SQUAT du 38 d’ALEMBERT: L’ULTRA GAUCHE CAMOUFLE SES OBJECTIFS
"Appelons-les Alan et Léo, mais avouons-le : c’est pour la forme. Parce qu’au fond, ils n’ont aucune envie d’être connus, identifiés, encore moins photographiés" écrit Isabelle Calendre ( DL) en présentant le squat du 38 rue d'Alembert qui vient de bénéficier de 340 000 € d'argent public pour que les 850 M2 de locaux soient mis à sa disposition après 7 ans d'occupation gratuite ( c'est à dire payée par le contribuable) . Désormais ils paieront un loyer de ... 330 € par mois avec un bail de 40 ans. Ils justifient l'anonymat parce que "l’important, ce n’est pas nous : c’est le collectif » assurent-ils ." Et on les croit sans mal" écrit la journaliste. Pas nous.
LE 38 : "ESPACE DE RESSOURCES POUR LES LUTTES ANTI-CAPITALISTES"
Il serait en effet souhaitable qu'une action prétendument publique de ces nouveaux Bisounours si on en croit l'article, soit portée par des citoyens identifiés, surtout quand elle est conduite grâce à l'impôt. Mais les anonymes cachent surtout leurs objectifs dont ils ne font étrangement aucun état dans cet article du DL. « Le 38 est un espace de ressources pour les luttes anti-capitalistes, anti-autoritaires « Sa dimension sociale « ne vise pas à seulement à servir de béquille à un monde brutal et sans pitié, mais aussi et surtout à s’attaquer aux causes de cette violence sociale « écrivaient les " anonymes " dans leur document de lutte pour l'occupation des locaux. Dans le quartier la traduction est connue: les riverains récalcitrants sont physiquement et publiquement menacés , les murs des modestes copropriétés rénovées sont recouvertes de slogans anti-capitalistes , les rideaux des commerçants aussi et leurs façades dès qu'elles sont repeintes .
LA SALETE ENDÉMIQUE DU QUARTIER
Il s'agit de lutter contre ces collaborateurs du système et la "gentrification " du quartier qui s'appauvrit au contraire, dont la valeur des biens chute en partie à cause de ce squat. La saleté endémique est dénoncée par la plupart des habitants et on n'a même vu un fidèle soutien de Piolle dans le quartier, Charlie Fert, se joindre au concert de protestation de la page " saccageGrenoble". L'insécurité, la prégnance des trafics , les balles tirées place Saint Bruno démontrent cette incontestable "gentrification" . Mais peu importe la vérité pour ces idéologues .
COURS BERRIAT : LA COLLECTIVITÉ CONTRAINTE DE RACHETER LES COMMERCES FERMÉS
La paupérisation est telle que le cours Berriat a été désigné le premier pour les acquisitions de commerces fermés qui ne trouvent plus acquéreurs par la foncière mise en place par les collectivités. L'abandon et l'incohérence de tous ces propos se vérifient quand on sait qu'au 101 bis du cours Berriat une villa avec jardin appartenant à la ville est fermée, murée depuis 7 ans. Mais Piolle se rend à Cannes cette semaine , au Mipim (le salon des professionnels de l’immobilier) où il a été chargé de présenter le projet écologiste pour le logement. Il est en effet aussi le mieux placé pour donner des leçons, après ses 6 années de Président d'Actis.
LES ANARCHOS-GAUCHISTES VEULENT L'ANONYMAT
"Si le 38 suscite encore des réserves, c’est que peu de gens, finalement, savent ce qui s’y passe réellement" écrit aussi Isabelle Calendre. Mais c'est ignorer le fonctionnement des anarcho-gauchistes qui agissent justement dans l'anonymat non pas pour protéger le collectif, mais pour se protéger de tout retour de bâtons. Contre qui Isabelle menacée de mort sur les murs de son propre immeuble peut elle porter plainte nommément quand elle à en face d'elle un collectif anonyme? Contre qui toutes ces copropriétés , ces commerçants souillés peuvent ils se retourner? Et puis qui sait ou s'abritent tous ces groupes de gauchistes anti républicains qui ont incendié deux gendarmeries, la salle du Conseil Municipal, l'église St Jacques, le centre culturel et scientifique , France Bleu Isère? La police est interdite au 38 rue d'Alembert ou au 106 rue des Alliés.
LA VIOLENCE POLITIQUE S'EMPARE DE GRENOBLE
A Grenoble l'ultra gauche dicte sa loi. On le voit avec les "antifas" et autres groupuscules :il s'agit par la violence de déterminer qui a le droit de parler. En disqualifiant " d'essstrême droite" quiconque porte une pensée hors du cadre défini par la gauche. La manifestation "contre les idées d'extrême droite" récente a été la caricature de cette prise en mains de la ville: les traces sur les murs par les tags qui ont sali toute la ville ancienne ont démontré que cette domination ne connaissait pas de limites et entendait montrer qu'elle ne craignait rien de la municipalité. Evidemment tous les squats anonymes peuvent être des "espaces de ressources " pour ces mouvances ou être eux-mêmes ces mouvances. D'ou l'anonymat. Ce n'est pas un hasard si Clément Chappet, candidat (LR) dans la 3 eme circonscription a été roué de coups place Saint Bruno par un militant d'extrême gauche. Cette violence est très concrète mais elle n'émeut guère, car dès que le mot "gauche" apparait dans l'action, tout est pardonné par essence.
38 D'ALEMBERT: AUX TRIBUNAUX DE TRANCHER
Sur le 38 d'Alembert il faut croire qu'il "suscite encore des réserves" puisque Brigitte Boer, Conseillère Municipale et Clément Chappet ont demandé à Me Thierry Aldeguer, avocat spécialisé de déposer un mémoire auprès du tribunal administratif afin d'annuler ce bail inique de 40 ans accordé à un groupuscule pour une opération dépourvue d'intérêt public local est qui n'a évidemment donné lieu à aucune mise en concurrence, ce qui est dans la méthode municipale pour les amis: fête des tuiles, Flaubert...
Le dossier n'est donc pas clos. Installer pour 40 ans un groupe d'action politique qui détériore tout un quartier, qui combat tout ce qui ne lui ressemble pas, aux frais du contribuable et sans débat pose en effet question. Puisque Piolle n'a pas voulu y répondre, ce sera très certainement aux tribunaux de trancher.