INCENDIE DES ALLIÉS : HAUSSE DE LA POLLUTION

En plus de ses conséquences économiques et sociales, l'incendie du campement rue des alliés a eu des conséquences sur la pollution de l'air de la "capitale verte". Un fiasco à tous les niveaux.

DÉGRADATION DE LA QUALITÉ DE L'AIR

À la lecture des données d'ATMO, la qualité de l'air s'est ainsi subitement dégradée à partir du samedi 20 novembre, jour de l'incendie. Elle bondit d'un niveau bon/moyen les jours précédents à un niveau mauvais (en particulier pour les particules PM2.5, émises principalement lors des phénomènes de combustion et dangereuses pour la santé respiratoire et cardiovasculaire).

DE LA SUIE SUR LES VOITURES ET FENÊTRES

Le Président de la Métropole Christophe Ferrari (PS repenti) a immédiatement expliqué dans un communiqué que « la concentration en particules est restée stable dans la Métropole ». Une affirmation contredite par les données ATMO et qui ne convaincra pas les habitants de quartiers alentours qui ont découvert des dépôts de suie sur leur véhicule et sur leurs fenêtres dans les jours suivants.

Des dépôts de suie sur les véhicules... sans danger pour la santé ?
UN DÉSASTRE ÉCOLOGIQUE, SOCIAL ET ÉCONOMIQUE

L'incendie de la rue a donc des conséquences pour la pollution de la ville déjà au plus haut niveau. Elle a des conséquences pour la santé des Grenoblois vues les particules fines émises. Tout ceci se cumule aux conséquences économiques, notamment pour l'entreprise Richardson qui voit son entrepôt brûler, et évidemment aux conséquences sociales pour les occupants.

L'impressionnant nuage de fumée au-dessus de Grenoble
ÉRIC PIOLLE AUX ABONNÉS ABSENTS

Pendant que les Grenoblois constataient stupéfaits l'incendie, que l'entreprise Richardson subissait un coup énorme, Éric Piolle était absent. Il paradait à Paris le week-end dernier, ne s'est pas exprimé sur le sujet malgré ses nombreux tweets quotidien, et n'a même pas été capable de prendre contact avec la directrice de Richardson. C'est dire son attention aux Grenoblois.

Éric Piolle aux abonnés absents. Capture d'écran : article de Place Gre'net.
UN SYSTÈME MAFIEUX SUR UN TERRAIN MUNICIPAL

Le Dauphiné révèle qu'un suspect a été appréhendé, soupçonné d'avoir incendié volontairement un cabanon à l'origine de l'incendie. Quelqu'un qui "imposait sa loi sur le camp, demandait à chaque famille de s’acquitter d’un montant de 500 euros par mois pour bénéficier d’un emplacement". Un véritable système mafieux que la Mairie a laissé s'installer et prospérer sur un terrain municipal, faisant d'elle une complice passive. Nous avons dénoncé à plusieurs reprises ces systèmes de marchands de sommeil qui s'enrichissent sur la misère humaine, sans être entendus. 

Dans un courrier au Préfet, l'Opposition par la voix d'Alain Carignon a demandé d'agir contre ces systèmes mafieux de marchands de sommeil
LES ÉLUS INCAPABLES D'EMPÊCHER LA REFORMATION DU CAMP

Malgré les discours de l'adjoint au social Nicolas Kada, nos élus -qui ne manquent pas une occasion de s'autoproclamer humanistes- n'ont pas été capables d'assurer le relogement des occupants qui ont réinvesti le campement sitôt après l'incendie ou tout simplement disparu dans la nature. Ceux qui regorgent de solutions pour sauver la planète en 2050 se heurtent une fois de plus à leur médiocrité à Grenoble en 2021. 

Les occupants se sont réinstallés. La Municipalité impuissante.
UNE BÉRÉZINA TOTALE POUR LA MUNICIPALITÉ

Cet épisode est un échec cuisant de plus pour la Municipalité. Un triple échec : social, économique et environnemental. Les éléments de langage municipaux n'ont cette fois pas réussi à masquer la cruauté de la réalité. Le système Piolle est à bout de souffle : combien de temps tiendra-t-il encore ?

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