CES ARBRES QU’ON ABAT TOUS LES JOURS à GRENOBLE
Lundi soir au Conseil Municipal, Alain Carignon montrait la photo d'un superbe Magnolia, sujet ancien, dernier arbre qui trônait dans un univers de béton quartier Bouchayer-Viallet à quelques pas de la "Belle Electrique".
É. PIOLLE DONNE L'ORDRE à P. CLOUAIRE D'ABATTRE L'ARBRE
Il demandait à Éric Piolle et à Pascal Clouaire, Président (Verts/FI) de la SEM Innovia qui bétonne le secteur de sauvegarder cet arbre. Il leur demandait des garanties. Éric Piolle et Pascal Clouaire ont échangé des regards et refusé de répondre. Afin d'éviter la mobilisation des habitants ils ont donné l'ordre d'abattre l'arbre dès le lendemain
A BEAUVERT LES HABITANTS VEULENT GARDER LEURS ARBRES
A Beauvert Eric Piolle refuse -pour l'instant- de renoncer à l'urbanisation du dernier espace de respiration avec trois magnifiques arbres, les derniers. L'opposition lui a demandé lundi encore par amendement de le préserver, de préserver la vue sur les montagnes, le soleil à des centaines d'habitants, de ne pas enserrer les derniers jardins familiaux dans un univers de béton. Pierre-André Juven, le "sociologue", qui est à la fois étrangement chargé de l'urbanisme et de la santé a certainement été choisi pour son appartenance au clan des durs. il applique les consignes de manière besogneuse et sans imagination.
A Jean MACÉ LA MUNICIPALITÉ VEUT URBANISER UN PARC
Jean Macé la municipalité confirme -pour l'instant- qu'elle veut implanter ... un immeuble dans le parc Tarze! Depuis 7 ans elle n'a trouvé ni le temps ni les moyens de dépolluer ce parc laissé à l'abandon et entretenu à minima par quelques habitants (dans la ville aux impôts les plus élevés des grandes villes..). L'Union de Quartier qui craignait une urbanisation totale semble s'accommoder en partie de ce recul : l'accoutumance à la médiocrité est un facteur à prendre en compte. Ainsi il parait quasi naturel à certains que le Maire qui promeut "Grenoble Capitale Verte" réduise un espace arboré et végétalisé, fasse financer la dépollution par un opérateur immobilier en échange d'une construction. Le même qui a nommé un "Adjoint à la fraîcheur" et ne parle que du réchauffement climatique, de la canicule et des moyens de lutter contre.
A CHÂTELET UN ILOT D'ARBRES A ÉTÉ ABATTU
Ailleurs il est déjà trop tard. A Châtelet un ilot d'arbres et de verdure a été sauvagement supprimé afin de poursuivre la densification. Telle que l'école du Grand Châtelet ne peut plus accueillir tous les élèves et qu'il a fallu réduire la cour en installant des modulaires pour faire face aux besoins ! Dans le quartier la "mixité sociale" ratée a déjà des conséquences négatives sur le vivre ensemble et la valeur des biens .
PRESQU'ILE : LA DENSIFICATION à SON COMBLE
Sur la Presqu'ile la densification atteint son comble : on à l'impression qu'Éric Piolle va construire sur les voies de chemin de fer tellement les immeubles s'en rapprochent. Le bruit de ferraille, les crissements des rails pour les trains qui vont se garer là la nuit promettent de belles protestations des futurs habitants. Plutôt qu'un nouveau quartier à la Presqu'ile Alain Carignon y aurait créé la gare SNCF de la Métropole permettant de faire de celle du centre un simple relais et en supprimant la barrière entre Alsace Lorraine et Berriat.
Mais en bordure de la presqu'ile il existait un espace boisé et végétalisé qui a été rasé en juin afin de poursuivre la bétonisation du secteur.
LA BASTILLE : PIOLLE URBANISE ET DÉBOISE ...
Même à la Bastille, outre l'autorisation donnée aux promoteurs de construire des logements à la place des bâtiments universitaires, Éric Piolle s'acharne. Il y a 15 jours un déboisement sauvage a été effectué au Rabot afin de dégager les murets de pierre qui renvoient la chaleur. Les associations de protection des animaux qui installent des refuges pour chats réalisés par des handicapés ont eu la surprise de voir le site déménagé, les animaux chassés sans ménagement et les refuges dispersés. Rappelons qu'il existe aussi à la Mairie, outre un Adjoint à la fraîcheur, une élue chargé de la protection animale..
Jean BRON, Victor HUGO, Place de la GARE...
Ces dernières exactions sont dans la ligne de l'abattage des arbres de la piscine Jean Bron, des cerisiers du japon de la gare, des marronniers de la place Victor Hugo devenue elle-même un nouvel ilot de chaleur. Jamais municipalité n'aura autant maltraité la nature en ville en prétendant faire le contraire. Avec un cynisme sans frein, elle s'abrite derrière son étiquette "écolos" pour conduire ses forfaits. Et le gaucho/gogo/bobo n'y voit que du feu.
VILLENEUVE DEVIENT UN "ÉCO-QUARTIER POPULAIRE"
Aucun quartier n'a échappé à cette frénésie meurtrière. Les "éco-quartiers" qui sortent de terre n'ont "d'éco" que le nom. Pour bien montrer que cette appellation n'est que de la vulgaire com', la municipalité a même rebaptisé Villeneuve "éco-quartier populaire..." C'est dire l'arnaque sémantique.
Toutes les nouvelles opérations sont d'une folle densité avec des sols minéralisés qui renvoient la chaleur à des immeubles qui se font face.
A BERRIAT LA BÉTONISATION SUIT SON COURS
A Berriat la bétonisation de toutes les dents creuses se poursuit pendant que les occupants du 38 rue d'Alembert souillent tout le quartier de leurs tags "revendicatifs", le tout aux frais du contribuable puisqu'ils sont logés sans payer d loyer, ni l'eau, ni l'électricité. Le cochon de contribuable est pénalisé deux fois : quand il refait sa façade sur laquelle ils viennent déverser leurs slogans ridicules et quand il paie ses impôts, sa taxe foncière pour le solder eux. Il doit aussi sourire à Piolle.
L'ILOT RAYMOND SORT DE TERRE, ON CONTINUE RUE DORMOY
L'Ilot Raymond qui est sorti de terre est un bon symbole de cette densification folle qui va se poursuivre rue Marx Dormoy sans un m2 d'espace vert. Le quartier vit sur le Parc de Marliave et le parc Valérien Perrin réalisés par la municipalité Carignon. Depuis les municipalités successives n'ont su que couler du béton.
On comprend que le groupe d'opposition ait saisi le Commissaire Européen à l'Environnement pour lui demander de faire respecter à Piolle ses engagements pour la "capitale verte" (!). Jusqu'à quand les Grenoblois vont-ils accepter de voir bétonner ainsi leur ville ?