ÉCOLES : PARENTS ET ÉLÈVES VICTIMES de la GRANDE DÉSORGANISATION

La grève et ses conséquences sur la fermeture des cantines scolaires auront marqué durablement les esprits. Les parents d’élèves ont mesuré la désorganisation du secteur scolaire. Pendant des jours et des jours ceux qui travaillent et ne savent pas comment gérer leurs enfants pendant la pose de midi ont été mis en difficultés souvent la veille, sans solution. La municipalité s’avère incapable d’instaurer un simple service de garderie!

"CE SONT LES PARENTS QUI TRINQUENT "

En vidant le précédent trop mauvais, Fabien Malbet (Verts/FI), mettant à sa place une vétéran, Christine Garnier (Verts/Ades) élue du clan Avrillier depuis 1995 (!) dans le secteur scolaire, Piolle a simplement placé un pion répétant les éléments de langage.  Mais ne résolvant rien. Le service minimum n’est plus assuré aux élève et les parents doivent en supporter les conséquences. « Ce sont les parents qui trinquent » affirme l’un d’eux au DL (6/11/21) «  cela nous met dans une posture compliquée vis à vis des employeurs ».

LE PLAFOND DU RESTAURANT SCOLAIRE AU BORD de L'EFFONDREMENT

On se souvient du restaurant scolaire de l’école du Jardin de Ville : Les parents d'élèves considèraient que leurs enfants étaient en danger car les plafonds de l'immeuble d'Actis, présidé alors par É. PIolle -qui abrite la cantine scolaire- menaçaient  de s'effondrer. En plein centre-ville de Grenoble !

"CE N'EST JAMAIS DE LEUR FAUTE, TOUJOURS CELLE DES AUTRES"

Mauvaise gestion des bâtiments, mauvaise gestion du personnel par une absence de dialogue social dénoncée par les syndicats, mauvaise gestion du périscolaire pour lequel « il manque beaucoup d’animateurs dans les services et les élus disent qu’ils ont du mal à recruter. Mais de toute façon ce n’est jamais de leur faute, toujours celle des autres » résume dans le même DL Jérôme Savignac (CGT) . Les oreilles de l’ex Inspecteur du Travail,  Pierre Mériaux (Verts/FI) toujours à la tête des luttes sociales,  doivent chauffer. Son arrogance a souvent été mouchée par le personnel communal qui envahit régulièrement le Conseil Municipal. Il  confirme à Jean-Benoit Vigny dans le «  Dauphiné «  qu’il fait tout bien, que rien n’est de sa faute. Avec eux on n’est jamais déçu.

LE VANDALISME ATTEINT DE PLUS EN PLUS D'ÉCOLES 

A cette incompétence s’ajoute la paralysie devant le vandalisme qui atteint  de plus en plus d’écoles. Ces derniers jours c’étaient les écoles Paul Bert, Colonel Driant, Bizanet qui étaient cambriolées. Après Nicolas Chorier, Elisée-Chatin, Clémenceau… Les enseignants et les élèves sont déstabilisés par cette insécurité endémique qui atteint aussi les écoles. Quand on fouille on comprend bien que c’est très profond : « Ça ne me surprend pas «  explique Damien, un parent d’élèves de Nicolas Chorier (DL du 4/12/21)

UN PARENT : "DANS LA LIGNÉE DE TOUT CE QUI SE PASSE DANS LA VILLE"

"Quand on voit qu’il y a un point de deal à 300 mètres et que rien ne se passe ». Cet ancien Londonien va encore plus loin : « C’est Grenoble en général qui m’inquiète. Cela fait deux ans que l’on est ici avec ma femme et on trouve que c’est dans la lignée de tout ce qu’il se passe dans cette ville ».

 

 

Du côté du corps enseignant et de la direction, l’intrusion dans l’enceinte de l’école n’étonne guère. « On a déjà retrouvé des jeunes en train de jouer dans la cour alors que l’école était fermée. Ils avaient escaladé le portail », relate Marlène Barthelet, la directrice. Ici c’est Grenoble.

C.GARNIER (Verts/Ades) REFUSE TOUJOURS LES CAMÉRAS DEVANT LES ÉCOLES 

L’inévitable Christine Garnier reconnaît « qu’on a une fragilité » (!) avec les écoles mais «  questionnée sur la possibilité d’installer des caméras de vidéosurveillance aux abords des écoles, Christine Garnier répond que cette solution n’est, pour l’heure, pas envisagée«  explique le DL.  Pas question de remettre en cause les dogmes du Grand Timonier. Les écoles demeureront à portée des voyous.

LA NATATION, MATIÈRE OBLIGATOIRE N'EST PLUS ASSURÉE 

Cette insécurité s’ajoute aux graves manquements municipaux de la part de la majorité municipale qui vient de signer une charte dans laquelle elle se déclare «  amie des enfants » et dont l’école est la priorité. Qu’est-ce que ce serait si ce n’était pas le cas ! On a appris que la natation, matière obligatoire des programmes scolaires n’est plus assurée à tous les élèves grâce aux décisions si délicates de fermer des piscines telles les Iris et Vaucanson. Faute d’entretien.

"IL FAUT RELANCER 3 OU 4 FOIS POUR UN CHANGEMENT D'AMPOULE" 

La longue plainte des directeurs d’écoles n’aura servi à rien. :  « deux ans pour revoir le processus de gestion des écoles" (2014/2016)  avaient ils dénoncé dans le DL. « on a les mêmes problèmes qu’avant. Il faut toujours relancer trois à quatre fois pour un remplacement d’ampoule. Autre exemple : l’an passé, il a fallu à un directeur attendre quatre mois pour obtenir le remplacement du téléphone fixe de l’école qui ne marchait plus ! «  Pourtant "les conclusions auxquelles nous étions arrivés n’étaient pas difficiles à mettre en place «  disaient les directeurs d'écoles. Trop simple, trop basique pour le Grand Timonier visionnaire.

Pourquoi traiter les problèmes simples alors qu’on peut prétendre avoir des solutions pour les questions très lointaines sur lesquelles il ne sera jamais jugé ?

 

 

LE CONSEIL DE CORNÉLIE GEMOND "INTERPELLE SUR LES NOMBREUX DYSFONCTIONNEMENTS"

Le récent compte rendu de la réunion des parents d’élèves de l’école Cornélie Gémond, le 8 novembre, confirme l’abandon réel des écoles. Il «  interpelle la ville de Grenoble sur les  nombreux dysfonctionnements évoqués en réunion. »

« Les classes sont toutes pleines dès la rentrée (28 élèves), en raison du grand nombre de dérogations accordées. Les éventuels élèves qui emménageraient sur le secteur en cours d’année seraient obligés d’être scolarisés dans d’autres écoles du quartier »

PRÉSERVER LE RÔLE d'ÉCOLE DE QUARTIER 

Et d’ajouter : «  L’équipe enseignante déplore cette situation, de même que les parents délégués présents. L’équipe enseignante insiste sur la difficulté à obtenir de la Ville de limiter ce nombre important de dérogations et d’imposer des critères plus stricts (...) les parents délégués s’interrogent sur la pertinence d’une telle proportion d’élèves extérieurs au secteur dans le groupe scolaire (50 % en élémentaire). Ils souhaitent interpeller la Ville quant à la possibilité de répartir la section internationale arabe sur plusieurs groupes scolaires, afin de préserver le rôle d’école de quartier. »  

"NON REMPLACEMENT DES AGENTS ABSENTS "

S’agissant de la grève  «  L’équipe enseignante et les parents délégués attirent l’attention de l’élue sur le lien entre les grèves des ATSEM et la dégradation de leurs conditions de travail : journées alongées et davantage morcelées depuis le changement de rythmes scolaires, non-remplacement des agents absents, équipements vieillissants non entretenus, etc. « 

"DES AGENTS DU PÉRI SCOLAIRE EN SOUS EFFECTIF "

Ils «  alertent sur le non-remplacement de ces personnels lors d’absences, entraînant la dégradation des conditions de travail de l’ensemble des membres de la communauté éducative : élèves, enseignants, ATSEM. Le protocole prévoit le remplacement systématique d’un ATSEM à partir de 7 jours d’absence. Cette mesure n’est pas respectée. De même, les agents encadrant le périscolaire sont souvent en sous-effectif. Il arrive que le taux d’encadrement à la cantine atteigne 1 adulte pour 24 élèves.  

" INQUIÉTUDE QUANT à la SÉCURITÉ DES ÉLÈVES" 

Les parents délégués expriment leur consternation et leur inquiétude quant à la sécurité des élèves et le bon fonctionnement de l’école. Ils estiment que la Ville engage sa responsabilité en échouant à respecter les taux d’encadrement légaux. »

 

"INERTIE, INADÉQUATION ENTRE LES BESOINS ET LES INTERVENTIONS, DÉLAIS INDÉCENTS..."

Mais ce n’est pas fini : «  L’équipe enseignante expose la difficulté à communiquer avec la Ville au sujet des travaux indispensables à l’école. Inertie, inadéquation entre les besoins et les interventions réalisées, délais indécents, interventions intrusives et insécurisantes pour les enseignantes et les élèves... Les exemples se multiplient :

" CHASSES D'EAU NON FONCTIONNELLES " 

- "Chasses d’eau non fonctionnelles dans les toilettes de la classe de PS depuis des années. Le manque de débit d’eau oblige les adultes à verser des sauts d’eau dans les toilettes pour l’évacuation.
- Fuites récurrentes sur le toit dont le caractère d’urgence a été complètement négligé par les services de la Ville

"VITRE CASSÉE A HAUTEUR D'ENFANT" 

- "Vitre cassée à hauteur d'enfant dans la salle de motricité, "réparée" après un délai important avec du scotch.
- "Stores non occultants installés sur les vitres de la salle de motricité alors que la directrice avait expressément demandé des stores occultants pour la sieste. Les enfants dorment en plein jour ! L’installation de ces stores a pris des mois, n’est pas conforme au besoin et se révèle défaillante, les stores étant impossibles à remonter et les ficelles déjà hors d’état (après 6 mois d’utilisation).

" UNE SEULE PRISE DE RÉSEAU INFORMATIQUE POUR TOUTE L'ÉCOLE"

- "Pauvreté de l’installation informatique, l’école étant pourvue d’une seule prise réseau ne permettant pas à plusieurs personnes de se connecter en même temps à Internet. Pas d’ordinateurs dans les classes, les enseignantes doivent utiliser leurs ordinateurs personnels pour travailler. Le vidéo projecteur a été acheté avec l’argent de la Coopérative Scolaire.

" MAUVAIS ENTRETIEN DE L'ENSEMBLE DES ÉCOLES DU CENTRE VILLE"

L’équipe enseignante témoigne du mauvais entretien de l’ensemble des écoles du centre-ville. « 

 

 

" LA FUITE DES ENSEIGNANTS VERS d'AUTRES COMMUNES"

Enfin « L’équipe enseignante se positionne en désaccord avec la semaine de 4,5 jours. Elle regrette que la reconduite pour 3 ans de ce dispositif ait été décidée sans consultation de la communauté éducative. Elle constate que le passage de 4 jours à 4,5 jours a contribué à détériorer les conditions de travail des ATSEM et provoque la fuite des enseignants vers les autres communes restées à 4 jours.« 

"LA VILLE AMIE DES ENFANTS "SELON PIOLLE 

N'en jetez plus. Vous êtes à Grenoble, ville »amie des enfants » qui a signé une énième charte pour endormir les médias , dont le Maire rappelle chaque fois qu’il parle que les écoles sont sa priorité. Les médias ne descendent malheureusement guère à ce niveau d’information. Pourtant les comptes rendus des conseils d’écoles – des conseils dont les élus de l’opposition ont été systématiquement exclus- sont accessibles . Les parents d’élèves aussi.

ILS MANQUENT à LEUR DEVOIR DANS UN SECTEUR CLEF 

Dans ce secteur également le réel est en train de monter à la surface. Le cumul des dysfonctionnements, des manquements, du mépris et du refus de prendre en compte toute proposition qui ne vient pas d’eux, devraient conduire nos Rouge/Verts locaux à subir plus que des déconvenues. En manquant à leur devoir élémentaire dans un secteur clef, ils le méritent.

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