É. PIOLLE SE MOQUE de la GARE

Les arrivants, les visiteurs, les touristes, les congressistes, les grenoblois qui arrivent à la gare descendant d'un TGV au ralenti depuis St Exupéry découvrent la seule ville au monde qui n'a pas organisé de dépose-minute. 

LES ARRIVANTS ERRENT AVEC LEURS BAGAGES 

Ils errent avec leurs bagages à la recherche de ceux qui sont venu les chercher et se sont garés ou ils pouvaient, en double file, dans la voie des taxis, dans les rues adjacentes. Si le TGV a du retard les conducteurs qui attendent se soulagent ou ils peuvent également, dans les jardinets des immeubles environnants ou à leur entrée. L'hiver ils font tourner leur moteur pour se chauffer : les habitants supportent le bruit et la pollution.

LE QUARTIER DE LA GARE SUBIT LES INCONVÉNIENTS

Tout le quartier est impacté par cette désorganisation et en supporte les inconvénients quotidiens. Les travaux dans le secteur ont duré une éternité faute de moyens afin de parvenir à un nouveau parvis de la place de la gare. Rappelons que le sous-phare de l'humanité, Yann Mongaburu (Verts/Ades) était aux manettes des déplacements pendant toute cette phase. Il n'a pratiquement jamais organisé de réunion avec les parties prenantes, ni avec les habitants. Sa science infuse a produit cette situation catastrophique. Qui dure depuis 2 ans sans que personne ne bouge. 

LES TAXIS NE PEUVENT PAS TRAVAILLER

Pour les taxis c'est ubuesque. Ils doivent protéger leurs emplacements envahis par les automobilistes et réclament une barrière que la municipalité leur refuse. Il y a quelques jours elle a envoyé sa police pour déverser une pluie de contraventions. Opération coup de poing sans lendemain.  Les taxis sont de toute façon bloqués par les embouteillages pour sortir de la gare. Les bus sont prisonniers des voitures en double file.

JB VIGNY (le DL) : LA DESSERTE-MINUTE N'EXISTE PAS

Le spectacle global est catastrophique. Éric Piolle a décidé que les voitures ne pourraient plus accéder à la gare côté centre ville afin de limiter strictement les déplacements de celles-ci. On doit venir en vélo ou en tram.. A ce point de dogmatisme il fait plus que frôler la bêtise. Jean Benoit Vigny dans le DL (13/10/21) a fait l'expérience de chercher la desserte minute. il raconte son errance entre des panneaux contradictoires, introuvables, des circuits épouvantables qui découragent les meilleures volonté pour aboutir à la conclusion : "on a cherché le dépose-minute. Heureusement, on n’avait pas de train à prendre"... Elle n'existe pas, même côté Europole.

Les travaux interminables durent depuis 2014 ! 7 ans après ce n'est pas terminé et le résultat lamentable : É. Piolle voulait diriger la France...

DÉCOURAGER LES DÉPLACEMENTS SAUF LES SIENS

Quand le journalisme se penche sur les faits, Éric Piolle a tout à craindre. Quand il en reste à son discours, tout est permis. Comment un Maire peut il admettre que l'arrivée dans sa ville soit un tel capharnaüm ? D'autant que la gare est aussi un nid de délinquance dangereux, et les abords souvent d'une saleté repoussante. Connaissant les Rouge/Verts on peut imaginer que ce mépris est volontaire. Il s'agit de décourager les déplacements, y compris en train. Ils dérangent la planète, favorisent une croissance qu'ils détestent.

 

90 % DES DÉPLACEMENTS NE SE FONT PAS EN VÉLO

Seul Éric Piolle est légitime à avoir effectué ... 75 déplacements à travers la France (pas en vélo) pour expliquer qu'il est bien le centre de gravité de la gauche et des planètes. On sait ce qu'il advint. Mais Grenoble, ses hôteliers, ses restaurateurs, ses cafés, ses commerçants, sa recherche, son université ne méritent ni animation, ni échange. Ou seulement en vélo. Pourtant la part modale de ce mode de déplacement a seulement atteint 10 % des déplacements dans la Métropole. 90 % des personnes se déplacent sans vélo.

717 000 PERSONNES SONT VENUES à la GARE EN VOITURE

Selon des statistiques qui datent de 2015, 15 % des voyageurs viennent en voiture "ce qui donne malgré tout un total de 717 000 personnes qui ont utilisé une voiture pour se rendre ou partir de la gare"  explique encore Jean-Benoit Vigny. Ils n'existent pas pour Éric Piolle. Ils n'ont pas droit de cité. Il s'en moque, comme de la gare, de l'accueil à Grenoble, comme de la vie qu'il impose aux habitants du quartier. Le champion limite son "arc humaniste" à ce qui lui ressemble. Sa générosité est très limitée...

 

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