MOIS SANS ALCOOL : FAITES CE QUE JE DIS PAS CE QUE JE FAIS

Pas d'alcool en janvier... sauf celui d'Eric Piolle ?

Lors du Conseil Municipal de décembre, la ville a adhéré à la campagne « dry January », qui vise à promouvoir un mois de janvier sans alcool pour sensibiliser aux risques. Une nouvelle opération de comm’ pour Eric Piolle.

ERIC PIOLLE EN RETARD

Depuis les années soixante, la progression d’alcool diminue chez les français. Nous sommes passés de 26 litres par an par habitant en 1961 à moins de 12 litres en 2017. L’opération « dry January » est quant à elle connue par déjà 4 français sur 10, et ceux qui sont informés y sont en majorité favorables. Il n’en fallait pas plus à Eric Piolle pour se saisir d’un moyen facile de communiquer en allant dans le sens du vent.

MAUVAIS TIMING POUR LES COMMERCES

On peut tout de même s’interroger sur le choix du timing. En pleine crise qui a durement fragilisé les commerces et notamment les bars, Eric Piolle va demander aux Grenoblois de ne pas consommer en janvier. Alors que nombre de commerces n’ont pas le droit à un autre coup de mou si ils veulent pérenniser la reprise. On reconnait bien là la déconnexion complète de la Municipalité vis-à-vis des acteurs économiques de proximité.

En décembre, E. Piolle béat d'admiration chez un caviste grenoblois... qui ne devrait pas vendre en janvier selon ce qu'il prône ?

"UNE BELLE BÊTISE"

Un cafetier interrogé par le Dauphiné Libéré à propos de l'initiative de la Mairie ne s'y trompe pas. "Laissons aux gens le choix de faire leur vie (...) en cette période de pandémie et de restrictions où nous avons du mal à faire revenir notre clientèle, je ne pense pas que ce soit opportun". Résumé limpide d'EELV et du système Piolle : aucune considération pour les acteurs économiques locaux, et la tentation d'imposer ses vues idéologiques au détriment de la liberté de chacun. 

UNE OPÉRATION DE COMM’

Tout ça pour ce qui ne sera qu’une nouvelle opération de comm’ municipale. La ville adhère à cette campagne pour la « modique » somme de 5000 euros, mais aucun véritable plan d’actions n’est à l’ordre du jour… hormis des documents accessibles en ligne et des affichettes. Interpellé par Brigitte Boer (Groupe d’Opposition) lors du Conseil, Eric Piolle n’a pas apporté de réponses sur les actions concrètes qu’il compte engager pour prévenir des risques de la consommation excessive d’alcool.

PAS DE NOUVELLES ACTIONS

Dans le Dauphiné Libéré, Pierre-André Juven (adjoint en charge de la santé) explique que "plusieurs actions, d'ordre symbolique, étaient prévues". Il ne s'en cache même pas : la Municipalité est dans l'incantation et le symbole. L'action qu'il qualifie de plus importante est de "reconduire les budgets pour la politique de réduction des risques". Au royaume de Piolle, faire comme avant en reconduisant un budget vaut bien une débauche de communication à 5000 euros.

JANVIER SANS ALCOOL… SAUF CELUI D’ERIC PIOLLE

En décembre 2019, alors en pleine campagne électorale, Eric Piolle inaugurait son local… et la micro brasserie à l’intérieur. Tout au long du mois de janvier 2020, sa liste a fait la promotion des bières « Grenoble en Commun ». Pas de mois sans alcool lorsqu’il s’agit de duper l’électeur !

De la bière pour attirer le gogo. Pas de "mois sans alcool" en campagne électorale.

Eric Piolle n’est par ailleurs pas le dernier pour promouvoir la consommation d’alcool tout au long de l’année sur les réseaux sociaux. Les Grenoblois, eux, devraient s'en passer en janvier !

Le mot "bière" revient souvent dans les tweets qui relatent la campagne aux primaires d'E. Piolle...

 

BIENTÔT LE MOIS SANS CANNABIS ?

On notera également que si la consommation d’alcool a baissé toutes ces années, celle de cannabis reste à un niveau stable. Eric Piolle a affirmé à de multiples reprises vouloir progresser vers la légalisation du cannabis, malgré les conséquences de celui-ci sur la santé notamment des jeunes. Il justifie sa position notamment en expliquant que cela permettrait davantage de prévention. Mais pendant ce temps, il appelle au boycott de l’alcool en janvier. En suivant le raisonnement, on se dirigerait donc vers un cannabis légalisé pour organiser des mois… sans cannabis ?

Vivement que la ville de Grenoble paye 5000 euros pour ensuite participer au mois sans cannabis...

UNE OPÉRATION ANNONCIATRICE DE L’ANNÉE À VENIR

Cette nouvelle opération de communication pour entamer 2022 préfigure bien ce que va être l’année « capitale verte ». Eric Piolle et sa Municipalité comptent poursuivre ce qu’il font depuis 7 ans : de la communication et de l’esbroufe pour étouffer leur absence d’actions et de résultats. Et les Grenoblois trinquent !

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