LE CO-AUTEUR DU PAMPHLET D’AVRILLIER DÉZINGUE PIOLLE

« Éric Piolle incarnait l'espoir d'un changement d'approche politique. Mais, (…)  nombre des promesses écologistes sur l'environnement, la démocratie et la solidarité se sont envolées » .

LE CO-AUTEUR DU PAMPHLET ANTI-CARIGNON DÉZINGUE PIOLLE

Le diagnostic signé Philippe Descamps  qui vient de paraitre dans « le Monde diplomatique « (30/11/21) sonne comme une oraison funèbre pour le malheureux Piolle. Venant du co-auteur du pamphlet anti-Carignon plus que caricatural, co-écrit avec Raymond Avrillier, cette charge globale va faire beaucoup de mal au Grand Timonier.

LA QUASI TOTALITÉ DU BILAN EST UN ÉCHEC 

Ce qu'avait terriblement décrit pour le seul secteur de la culture Frédéric Martel (France Culture) est étendu à la quasi totalité du bilan Piolle.  Emanant de son camp et du centre même de son dispositif, elle est mortelle pour le Grand Timonier.

QUI AURAIT EMPÊCHÉ PIOLLE SUR LA DÉMOCRATIE LOCALE ?

Certes Philippe Descamps, qui veut épargner ses amis, relativise ces échecs cuisants en évoquant la sempiternelle « réduction des dotations de l’Etat » ou «  le transfert des compétences à la Métropole «  mais on ne voit pas en quoi, par exemple,  elles auraient empêché Piolle de progresser sur la démocratie locale ? D'ailleurs il le reconnait plus loin. 

P. DESCAMPS PARTICIPANT de L'INTÉRIEUR AU CLAN AVRILLIER

Philippe Descamps qui a participé  de l’intérieur aux montages du clan Avrillier sait très bien ce qu’il en est de la « démocratie locale «  pour les Rouge/Verts qui ne veulent aucunement partager le pouvoir. Quand à la Métro Piolle y est au pouvoir avec ses amis bien installé depuis 7 ans et l’a co-gérée 13 ans avec le PS… Il y exerce l'essentiel des compétences. 

 

"LES REVERS S'ACCUMULENT"

Mais malgré sa bienveillance il est bien contraint de constater que « les revers s’accumulent :  son expression souvent confuse lors des débats télévisés ne lui a valu qu'une modeste quatrième place lors de la primaire désignant le candidat écologiste à l'élection présidentielle. Par ailleurs, le 1er mars prochain, il est cité à comparaître devant le tribunal correctionnel de Valence pour des soupçons de favoritisme dans l'organisation de la Fête des tuiles  (…). Ces marchés d'environ 300 000 euros furent attribués sans publicité ni mise en concurrence à une association proche de la nouvelle équipe municipale. Considérant que ce projet entrait « dans le champ de la création artistique », la ville avait choisi d'appliquer une procédure d'achat que conteste vertement la chambre régionale des comptes, soulignant les « réserves très fortes » des services internes. Enfin, il a échoué dans sa tentative de prendre le contrôle de la métropole de Grenoble, où il souhaitait faire élire comme président son poulain, M. Yann Mongaburu « 

DES FAITS CRUELS AVEC L'ACCORD D'AVRILLIER 

Si ce n’est «  Grenoble, le Changement » ça y ressemble. On voit mal Philippe Descamps, journaliste militant, qui a tenu la plume à deux mains avec Raymond Avrillier,  rappeler ces faits cruels sans que son alter-égo n'accorde  son imprimatur. 

LA TRAHISON DE PIOLLE SUR A 480

Sans rappeler que Piolle avait fait figurer dans son programme le refus de l’élargissement de A 480, Philippe Descamps développe largement la trahison de Piolle sur ce sujet sur lequel Raymond Avrillier a souvent fait connaître en privé son désaccord. « Plus fâcheux » écrit Philippe Descamps : « l'élargissement de l'autoroute A480 » citant  «  une centaine de scientifiques locaux qui alertaient : « Ce projet est en contradiction totale avec l'ambition de réduction des émissions de gaz à effet de serre aux niveaux national et mondial, et les enjeux environnementaux locaux (qualité de l'air, bruit). »

LE DÉRISOIRE BUDGET VOIRIE POUR LE VÉLO 

Et de conclure à ce sujet : «  cet investissement de l'État dans l'agglomération  -le plus important de la dernière décennie- représente 380 millions d'euros avec l'échangeur du Rondeau. En augmentant de 50 % la capacité d'un « aspirateur à voitures », il rend dérisoire le budget voirie pour le vélo du mandat : 24 millions. »

L'ÉCHEC DU PLAN DE DÉPLACEMENT URBAIN 

D’ailleurs «  Le plan de déplacement urbain voté avec ses alliés de gauche ne prévoit qu'une baisse de 6 % des kilomètres parcourus en véhicule motorisé entre 2015 et 2030. Par comparaison, la circulation routière a baissé de 37 % à Paris entre 2004 et 2019 ... « 

UNE ANALYSE FÉROCE ET LUCIDE

On reconnaît la patte de cette  analyse féroce, lucide,  cruelle qui vient de la gauche de la gauche, celle que Piolle courtise avec le sociétal, derrière laquelle il court et qui le laisse de plus en plus tomber.

AUCUNE LIGNE DE TRAM PENDANT LE MANDAT 

Et de citer aussi M. Emmanuel Colin de Verdière, président de l'Association pour le développement des transports en commun, voies cyclables et piétonnes (ADTC). I qui ramène sur terre les envolées fumeuses  de Piolle/Mongaburu sur les transports collectifs :  « Nous regrettons qu'il n'y ait pas eu de nouvelle ligne de tram pendant ce mandat. Au minimum le prolongement du tram E vers Pont-de- Claix Il y a bien un projet de télécabine urbaine, mais il ne nous paraît pas prioritaire, car il ne transporterait pas autant de personnes. »

LA FARCE DE LA SUPPRESSION DE LA PUBLICITÉ

Philippe Descamps démonte aussi la farce de la publicité qui aurait disparu de Grenoble :«  Autre entorse aux promesses, qui fait grincer des dents : La publicité dans l'espace public a été supprimée, ce qui a contribué à transformer la ville », écrit M. Piolle dans son livre publié dans la perspective de la primaire  (…)  Debut 2019, le syndicat mixte des transports en commun, présidé par M. Mongaburu, signait un nouveau contrat de concession de douze ans avec ce groupe mondial, pour 1 100 Abribus publicitaires. Le règlement local voté dans la foulée autorisait les supports lumineux, une trentaine d'écrans numériques, mais aussi des dérogations à l'interdiction dans le périmètre du site patrimonial remarquable de Grenoble. «

"UN CADEAU INESPÉRÉ POUR JC. DECAUX" 

Et d’ajouter perfidement : » Pour JC Decaux, c'est un cadeau vraiment inespéré. En bons annonceurs, ses représentants disent partout : “Même à Grenoble, ils acceptent.” »

L'IMPASSE SUR LES DOSSIERS IGNORÉS PAR LA MUNICIPALITÉ

Le «  journaliste «  engagé rappelle que » les écologistes ont toujours placé les questions de démocratie au cœur de leurs programmes »  et vante «  le succés des budgets participatifs «  c’est à dire ces WC à éoliennes (110 000 €) ou ces toilettes séches (50000 €) qui ne fonctionnent pas pendant que la natation scolaire n’est plus assurée et que les équipement sportifs ne sont plus entretenus, que les quartiers populaires  sont privés de tout.

L'ÉCHEC CUISANT DES COURROIE DE TRANSMISSION 

Philippe Descamps se garde bien d’informer sur les «  Conseils Citoyens indépendants » , un échec cuisant , œuvre de la secte Avrillier qui les a investis pour être une courroie de transmission directe de la majorité municipale. Tellement grossière qu’ils n’ont réuni au total au mieux de leur forme que 50 grenoblois dont 40 de l’Ades et assimilés. Ils portaient la parole des grenoblois sur le contrôle au faciès , la légalisation du cannabis ou la politique du vélo. Une caricature.

LES UNIONS DE QUARTIER ONT RÉSISTÉ

Il  est bien contraint de relever le sort réservé aux Unions de Quartiers indépendantes mais sans expliquer que les Conseils Citoyens à la botte avaient pour objet de les contourner et de les asphyxier. Philippe Descamps connaît trop le système de l’intérieur pour le dévoiler complètement.

"IL A BLOQUÉ LA VOTATION SUR LES BIBLIOTHÈQUES"

Se moquant  tout de même de la Tartufferie Piollesque, ce qui permet de mesurer ce qu'il est devenu pour eux : «  Pendant la campagne de la primaire, M. Piolle a redit son intérêt pour les référendums. Pourtant, aucun des trois envisagés dans sa ville n'a abouti. (…)  il relevait de sa responsabilité de concevoir un cadre de votation qui ne soit pas juridiquement précaire. C'est lui encore qui a bloqué la votation réclamée par un collectif contre la fermeture de plusieurs bibliothèques lors du conseil municipal du 10 juillet 2017. « 

PIOLLE à SINGAPOUR : LES CONTORSIONS de DESCAMPS

Il se contorsionne ensuite sur Piolle actionnaire à Singapour et ne se risque pas à informer les lecteurs du «  Monde Diplomatique «  de toutes les données vérifiées, révélées par Vincent Peyret, l’auteur du «  Vide à moitié vert ».

« L'activité de cette entreprise a suscité des interrogations  «  écrit Philippe Descamps et on se gondole  à imaginer ce qu’il écrirait d’un Maire de droite actionnaire à Singapour !

l'ANTI BANQUE VIT DES BANQUES DES PARADIS FISCAUX   

Il se contente de décrire le fossé abyssal entre la posture anti-banque de Piolle et son actionnariat dans une société qui n’a que les banques, y compris dans les paradis fiscaux, comme clients : «  Pendant sa première campagne, en janvier 2014, Éric Piolle dénonçait « une ville sous l'emprise de la spéculation immobilière ». Il rebaptisait « rue BNP Paribas. Une fois maire, il inaugurait le Central Plaza, un bâtiment construit par la même filiale. Plus étonnant encore, la BNP Paribas apparaît comme un intermédiaire-clé de la société Raise Partner, cofondée par M. Piolle en 2001 et dont son épouse est toujours salariée. Cette banque a recueilli notamment les fonds permettant à la société grenobloise d'être renflouée par une société du même nom immatriculée... à Singapour «. La Tartufferie sent vraiment mauvais. 

RIEN SUR LES SUBVENTIONS PUBLIQUES PERÇUES PAR SA SOCIÉTÉ

Mais rien sur les subventions publiques et avances remboursables perçues et non remboursées, rien sur le programme municipal qui interdit   de travailler avec une banque qui a une filiale dans un paradis fiscal, rien sur la signature par Piolle de la charte «  Roosevelt 2012 «  qui engage tous les signataires sur l’honneur à n’avoir aucun rapport avec un paradis fiscal.

F. MAHREZ FAIT RESPECTER LA CHARTE ROOSEVELT 2012...

Son amie Florence Mahrez, elle même Vice présidente d’une société de panneaux photovoltaïques qui obtient tous les marchés publics, est chargée de faire respecter la charte ...

Raymond AVRILLIER SAVAIT EN SOUTENANT PIOLLE

Aller plus loin pour Philippe Descamps poserait le problème du soutien initial de Raymond Avrillier et de sa participation à la victoire de Piolle. Ces faits étaient évidemment connus quand le groupuscule a décidé de faire de Piolle son candidat. On reconnaît la limite politique à ne pas dépasser pour que le château de cartes du mensonge ne s’effondre pas. D’ailleurs Éric Piolle n’est plus actionnaire révèle Descamps, c’est sa femme !

"LE PLAN D'AUSTERITÉ, MOMENT LE PLUS DRAMATIQUE"

Enfin le reportage revient sur «  le moment le plus dramatique du premier mandat, une sorte de « tournant de la rigueur » communal, rappelant celui de la gauche en mars 1983. Les écologistes décident alors de faire porter une partie importante des économies sur le personnel de la ville, en particulier dans la santé scolaire et les bibliothèques de quartier, deux conquêtes anciennes. Un casus belli pour l'intersyndicale « La force de cette vraie médiation culturelle inspirait d'autres réseaux de lecture publique en France, c'était à la fois des choix d'avant-garde comme le prêt d'œuvre d'art, et le rôle social, l'idée que nous devions aller vers les populations et pas l'inverse. Aujourd'hui, on a affaire à des gens dogmatiques avec une vision du privé. Ils n'ont pas de culture du service public, à l'image du maire et de sa directrice de cabinet qui viennent tous deux de Hewlett-Packard. »

.CULTURE : LA DÉFIANCE S'AVÈRE DÉSORMAIS PROFONDE "

Sans citer nommément le travail de Philippe Martel de France Culture, Philippe Descamps reconnaît que « Théâtres, musée, musique, la presse a déjà largement décrit les ratages de la politique culturelle et l'arrogance ressentie par les professionnels. Dans ce milieu qui avait massivement voté pour les écologistes, la défiance s'avère désormais profonde ».

"JAMAIS VU UNE TELLE RUPTURE DE DIALOGUE SOCIAL" 

Comme sur le plan social « De mémoire de syndicaliste, on n'a jamais vu une telle rupture de dialogue social. Ils ont réussi à solidariser toutes les organisations de la collectivité contre eux, explique  l'intersyndicale à propos des heures de travail ou du pass sanitaire. Nous sommes bien d'accord, il s'agit de mesures gouvernementales. Mais on demandait que nos élus nous défendent».

JM CANTÈLE (ADES) : "PIOLLE EST UN IMPOSTEUR"

Au final Philippe Descamps fait parler l’ancien Président de l’Ades, Jean-Marc Cantèle du groupuscule d’Avrllier,  qui constitue encore la majorité de la majorité municipale : « Je dis que Piolle est un imposteur, parce qu'il y a du vide autour, une manière de parler. C'est de l'entourloupe. »

QUELQUE CHOSE DE POURRI CHEZ LES ROUGE/VERTS GRENOBLOIS

« Imposteur » « entourloupe «  ces mots qui qualifient Éric Piolle et que des condescendants ont fait semblant de traiter  de militants ou d’excessifs provenant de « Grenoble le Changement ». Employés au cœur même du réacteur du système, reproduits dans "Le Monde Diplomatique" par l'un des acolytes les plus actifs proche d’Avrillier pour disqualifier alors la droite, ils démontrent bien qu’il y a quelque chose de pourri dans l’origine et le fonctionnement des Rouge/verts grenoblois.

LA DÉLIQUESCENCE DE LA MUNICIPALITÉ

Cette charge calculée, qui détruit le fond de toute la com’ de Piolle, réduisant à néant la quasi totalité de ses discours et de son bilan, qui provient de l’intérieur, mais  s’arrête volontairement aux franges de l’indiscible qui emporterait tout en discréditant définitivement le clan qui l’a porté au pouvoir, prouve la déliquescence de la municipalité. Tout s’effondre en réalité. 

LA DÉSORGANISATION ACTUELLE EST LE SYMPTOME de CET ÉCHEC

Les dysfonctionnements, les décisions à l’emporte pièce, la désorganisation municipale à laquelle on assiste ne sont que les symptômes de cette déliquescence interne que Philippe Descamps accélère volontairement pour des raisons mystérieuses ; Car tous les mauvais coups conduits par ce groupuscule qui a porté Piolle au pouvoir ont toujours été préparés et réalisés dans l’opacité la plus complète.

ILS ONT ACTÉ LE DÉPART DE PIOLLE : DU SANG SUR LES MURS

La seule certitude est qu’il a acté le départ de Piolle. Le  compte à rebours de la désignation du responsable de cette Bérézina est avancé avec le dézinguage public circonstancié par Philippe Descamps. Il y aura du sang sur les murs quand le Grand Timonier, du haut de sa superbe, va comprendre ce qui l'attend.

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