POURQUOI GRENOBLE EST PASSÉ EN TÊTE DES VILLES POUR LA DÉLINQUANCE?

Posted On 15 mars 2022

Pourquoi Grenoble, 16 eme ville de France, est-elle passée en tête des villes pour la délinquance? Ce qu'elle n'a jamais été dans son histoire, les affrontements historiques entre bandes étant toujours demeurés marginaux. Jamais la délinquance n'était devenue aussi prégnante, envahissant toute la ville, affectant toutes les populations, concernant - à l'échelle de l'agglomération - plus de 10 000 actes par an! 

GRENOBLE CLASSÉE PREMIÉRE POUR LES AGRESSIONS VIOLENTES

L'étude publiée par le " Figaro" sur la base des statistiques communales est un autre angle d'observation que celui du Ministère de l'intérieur qui a classé Grenoble Première de France pour les agressions violentes et les vols à la tire pour 1000 habitants. Un Marseillais, un Toulonnais, un Parisien ... a moins de risque d'être attaqué qu'un Grenoblois.

DANS LES 5 PREMIÉRES SANS LE RAPPORT DÉLINQUANCE/POPULATION

Le " Figaro" , lui, sur la base du nombre ,mais pas rapporté à la population, classe Grenoble 3 eme ville de France pour les vols avec armes, 5 eme pour sans armes, 4 eme pour les vols violents, 6 eme pour les vols sans violence et 12 eme pour les vols de voitures. C'est déjà pas mal pour une ville qui est 16 eme de France....

Et ce n'est aucunement contradictoire avec la statistique de l'Intérieur si on ramène ces actes de délinquance à la population.

 

 

 

L'EXPLOSION S'EST PRODUITE AVEC L'ANNONCE de PIOLLE

L'explosion s'est produite à partir d'un niveau déjà très élevé avec la municipalité Destot, mais globalement circonscrit géographiquement. A partir de l'annonce irresponsable d'Eric Piolle selon laquelle il " vendait les caméras " . A Grenoble peu équipée, elles n'étaient pas reliées à un PC opérationnel , mais elles existaient. La délinquance a reçu cette annonce 5 sur 5 et la démultiplication des actes a été exponentielle et n'a plus cessé jusqu'à cette année encore. Un sentiment d'impunité totale a bercé les voyous qui baignaient même dans la culture de victimisation développée par les Rouge/Verts selon laquelle la société ou le capitalisme, par leur violence , expliquaient, voire justifiaient, une autre violence. 

LA DOCTRINE DE LA NON INTERVENTION DE LA POLICE MUNICIPALE

En parallèle les discours publics d'Eric Piolle selon lesquels la municipalité ne se préoccuperait pas de la sécurité des personnes et des biens, les consignes données à la police municipale de ne pas intervenir sur ces sujets, le refus de la renforcer et de l'armer a conforté ce message à l'égard d'une population qui comprend vite. Le résultat a été, de fait, l'interdiction à la police municipale de pénétrer dans la moitié de la ville: pas armée ce serait évidemment faire courir un risque inconsidéré aux policiers. 

 

 

UNE PRIME AUX EMPLOYÉS POUR TRAVAILLER dans le SUD de la VILLE

Rappelons que même les employés municipaux de base ( jardins, entretien...) qui acceptent de travailler dans le sud de la ville bénéficient d'une prime qui correspond à une prime de risque et améliore leur salaire ce qui permet d'avoir encore du personnel sur place. Mais on peut imaginer que celle-ci soit bientôt étendue à toute la ville. 

E.PIOLLE COMME PRÉSIDENT D'ACTIS a GHETTOÏSÉ les QUARTIERS

Éric Piolle, comme Président d'Actis, a réussi a rendre invivable  un quartier comme Hoche qui avait été relativement épargné du fait que la totalité des attributions de logements avaient été effectuées sous la municipalité Carignon. La dégradation a commencé avec Destot, mais Éric Piolle en a fait une cité comme les autres. 

DES PROPORTIONS QUI PARAISSENT IRRÉVERSIBLES 

Ailleurs la ghettoïsation est impressionnante. La concentration des familles à problèmes, l'installation des étrangers primo- arrivants, le logement des campements de Roms ... tout a contribué à créer des situations insupportables, à installer une délinquance à domicile, car l'accompagnement social n'est pas à la hauteur. En parallèle en laissant, sans contrôle, les associations chargées de loger des personnes en difficultés, en particulier étrangères, louer et acquérir des logements comme bon leur semble, cette ghettoïsation a pris des proportions qui paraissent irréversibles. Elles louent ou achètent des logements que personne ne veut louer ou acquérir et achèvent de faire d'un quartier une zone. 

 

DES COHABITATIONS IMPOSSIBLES

Mais rue Malherbe, place Charles Dullin , un quartier relativement épargné grâce à une forte stabilité et un vieillissement de la population, on observe que ce phénomène des logements loués ou acquis par des associations, installant des populations étrangères totalement inadaptées et aucunement aidées, y compris de jeunes hommes seuls, produit de graves troubles de voisinages. Quoi de commun entre un jeune Africain sans travail, qui ne peut qu'inviter ses amis du pays d'origine à le rejoindre le soir autour d'un verre et de la musique dans son petit logement, et un père de famille voisin qui doit se lever tôt pour travailler et assurer le devenir des siens? On irait que la municipalité use de tous les moyens pour nuire au quartier. 

L'ALMA, LE MODÉLE DE LA PRISE DU POUVOIR PAR LA DÉLINQUANCE 

Cette absence d'analyse et de simple humanité est l'un des péchés capitaux de la municipalité Piolle. L'installation de la délinquance à domicile rend impossible son délogement. L'Alma n'est-il pas le modèle de ce développement-là qui menace toute la ville? Après avoir pris le pouvoir dans le quartier la délinquance règne par la peur, l'argent et personne ne peut plus la dénoncer même anonymement ,car la pénétration est telle, qu'il sera reconnu. 

UNE PANOPLIE D'ACTIONS EST à PORTÉE DE MAIN

Même un police renforcée de centaines d'hommes, même une justice qui ne serait plus laxiste, même des places de prison disponibles ne permettraient pas de traiter le problème que subit Grenoble. Le premier responsable est le Maire. Il doit d'abord cesser ses appels d'air aux populations en difficultés et se consacrer à celles qui sont déjà dans nos murs. Il doit revoir sa politique d'attribution de logements irresponsable que poursuivent après lui Elisa Martin , Présidente d'Actis et Barbara Schuman (Verts/FI) Présidente de Grenoble-Habitat. Engager des procédures d'expulsion à l'égard des dealers condamnés, supprimer les aides facultatives à toutes les familles qui participent à la délinquance, habiliter tous les agents publics volontaires afin qu'ils puissent dresser procès-verbal au premier acte d'incivilité.

UNE POLICE ARMÉE, UN PC OPÉRATIONNEL DERRIÉRE LES CAMÉRAS

Bien entendu Grenoble a besoin d'une police armée, d'un réseau de caméras relié à un PC opérationnel 24 h sur 24 étendu à toutes les communes volontaires permettant une intervention immédiate. En parallèle il faut cesser de densifier la ville, limiter à 25 % le logement social dans les nouveaux quartiers -il est de 50 % ou plus! -créer des espaces de sports et de respiration et engager des actions socio-culturelles de grande ampleur en sauvegardant ce qui existe comme la Papothèque au Lys Rouge. 

 

E.PIOLLE CONTINUE DE NARGUER LES GRENOBLOIS

Toutes ces propositions sont réitérées sans cesse au Conseil Municipal par le groupe d'opposition et Alain Carignon. Piolle demeure dans le déni, dans le refus complet. Il continue même de narguer les grenoblois en parlant sans cesse des " sécurités alimentaires, sanitaires, planétaires" qui seraient sa priorité. En martelant le mot " sécurité" accolé à ces préoccupations, pour bien faire entendre que la sécurité des personnes et des biens n'est pas son problème. 

LA MARQUE " GRENOBLE-ALPES" ABIMÉE PAR PIOLLE 

Mais au fur et à mesure que les statistiques nationales tombent et donnent de la ville cette catastrophique image, on peut penser qu'un nombre de plus en plus important de décideurs interviendra. La marque " Grenoble-Alpes" lancée par Christophe Ferrari ( PS repenti) avant les élections municipales peut elle exister sans réagir à ce qui la tue? 

UN ENVIRONNEMENT HOSTILE AU DÉVELOPPEMENT 

Car si les élus continuent à demeurer indifférents au sort des milliers de victimes de leur choix politiques indécents, peut être réagiront-ils un peu plus à une alerte de ceux qui tirent la ville et la Métropole vers le bon, dans un environnement de plus en plus hostile à leur développement.