UNE PARTIE de la MAJORITÉ MUNICIPALE VEUT LE DÉPART DE PIOLLE
« Il pourrait aussi remettre sa démission et rester simple conseiller municipal, quand ses pairs éliraient son remplaçant qui assurerait l’intérim. Si latence à la tête du pouvoir il y a, même pour deux mois d’été, cela risque de poser quelques soucis, d’autant plus qu’elle interviendrait après huit mois d’une pré-campagne où Eric Piolle a déjà beaucoup sillonné les routes. Au sein de la majorité, les langues se délient…. » Eve Moulinier lève dans le DL ( 30/6/21) une partie du voile qui déchire la majorité municipale. « Grenoble, le Changement » était en avance, comme souvent. La question de la démission de Piolle comme Maire est posée chez les Rouge/Verts.
LA FUITE EN AVANT MEDIATIQUE REND FOU
Comme nous l’avions dit la situation intenable de la ville ne peut plus durer. L’absence d’Eric Piolle en fait un canard sans tête. La fuite en avant médiatique rend fou : n’affirmait-il pas hier matin , mercredi à Paris, sur France 2 , avant de se rendre à Clichy-sous-bois l’après-midi qu’il n’était absent de Grenoble que le week-end ? On sent qu’il est emporté dans un vertige qui devrait mal se terminer et tout le monde ne veut pas être emporté.
DES ELUS DEMANDENT DES CHANGEMENTS
Eve Moulinier explique que quelques élus de la majorité » nous confient que cela peut entériner un « malaise déjà présent » : « Beaucoup de nouveaux élus qui avaient rejoint l’équipe pour la personnalité d’Éric Piolle se sont retrouvés cette année sans figure tutélaire, et se sentent perdus… Il faut donc que cette officialisation de candidature soit accompagnée de changements, sinon le sens du collectif sera mis à mal. »
E.MARTIN PLACARDISEE SELON LES ELUS
Elle ajoute : « si Éric Piolle gagne la primaire écolo, la question exécutive se posera franchement. Il faudra trouver un remplaçant le temps des six mois de campagne. Mais qui ? Alors qu’il n’y a pas d’héritier légitime, alors qu’aucune autre vraie figure n’a émergé en un an de mandat ? Le plus logique serait que la première adjointe, l’Insoumise Élisa Martin, prenne le relais, comme cela se fait souvent. « Mais elle est un peu placardisée », nous glisse-t-on en coulisses.
V.FRISTOT, C.DESLATTES, P.CLOUAIRE,M.TAVEL CANDIDATS
"Les noms de Vincent Fristot et Céline Deslattes auraient un temps circulé. Celui de Pascal Clouaire aussi, « mais sans déclencher d’enthousiasme », ajoute-t-on. Enfin, on entend que Maud Tavel aurait ses chances. « Car c’est une bosseuse, une fidèle et qu’elle pourrait lâcher la place si Éric revenait. »
Y.MONGABURU ( Verts/Ades) CANDIDAT à la SUCCESSION
"Puis, il y a Yann Mongaburu, ancien président du Smmag (syndicat des transports en commun) qui s’était mis en retrait après son échec à la Métropole grenobloise. (…)Reste que cela pourrait faire tout drôle à l’actuel président de la Métropole, Christophe Ferrari, de voir son ancien concurrent prendre les rênes de Grenoble. Un membre de la majorité municipale nous souffle ensuite : « Mais si le remplaçant est un EELV, cela va tanguer avec les autres composantes qui verraient là une mainmise politique. Cela sonnerait aussi la fin de l’esprit de rassemblement de 2014. » Bref la majorité est en crise ouverte.
AUJOURD'HUI E.PIOLLE AVEC LES HABITANTS de CLICHY SOUS BOIS
On ne peut pas mieux décrire la zizanie installée par Éric Piolle dans l’équipage du bareau Grenoble déjà sans capitaine. « Aujourd’hui Eric Piolle est à Clichy sous Bois en Seine St Denis pour rencontrer les habitants « a lancé Alain Carignon hier en ouvrant une conférence de presse de l’opposition. « dans tous les quartiers de la ville on attend la présence du Maire pour dialoguer avec lui et on ne le peut pas » a t il poursuivi. « ces dernières semaines ils s’est rendu quatre fois en Occitanie pour soutenir une liste qui a obtenu 8 % des voix , ce qui démontre son efficacité électorale à l’extérieur, mais il ne s’est jamais rendu en 7 ans quatre fois dans un quartier Grenoblois. La situation qui s’est déroulée depuis un an s’est encore aggravée avec sa candidature et il doit en tirer les conséquences à savoir démissionner de son poste de Maire, la majorité désignant l’un de ses membres pour lui succéder ».
LA MAJORITE MUNICIPALE LUCIDE , PRISE EN OTAGE
Cette analyse est donc rejointe par une partie de la majorité municipale lucide sur le fonctionnement de la ville, pris en otage par une ambition personnelle. : « L’économie, les quartiers populaires et les milieux ruraux, l'alimentation, le logement, les questions du vécu» a lancé Eric Piolle comme priorités de sa candidature oubliant déjà ses navrantes « réformes » constitutionnelles qui devaient l’être et ont fait un flop.
C.CHAPPET : UN BILAN ACCABLANT DE E.PIOLLE
Hier devant la presse, Clément Chappet qui a été candidat d’opposition aux élections départementales lui a répondu avec humour que « Les Grenoblois, qui sont depuis 7 ans aux premières loges, peuvent témoigner qu’Éric Piolle a toute légitimité pour se saisir de ces sujets : L’économie : Grenoble a disparu des classements des villes qui créent des emplois ; Les quartiers populaires : Éric Piolle a effectivement trouvé la solution depuis plusieurs années... Pendant que les équipements des quartiers populaires sont mal entretenus, que les associations perdent progressivement leurs subventions de fonctionnement et leurs postes, que les habitants déplorent le déficit de services publics, il préfère organiser une coûteuse fête des Tuiles et autres « biennales » ; Les milieux ruraux : les scores faméliques des candidats verts dimanche dernier dans les communes hors métropole témoignent de la popularité du discours Piolle au-delà du péage de Voreppe... ; Le logement : le Maire de Grenoble est également Président du bailleur social ACTIS. Il a ainsi eu le temps d’éprouver une méthode qui ravit les locataires : logements vétustes et parfois même dangereux pour lesquels rien n’est fait, absences répétées de réponses aux interpellations des habitants, ghettoïsation ; « Questions du vécu » : les Grenoblois ne peuvent que saluer la douceur de la vie quotidienne sous la municipalité Piolle... Restrictions de piscine du fait d’affrontements de bandes, fermeture de crèche car la Mairie se couche devant des dealers, innombrables tirs de mortiers et rodéos de deux-roues, décharges sauvages qui se multiplient ; Concertation: Éric Piolle défend un référendum constitutionnel comme première proposition présidentielle. Rappelons qu’à Grenoble, il a ignoré les résultats du RIC contre la démolition d’immeubles . Les Grenoblois peuvent voter pour des toilettes sèches hors de prix mais ne sont jamais entendus quant à leurs problèmes de sécurité, propreté, circulation."
L'OPPOSITION APPELLE à VOTER Y.JADOT CONTRE PIOLLE
Au nom de l’opposition il a appelé les Grenoblois à « épargner les Français du sort que nous à Grenoble on subit depuis 7 ans, on appelle les grenoblois à se mobiliser à la primaire des Verts et à voter pour un candidat qui sera plus responsable qui a moins d’accointances avec l’extrême gauche et les idéologies dangereuses, Yannick Jadot «
N.PINEL " UNE TOTALE ABSENCE DE MAIRE"
Conseiller Municipal ( centriste) d’opposition, Nicolas Pinel a renchéri : « Depuis un an les Conseils Municipaux sont emplis de délibérations sur la gestion bureaucratique de la ville et la signature de chartes d’intention afin de donner l’illusion qu’on s’occupe d’un probléme. Il y a une totale absence d’un Maire. Avec sa candidature qui va piloter Grenoble demain ? Les grenoblois vont-ils subir les bagarres d’une équipe qui n’en est plus une, mais des clans ? Notre inquiétude après une année pour rien pour Grenoble, sinon servir Eric Piolle pour son ambition personnelle, c’est que l’année qui vient soit une année de bagarres soit deux années pour rien pour Grenoble ? «
N.BERANGER : " UNE INDECENCE INCROYABLE "
« Il n’a pas attendu un an pour se servir de la ville de Grenoble comme d’un marche-pieds, c’est d’une indécence incroyable vis à vis des grenoblois « a ajouté Nathalie Béranger , Conseillère Municipale d’opposition et Conseillère Régionale : « il laissera une ville au peuplement déséquilibré, à l’attractivité en berne, qui ne crée plus d’emplois, il a paupérisé la ville. Qu’a t il fait depuis un mandat plus un an en matière de sécurité, rien, rien du tout. Il laisse la ville dans un drôle d’état pour son successeur, sachant que la guerre de succession sera rude »
A.THIRIET: " PIRE QUE CE QUE J'IMAGINAIS"
Brigitte Boer a rappelé le sort de la culture à Grenoble domaine sinistré par « le dogmatisme et la méconnaissance du secteur, comme le relève encore le journal des Arts cette semaine « . Adam Thiriet , candidat Modem/Société civile aux départementales a témoigné de la dégradation des quartiers « en rencontrant les associations sportives, culturelles et des habitants j’ai pu voir que les problèmes étaient pire que ce que j’imaginais ,en matière d’insécurité, d’insalubrité, d’aides . C’est pourquoi je participe au travail avec vous pour retrouver à Grenoble une équité, une justice »
R.BRANCHE: " IL N'Y A PLUS DE PILOTE DANS L'AVION GRENOBLE"
Pour Romain Branche, également candidat soutenu par l’opposition aux élections départementales « il n’y a plus de pilote dans l’avion Grenoble . Qui va le remplacer ? On ne connaît pas le résultat des guerres internes » . Il a confirmé qu’avec Isabelle Pelloux-Gervais il serait présent pour faire remonter les problèmes posés par les habitants du secteur ou ils ont été candidats.
Le pourfendeur de la 5 G dans sa bagnole sur l'autoroute en train de regarder un match à la TV...
E.MOULINIER ( DL): "LE REMPLACANT LAISSERA-T-IL SA PLACE ?"
Eve Moulinier se projette déjà dans l’hypothèse heureuse d’un échec de Piolle à la Présidentielle : « la personne, qui aura assuré le remplacement, lui laissera-t-elle la place ? Est-ce qu’Éric Piolle partira alors en campagne pour les législatives ? Par exemple sur la circo 3, celle de la marcheuse Émilie Chalas ? Toutes ces questions restent en suspens. Enfin, pour l’instant… »
LES GRENOBLOIS VARIABLE d'AJUSTEMENT DE PIOLLE
La journaliste aurait pu demander aussi si les grenoblois acceptent d’être la variable d’ajustement des ambitions d’Eric Piolle, le pis aller de sa carrière? Quand, recalé ailleurs, il n'aura pas d'autre choix que d'être , de mauvais grâce, Maire de Grenoble.