé cette décision. Eric Piolle est plus cornérisé que jamais, et cette victoire honteuse présage des lendemains difficiles pour ces élus qui ont franchi la ligne rouge de la complaisance avec le communautarisme.
LES OPPOSITIONS QUITTENT LE CONSEIL
Tous les groupes d'Opposition (Société civile, Nouveau regard, Nouvel air, Avenir en commun et Anne Roche) ont décidé d'un commun accord de quitter le conseil suite à cette funeste décision. Toutes les oppositions, de gauche à droite, ont réussi à transcender les clivages face à ce moment historique. "On va gagner du temps" a eu pour seule réaction Eric Piolle, témoignant une fois de plus de son amour pour le débat démocratique.
LE GROUPE D'OPPOSITION DÉPOSE UN RECOURS
Le groupe d'opposition mené par Alain Carignon a également annoncé déposer un recours contre la délibération. Ils présenteront ce recours à la presse aujourd'hui, avec leur avocat Me Thierry Aldeguer.
NE RIEN LÂCHER
Le combat se poursuivra sur le terrain juridique. Nous appelons les Grenoblois et les Métropolitains à poursuivre leur mobilisation. Ce combat ne concerne pas qu'un bout de tissu : le burkini est le vêtement qui cache la forêt du communautarisme, du délitement de notre cohésion sociale et de la régression de nos valeurs universalistes et féministes. Eric Piolle a franchi hier une limite : pour lui, aucun retour en arrière n'est désormais possible.
L’inculte Piolle a cédé aux oukazes des Talibans.
Le phallocarte Piolle approuve que des femmes soient contraintes.
Le dictateur Piolle impose la Loi du plus fort contre l’Etat de Droit.
L’incompétent Piolle sacrifie l’hygiène publique sur l’autel du Communautarisme.
L’irresponsable Piolle jette l’Humanisme aux orties et renonce à l’Emancipation.
Rappelons que par mesure de sécurité, les pompiers ne sont pas libre de choisir leur tenue, que par mesure d’hygiène les cuisiniers et boulangers ne sont pas libre de se vêtir n’importe comment. Mais Piolle s’en moque : tant pis si les bassins de nos piscines sont pleins de dangereux staphylocoques !
Rappelons que les psicines publiques sont des services publiques, lesquels sont astreints à l’absence du port du voile. En désobéissant à la République, en foulant aux pieds son obligation légale de sécurité et de santé publique, Piolle ne peux plus porter l’écharpe tricolore !
Rappelons que depuis 8 ans Piolle privilégie le Far-West (la loi du plus fort) : quartier libre aux dealers, zones de non-droit, impunité pour les voyoux, liberté de souiller les murs, mépris total pour les victimes, et maintenant soumission des femmes aux barbus.
Autoriser le burkini sous prétexte de liberté, est aussi absurde que d’autoriser les t-shirt aux pompiers en exercice sous prétexte de ilberté
C’est clair : 29 élus sont des c… et de dangereux anti-républicains !
Je rappelle que l’autre à la tête d’une certaine autre commune qui commence par M se comporte de la même façon.