TAGS : A SON TOUR, L’UNION DES HABITANTS DU CENTRE VILLE APPELLE à L’ACTION
« Nous attirons votre attention sur le fait que Grenoble souffre d’une autre « pollution visuelle », infiniment plus invasive et agressive. C’est celle des tags, qui brouillent et parasitent le regard sur notre ville, qui en enlaidissent le visage, qui sont là depuis des années pour un très grand nombre d’entre eux. » En écrivant à Eric Piolle, l’union des Habitants du Centre ville ( UHCV) se mobilise à son tour contre les tags après la création de « SaccageGrenoble » la page à succès qui a fait de ce thème l’un de ses chevaux de bataille.
" COMME IL Y EN A PARTOUT, TOUT LE MONDE SE PERMET d'EN FAIRE"
Le conseil d’administration unanime de l’Union de Quartier rejoint la protestation qui monte de toute la ville expliquant que « Grenoble est un bon terrain de jeu : « Comme il y en a partout, tout le monde se permet d’en faire », confirmant ainsi l’adage qui veut que les tags attirent les tags ».
G.NAMUR ( Verts/FI): GRENOBLE VILLE TOURISTIQUE POUR LES TAGUEURS
Le Conseil ne cite pas les propos de Gilles Namur selon lesquels Grenoble était devenue une ville touristique pour les tagueurs de toute la France ! Mais selon lui « le centre-ville est en « zone zéro tag».
L’Union des Habitants « a remis il y a deux mois en mains propres à M. Confesson un album montrant 114 des Tags de notre quartier » histoire de ridiculiser un peu plus le malheureux Gilles Namur (Verts/FI). Demandant également avec humour « combien ont depuis été effacés ? « .
LA PÉRIODE DU COVID AURAIT PERMIS UN NETTOYAGE
Ajoutant : « Alors que nos rues étaient presque vides pendant le deuxième confinement, nous avions proposé que cette période particulière soit aussi l’occasion d’une action positive et utile, celle d’effacer les tags. Cela ne s’est pas fait «
Alain Carignon, Président du groupe d’opposition avait fait plusieurs fois cette proposition de nettoyer la ville pendant le confinement, Eric Piolle la rejetant systématiquement.
" GRENOBLE, LA PLUS POLLUÉE PAR LES TAGS"
« Monsieur le Maire de Grenoble, chacun voit, venant des autres villes de France, que la nôtre est désormais l’une des plus polluées par les tags. Il est même possible qu’elle détienne maintenant la palme, tant en densité de «pollutions visuelles » qu’en irrespect et dégradations de tout : jusqu’aux arbres, aux murs de pierres, aux façades fraîchement ravalées (sur demande de la ville et à grands frais pour les copropriétés), et même jusqu’aux toits et coupoles en ardoises de la place Victor Hugo et de l’avenue Alsace-Lorraine (par un certain Pinson) !
" NOUS DEMANDONS UNE LUTTE CONTRE LA POLLUTION VISUELLE"
« Aussi demandons-nous que votre lutte contre la « pollution visuelle », redevenue à l’ordre du jour en ce qui concerne la publicité, devienne systématique et totalement déterminée contre le fléau des tags qui défigurent et polluent notre environnement urbain, naturel, architectural, nos places, nos jardins, nos parcs, nos rues, notre quotidien. » .
L'OPÉRATION DE COM' de PIOLLE TOMBE à L'EAU
L’Union de Quartier met les pieds dans le plat : au moment où Eric Piolle a lancé une énième opération de com’ pour annoncer Urbi et Orbi qu’il supprime les derniers panneaux publicitaires 4x3 qui demeuraient dans les propriétés privées afin de protéger les grenoblois contre la pollution visuelle, elle lui rappelle la réalité de la ville.
DEUX PROCÉS VERBAUX CONTRE DES TAGUEURS EN 2021!
Il va être de plus en plus difficile à la municipalité de tenir. Si les Unions de Quartiers s’y mettent toutes s’ajoutant aux collectifs de citoyens qui expriment un ras le bol devant ces intolérables dégradations on peut imaginer que la municipalité sera enfin contrainte d’agir. En 2021 … deux procès-verbaux ont été dressés dans toute l’année contre des tagueurs ! C'est dire la motivation municipale.
" SACCAGEGRENOBLE" A DÉPOSÉ DES PLAINTES NOMINATIVES
« SaccageGrenoble » a déposé des plaintes nominatives contre des tagueurs fous et violents. La plupart d’entre eux signent et sont reconnaissables. Quand Eric Piolle va-t-il agir ? Le syndicat des propriétaires de Grenoble ne peut pas se retourner contre la ville devant la perte de la valeur des biens engendrée par ces tolérances ?
E.PIOLLE NE VEUT PAS VOIR PAR SOLIDARITÉ POLITIQUE
Un large mouvement citoyen est en route pour stopper ces dérives qui transforment certains quartiers une horreur visuelle. Il convient de l’amplifier afin de parvenir à mettre le nez de Piolle dans les tags qu’il ne veut pas voir par solidarité politique. Tous les groupuscules qu'il soutient usent et abusent de l'espace public devenu leur propriété privée.
Plusieurs dispositions majeures se trouvent dans le Code de l’Environnement, qui interdit toute publicité :
-sur les immeubles classés ;
-sur les monuments naturels et dans les sites classés ;
-dans les cœurs des parcs nationaux et les réserves naturelles ; sur les arbres.
Le Maire dispose du pouvoir de désigner les lieux destinés à l’affichage public et d’interdire par arrêté toute publicité sur des immeubles présentant un caractère esthétique, historique ou pittoresque.
On entend par publicité TOUTE INSCRIPTION, forme ou image destinées à informer le public ou à attirer son attention, les dispositifs dont le principal objet est de recevoir lesdites inscription, forme ou image, étant assimilés à des publicités.
Toute publicité doit mentionner, selon le cas, le nom et l’adresse, ou bien la dénomination ou la raison sociale de la personne physique ou morale qui l’a apposée, ou fait apposer (article L581-5 du Code de l’Environnement). Le teasing (ou le fait de faire de la publicité de façon anonyme) n’est donc PAS possible légalement.
Le Code de l’Environnement interdit toute publicité sur les immeubles classés, sur les monuments naturels et dans les sites classés, dans les cœurs des parcs nationaux et les réserves naturelles, sur les arbres.
Le Maire dispose du pouvoir de désigner les lieux destinés à l’affichage public et d’interdire par arrêté toute publicité sur des immeubles présentant un caractère esthétique, historique ou pittoresque.
On entend par publicité TOUTE INSCRIPTION, forme ou image destinées à informer le public ou à attirer son attention, les dispositifs dont le principal objet est de recevoir lesdites inscription, forme ou image, étant assimilés à des publicités.
Toute publicité doit mentionner, selon le cas, le nom et l’adresse, ou bien la dénomination ou la raison sociale de la personne physique ou morale qui l’a apposée, ou fait apposer (article L581-5 du Code de l’Environnement). L’anonymat n’est donc PAS possible légalement.
NUL ne peut apposer de publicité sans l’autorisation écrite du propriétaire, selon l’article 23 de la loi du 29 décembre 1979.