6 ANS APRES, É. PIOLLE S’INCLINE DEVANT JCDECAUX

 

a augure mal de son autorité sur les talibans auxquels il a aussi donné la leçon" a lancé avec humour Alain Carignon en voyant s'élever à nouveau une colonne Morris JCDecaux à l'angle des avenues Jean Perrot et Clémenceau le 25 août. É. Piolle s'incline devant JCDecaux après l'avoir chassé.

É. PIOLLE A IMPOSE SON MOBLIER HIDEUX : 500 000 € 

Depuis 6 ans Eric Piolle avait imposé son mobilier urbain hideux engageant dès son arrivée de l'ordre de 500 000 € pour installer des panneaux brinquebalants, des totems emportés par le vent, toute une panoplie enlaidissant la ville. Incapable aussi d'assurer un entretien, une information actualisée, puisque des manifestations closes depuis des semaines continuaient à être annoncées.

A.MORONNOZ OFFICIE DEPUIS 2018 SANS APPEL D'OFFRES

Il a ensuite désigné Alexandre Moronnoz qui officie depuis 2018 sans appel d’offres. Décision de droit divin. Qui a notamment donné les caissons en bois type Roumanie de Ceauscescu de la rue de la République, supprimés ensuite , mais maintenus dans le sud de la ville, la municipalité devant considérer que c’est bien bon pour les habitants de ce secteur. Qui a aussi pondu les panneaux d’information qui ont fleuri dans Grenoble dont il faut rappeler la description .

F.MARTEL (France Culture) : "J'AI DU MAL à NE PAS RIRE"

Le journaliste Frédéric Martel (France-Culture) débarquant à Grenoble les décrit ainsi : « c’est une espèce de panneau d’affichage municipal écolo, fait d’un porte-voix bricolé, peut-être par un artiste local et de panneaux en bois fatigués qui tournent péniblement sur eux-mêmes. J’ai beau être imaginatif et prendre au sérieux le discours écologiste, j’ai du mal à ne pas rire devant cette invention ridicule dilapidée dans les parcs et jardins publics. J’en viens à me demander si ce n’est pas pire que les panneaux publicitaires hygiènites de JC Decaux qui, au moins fonctionnaient, offrant un versant d’information  sur l’offre culturelle de la ville »

Y.MONGABURU (Verts/ADES) SIGNE LE RETOUR DE JCDECAUX

En 2019, le sous phare de l'occident, alors encore Président du Smmag et futur Président de la Métro (!) Yann Mongaburu (Verts/Ades) a signé un nouveau contrat avec la société JCDecaux que Piolle avait mis dehors 4 ans auparavant. Et en quels termes. La publicité avait disparu de Grenoble si on en croyait les médias nationaux. Les 650 000 € annuels de recettes des sucettes Decaux seraient compensés par ... des économies de fonctionnement. Un an après la ville était au bord de la mise sous tutelle financière.

 

PAS DE PUBLICITÉ NATIONALE SUR SON RENIEMENT

Penaud et contrit devant son échec que les grenoblois ont supporté sur tous les plans (financier, écologique, d'image) Éric Piolle est revenu en catimini sur ses envolées. Se gardant bien de faire la même publicité nationale qu'en 2015. Certes il n'a pas (encore ?) rétabli les sucettes Decaux pour financer mais tout de même. Tous les grenoblois comprennent que ce qu'il accompli en 2021 aurait pu l'être en 2015 en économisant le démontage des colonnes Morris. Ses fulgurances divinatoires sont à nouveau battues en brèche. A chaque étape sa suffisance souffre.  

LA PUB EST DE RETOUR à GRENOBLE 

La pub est donc de retour confirme Eve Moulinier dans "le Dauphiné" (27/8/21) puisque une face des colonnes Morris lui sera réservée au bon vouloir de JCDecaux qui pourra faire de la pub pour Disneyland ou le Puy du fou afin de favoriser ces déplacements qu'Éric Piolle cherche tant à soutenir!  

"UNE TERRIBLE RÉGRESSION"

"Municipaliser la fabrication du mobilier urbain, son entretien, l'actualisation de l'information est, au plan de la gestion une terrible régression" affirmait Alain Carignon -un peu seul !- dans le "Dauphiné" du 7 aout 2015 quand Piolle triomphait dans les médias avec son annonce.

Dénonçant alors " une nouvelle dépense récurrente de fonctionnement qui s'ajoute aux pertes de recettes JCDecaux et aux investissements induits". Il n'a fallu que 6 ans à Éric Piolle pour s'en apercevoir. 

CALAMITEUX SUR TOUS LES PLANS

Calamiteux . Sur tous les plans. Comment une telle gabegie est elle permise ? Comment un élu capable de telles bourdes peut il prétendre devenir Président de la République ? Ces mystères nous dépassent et nous ne feindrons pas d'en être les organisateurs. Le groupe d'opposition (1) annonce d'ailleurs qu'il va demander des comptes au Conseil Municipal.

(1) Alain Carignon, Nathalie Béranger, Brigitte Boer, Chérif Boutafa, Nicolas Pinel, Dominique Spini

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