É. PIOLLE TRÉS MALMENÉ au CONSEIL MUNICIPAL

 

"Pour la première fois dans l'histoire de la ville de Grenoble, un Maire a refusé de recevoir ses agents". L'intersyndicale avait tenu à venir s'exprimer à l'ouverture du Conseil Municipal pour dire en face à Éric Piolle ce que les employés municipaux pensaient de lui. Le malheureux Pierre Mériaux (Verts/Fi) Adjoint au personnel ramera plus tard dans le débat afin de désigner la vilaine droite comme responsable de tout. Sauf que le personnel pointait clairement les Rouge/Verts grenoblois comme inaptes à tout dialogue social sérieux. La majorité s'est d'ailleurs divisée sur la délibération concernant le temps de travail: seuls 15 d'entre eux l'ont votée, Éric Piolle indiquant qu'il "ne fallait pas y voir une fracture politique..." 

É. PIOLLE MALMENÉ SUR TOUS LES SUJETS D'ACTUALITÉ

Ça commençait mal pour le Grand Timonier malmené ensuite par des questions orales de l'opposition sur tous les sujets d'actualité. Le "mois décolonial",  la malpropreté de la ville, la gestion des camps de Roms, des squats qui pullulent dans la ville... tout y est passé: "L’arc n’a rien d’humaniste, nous sommes dans le pire du cynisme politique" a lancé Nicolas Pinel à Éric Piolle. Lui rappelant les HLM vides et chauffés à Villeneuve qui auraient pu servir d'accueil provisoire pour les populations en difficultés. 

É. MARTIN à É. PIOLLE : "DIS LUI FUCK" 

L'énervement se lisait sur les bancs de la majorité municipale en difficultés. Élisa Martin qui siège à coté d'Éric Piolle a bien représenté celle-ci en termes de respect, d'élégance et de contrôle des nerfs pendant que Nicolas  Pinel s'exprimait . Elle a bruyamment conseillé à Piolle : "dis lui FUCK".  Mais c'est "l'essstrême droite nauséabonde" qui abaisse le débat politique et attise la haine. D'ailleurs Éric Piolle écrit au Président de la République pour dénoncer ses comportements....

N. PINEL DÉNONCE AU DÉBUT LA DERNIÈRE DÉLIBÉRATION 

Le même Nicolas Pinel a mis le couteau dans la plaie en informant, au début du Conseil, qu'Éric Piolle avait mis à la fin du Conseil, la dernière délibération, la 107, lui accordant la "protection fonctionnelle", à savoir payer un avocat pour le défendre devant le tribunal correctionnel le 1er mars prochain ou il comparait pour soupçon de favoritisme. En avertissant que le groupe d'opposition déposerait un amendement pour demander qu'Éric Piolle rembourse s'il est condamné....

É. PIOLLE LIT LES NOTES SANS CONVICTION 

Ça continuait mal pour le Grand Timonier.  Il lisait ses notes de façon monocorde, avec les mêmes attaques personnelles contre Alain Carignon, auxquelles il ne croit visiblement pas lui-même. On a entendu, à un moment ou il égrenait laborieusement les avancées sociales depuis le début du siècle dernier, qu'en 1919 on était passé à "la semaine de 8 h". Visiblement pas troublé de dire cela, prouvant bien le complet détachement qui sépare ce qu'il dit de ce qu'il pense. 

 

UN BUDGET "INSINCÈRE"

Mais c'est sur le budget que la farce tourne au tragique. De fausses recettes, des dettes prévues non inscrites. Le budget est un faux (1). "Insincère" pour beaucoup d'élus.  Christophe Ferrari le Président de la Métro a annoncé qu'il n'était pas question d'acheter pour ... 45 Millions d'€ les actions de la ville de "Grenoble-Habitat".  Or Éric Piolle a déjà inscrit 17 Millions d'€ de recettes en 2022. La dette de l'eau de la ville (7,2 millions d'€) n'est pas inscrite non plus. Avec ces faux l'épargne nette de la ville serait négative ! Éric Piolle a subi les attaques renouvelées, les questions et ses élus (Vincent Fristot, Klauss Habfsat, Gilles Namur...) ramaient eux en défense sans convaincre personne. Hakim Sabri, l'Adjoint aux Finances (Verts/Ades) à jugé "la charge violente" et s'est défendu lui-même affirmant ne pas être "un menteur".

É. PIOLLE CONTRE L'ALCOOL ATTIRAIT LES JEUNES AVEC LA BIÈRE 

Alors qu'Eric Piolle vantait le fait que la ville s'associait à la com' du mois de janvier sans alcool, Brigitte Boer, Conseillère Municipale d'opposition,  lui rappelait qu'il avait fait campagne en attirant les jeunes à son local par la distribution de ... bière. Bref c'était sa fête. Pendant le Conseil Municipal, les grenoblois apprenaient que les élèves seraient encore privés de cantines aujourd'hui mardi. Toujours ce haut niveau de service aux parents d'élèves...

 

N. BERON-PEREZ (PCF) : "LE DÉBAT SUR GRENOBLE-HABITAT N'A PAS EU LIEU à la VILLE..."

Mais sur tous les sujets la majorité flanchait : ainsi Isabelle Peters (Verts/FI) interpellée balbutiait sur la concertation demandée par les habitants de l'avenue Washington "qu'elle se fera mais aujourd'hui je ne sais pas quand".  Nicolas Beron-Perez, l'Adjoint ( PCF) au logement a aussi jeté un froid au détour d'une réponse qui démentait tout le verbiage de Piolle : "concernant Grenoble-Habitat, le débat n'a pas eu lieu à la ville de Grenoble". C'est dire que le conflit est ouvert dans la majorité  Rouge/Verts sur ce dossier en même temps que contre la Métropole.  L'une des principales fausse recette du budget, pour laquelle l'opposition a saisi le Préfet de l'Isère. Il va y avoir du sang sur les murs. Financièrement le destin de Grenoble est très menacé. 

( 1) Nous reviendrons sur le budget de l'illusionniste 

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