E.PIOLLE TRAITE LES ANIMAUX COMME LES GRENOBLOIS
Le "Dauphiné Libéré" du 1er août consacrait près d’une page au fait que les élus et agents de la Mairie de Grenoble peuvent amener leur chien au bureau. Il s’agit pour Piolle, dans le cadre de sa campagne présidentielle, d’instrumentaliser Sandra Krief (conseillère municipale en charge de la condition animale) contre la candidate de la condition animale. Car chacun sait que celui qui est défini même par Anne Hidalgo comme « le plus sectaire des Verts « ("le Canard" de cette semaine) se soucie autant des animaux qu’il porte intérêt aux grenoblois. Il n’est que com’. Ce marketing à l’égard des animaux a pour seul objet de faire voter leurs maitres.
S.KRIEF RÉINVENTE CE QUI EXISTAIT DEJA AVEC... Alain CARIGNON
Dans sa grande mansuétude, la conseillère municipale affirme avoir “pensé à ceux qui ont des animaux”. Au terme de cette intense réflexion, elle a lancé une expérimentation et “croit que nous sommes la première Mairie à le faire”. Lors des mandats d’Alain Carignon, plusieurs agents et élus (dont le Maire de Grenoble !) emmenaient déjà leur chien au bureau : c’est dire si l’initiative est novatrice. Il y a 30 ans Alain Carignon était le Maire invité de « 30 millions d’Amis » avec son chien.
"CRÉER DU LIEN" ... MAIS PAS AVEC LES HABITANTS ?
Le Dauphiné relève que personne ne s’est bousculé pour prendre part à l’expérimentation : en dehors de quelques élus de la majorité Piolle, une seule agente a participé. Pas de quoi entamer la satisfaction de Sandra Krief, qui se réjouit que les chiens “créent du lien et favorisent les contacts”. Dès lors, on ne peut que suggérer à Eric Piolle et à sa majorité de poursuivre l’expérimentation auprès des habitants en ville : les grenoblois ont désespérément besoin de liens et de contacts avec leurs élus, alors que le Maire a abandonné Grenoble.
L'IDÉOLOGIE AU DÉTRIMENT DES GRENOBLOIS
Dans une interview en décembre, Sandra Krief déclarait émue à propos des animaux que “s’ils gênent, ils sont désignés comme des nuisibles et on a, alors, le droit de les tuer. Ce n’est pas ma vision. Pour moi, l’animal est une personne et ça ne se discute pas”.
DES PROPOSITIONS POUR LA SALUBRITÉ DE LA VILLE
Une vision prétexte à tous les renoncements : les rats sont ainsi des personnes comme les autres, et tant pis si ils sont plus nombreux que jamais à cause de la malpropreté de la ville. Rappelons que le 14 juin dernier, le conseil municipal adoptait une délibération faisant du rat une espèce quasi protégée à Grenoble. Seul le groupe d’opposition conduit par Alain Carignon avait voté contre. Faisant ensuite au Conseil Municipal du 12 juillet des propositions très concrètes de réorganisation afin d’améliorer la propreté et la salubrité de la ville, meilleur moyen de lutter contre la prolifération des rats.
S.KRIEF, EN CHARGE de la "COMMUNICATION ANIMALE" de PIOLLE ?
Avec la condition animale comme avec tout le reste, Eric Piolle trouve avant tout prétexte à communiquer plutôt qu’à agir. Contraignant Sandra Krieff a trahir la parti Animaliste qui a une candidate. Si le bien-être de nos amis à 4 pattes lui tenait vraiment à cœur, il pourrait commencer par entretenir décemment les espaces pour chiens. Mettre en valeur toutes les associations animales qui font de la prévention.
LA BÉTONISATION, CATASTROPHE POUR LES ANIMAUX AUSSI
Autre exemple du renoncement de nos élus : les projets municipaux de bétonisation se multiplient, créant des îlots de chaleurs insupportables non seulement pour les grenoblois mais aussi pour leurs animaux de compagnie. La réduction des espaces de respiration dans tous les nouveaux projets (de Flaubert à la Presqu’ile) est une catastrophe pour les animaux. On pourrait aussi imaginer la mise en place de gamelles attachées aux fontaines d’eau potable, à l’image de ce que propose la ville de Bron.
Mais il faudrait pour cela s’inspirer d’élus proches du terrain et proactifs : il semblerait que ce soit trop en demander à nos rouges/verts locaux, seulement mobilisés pour la campagne de Piolle.