RÉGIONALES, DÉPARTEMENTALES: ÉCHEC DES ROUGE/VERTS GRENOBLOIS

En 2015 au lendemain des municipales Eric Piolle et ses amis étaient montés à l’assaut du département derrière des faux « réseau citoyen »,  en 2021 camouflés derrière le « Printemps Isérois » qui faisait la part belle à la gauche extrême. A la région ils conduisaient même la liste fusionnée au second tour avec F.Grébert. On allait voir ce qu’on allait voir. D’ailleurs le Grand Timonier parcourait la France pour montrer sa binette laquelle devait contribuer à une marche triomphale lors de ces élections locales.

SA GESTION GRENOBLOISE EST UN PLONGEOIR ÉLECTORAL 

Le résultat du second tour le confirme : quelle que soit la couverture choisie, les électeurs n’en veulent pas. Sa gestion grenobloise, au lieu de constituer un tremplin est un véritable plongeoir électoral.

Laurent Wauquiez l’emporte haut la main, autour de 56 %, et sa gestion à la fois rigoureuse des deniers publics et audacieuse en matière de politiques régionale (sécurité, lycées, agriculture, industrialisation…)  plébiscitée. La grande alliance derrière les Verts plafonne à 32%, le RN s'affaissant à 11%.

LES BOBOS/GAUCHOS SONT CONTENUS DANS LES MURS

Les bobos-gauchos grenoblois qui n’ont en tête que la défense des minorités qui seraient stigmatisées dans notre pays, qui considérent l’insécurité «comme un fantasme » , organisent un mois décolonial pour dénoncer le racisme systémique d’Etat, veulent défaire la laïcité par tous les bouts en permettant le port du Burkini … sont contenus dans nos murs. Ils ne parviennent pas à en sortir. Et à l'intérieur le doute commence à s'installer sérieusement.

E.PIOLLE "ACCIDENT INDUSTRIEL" ÉLECTORAL POUR Y.JADOT

Eric Piolle  voulait montrer aux Verts dont il brigue les suffrages qu’il était une valeur ajoutée. Inexistante aussi dans sa Région, il est plus encalminé que jamais. . En interne on moquait déjà ses quatre déplacements  (!) en Occitanie pour soutenir la liste de la gauche extrême avec les Verts, laquelle a obtenu 8 % des voix et a été éliminée au premier tour. Yannick Jadot impute cet « accident industriel » à E.Piolle selon Le Point (24/6/21)

 

"PRINTEMPS ISEROIS" : LE PS MORD LA POUSSIÈRE

A l’échelon départemental le verdict est le même après 7 ans de sa gestion grenobloise : les Isérois n’en veulent pas. Encore moins dans les contrées ou il a mis ses gros sabots contre le développement, comme dans la Bièvre. La faiblesse du PS de s’être laissé entrainer à cautionner cette gauche extrême lui coûte cher : l’ancien Député Erwan Binet mord la poussière à Vienne1 avec 39 % des voix contre 61 % au tandem de la droite et du centre. "Défaite historique" selon le DL . 

Tandis que sous l’étiquette du « printemps Isérois «  l’ex secrétaire d’Etat d’Hollande, André Vallini sauve son siège démontrant la tartufferie de toute l’opération. 

E.PIOLLE : EFFET REPOUSSOIR ? 

Les scores de la droite et du centre n'ont jamais été aussi élevés en Isère : Matheysine et Trièves (62%) Bièvre (76%) Sud Grésivaudan- St Marcellin (71 %) Chartreuse (65%), Charvieux-Chavagneux (71%), La Verpillière (72%) La Tour du Pin (76%)  Roussillon (62%) mais aussi dans l'urbain comme la ville nouvelle de l'Isle d'Abeau (65%) Bourgoin-Jallieu (60%) Voiron  (61%). La droite et le centre emportent Le Grand Lemps sur LREM qui était sortant.  Selon nombre de candidats de droite victorieux Eric Piolle produit un effet repoussoir électoral. 

L'AUTRE GAUCHE QUI RÉSISTE à PIOLLE : AUTOUR de 20% des VOIX

Dans l’agglomération l’autre gauche qui lui résiste avec Christophe Ferrari avait montré au premier tour à Pont de Claix et à Grenoble 2 qu’elle pèse autour de 20 %, ce qui n’est pas quantité négligeable. Elle ne se laissera pas piétiner comme elle l’a prouvé en ravissant la présidence de la Métro et celle du Smmag. L’arrogance Piollesque ne fait que renforcer ce front-là.

L'AGGLOMÉRATION : L'HÉCATOMBE PIOLLESQUE 

A Echirolles le "Printemps Isérois" subit un recul historique, la droite et le centre avec Suzy Mavellia et Philippe Maldonado totalisant 49,60 % échouant à une cinquantaine de voix pour ravir le canton au "Printemps Isérois", fief communiste depuis 1945.  Un tremblement de terre. 

LA DROITE ET LE CENTRE GARDENT PONT de CLAIX ...

A Pont de Claix Sandrine Martin-Grand et Michel Doffagne de la droite et du centre l'emportent sur le "Printemps Isérois", les électeurs de la gauche modérée ayant visiblement refusé le coup de force de Piolle contre Ferrari dans ce canton. Son sectarisme fait perdre deux sièges à la gauche. 

....GAGNENT FONTAINE-SEYSSINET 

A Fontaine-Seyssinet la droite et le centre ravissent le siège au "Printemps Isérois" qui était sortant : Christophe Revil et Anne-Sophie Chardon sont élus (52%) des voix  contre les candidats de la gauche extrême qui avaient été choisis à la place de Guillaume Lissy Maire (PS) de Seyssinet.

LE PRINTEMPS ISÉROIS ÉCHOUE à MEYLAN...  

Le Printemps Isérois ne transforme pas non plus l'essai de Meylan en échouant dans le canton pour la conquête du siège : Joëlle Hours et Franck Benhamou (53 %)  (LREM et droite et centre) battent les candidats du "Printemps" Agnès Rolin et Nicolas Retour (47%).

... ET PERD LE MOYEN GRESIVAUDAN 

La droite et le centre gardent le canton de Fontaine-Vercors avec Franck Longo et Nathalie Faure ( 56%), le Haut Grésivaudan avec Martine Kohly et Christophe Borg (57 %) mais gagnent le canton du Moyen Grésivaudan ou le Printemps Isérois sortant est battu par Christophe Suszylo et Annick Guichard (52%). 

A ST MARTIN D'HÈRES LE PCF BAT LES VERTS 

A St Martin d'Hères Eric Piolle subit l'échec des candidats envoyés pour se débarrasser de David Queiros et Françoise Gerbier (PCF) qui avaient pourtant voté pour son candidat à la Présidence de la Métro ! Ils sont réélus (57,61%)  face à Raphaël Pougnard et  Sigrid Thomas (Verts) en service commandé. Cette tentative ne va pas améliorer sa situation au Conseil Métropolitain ou il s'isole de plus en plus. Le groupe communiste va t-il accepter longtemps d'être de dindon de la farce pour avoir un Adjoint au Maire à Grenoble ? 

UN BILAN CATASTROPHIQUE DANS La GRANDE AGGLO 

Le bilan est catastrophique dans la grande agglomération grenobloise. Non content de n'avoir pas repris Pont de Claix la gauche extrême est menacée à Echirolles, fait perdre Fontaine-Seyssinet, le Moyen-Grésivaudan, échoue à Meylan, ne gagne aucun siège. Une Bérézina qui ne pourra pas aller sans remise en cause de l'hégémonie des dogmatiques sur la gauche.

LA GAUCHE EXTRÊME AFFAIBLIT LA GAUCHE 

Dans Grenoble, le fait que la gauche extrême ait éliminé la gauche modérée avait produit cette baisse au premier tour : A Grenoble 3 par exemple  les gauches totalisaient près de 62 % des suffrages au premier tour de 2015 et la candidature unique des extrêmes les fait descendre à 54 % soit près de 8 % de baisse dans ce canton populaire en 2021.  Même phénomène à Grenoble 4,  avec 4 % de baisse la aussi entre les premiers tours de 2015 et 2021 du fait des quartiers populaires.

GRENOBLE 2 : L'APPARATCHIK CURAROLLO AFFAIBLIT LA GAUCHE

A Grenoble 2, même si on considère que Sylvain Laval a récolté des suffrages qui s’étaient porté au premier tour de 2015 sur le tandem PS Crifo/Ribeaud (30% des voix) la chute de J.Curarollo (Printemps Isérois) par rapport au total gauche du premier tour (59%) était impressionnante. Avec 45% il perdait 14 points sur son potentiel. Partout la volonté d’imposer des apparatchiks, de contraindre le PS et alliés à les soutenir, si elle ne fait pas encore perdre des sièges, fait perdre des voix. 

Au second tour il retrouve approximativement le score de 2015  face à Stéphane Dupont-Ferrier et Dominique Spini. Contrairement à Pont de Claix la gauche modérée du premier tour ne s'est pas reportée massivement sur les candidats de la droite et du centre. 

GRENOBLE 3 : 37 % pour A.THIRIET et S.HAMEDI

Dans Grenoble 3 les candidats soutenus par l'opposition municipale étaient présents au second tour contrairement à 2015 : Adam Thiriet et Sandra Hamedi obtiennent 37 % des voix là ou l'opposition était éliminée en 2015, le duel étant gauche /gauche.

GRENOBLE 4 : 34 % DES VOIX

Dans Grenoble 4 également situation inversée par rapport à 2015 puisque le duel à l"époque se situait entre la gauche et les Verts. Le non engagement des candidats LREM, Bertrand Biju-Duval et Angela Mokondjimobe avec la droite et le centre leur coûte un score plus faible (34%) ce qui conduit à un renforcement mathématique du total gauche de 2015 qui passe de 56 % (premier tour 2015) à 65%. A Meylan les candidats LREM ont gagné en faisant le choix de l'alliance avec la majorité départementale

GRENOBLE 1 : 33% DES VOIX

Même phénomène à Grenoble 1 ou Louve Carrière et Alain Coeur (LREM) terminent à 33% également perdant des points précieux par absence d'engagement avec la majorité de droite et du centre. Mais pour la gauche Piollesque dans ce canton comme dans le précédent, elle n'était plus la seule. Démontrant un changement incontestable de la donne.

"LES DOGMATIQUES SONT RECALÉS"

"Les dogmatiques sont recalés" à posté Alain Carignon hier soir selon le DL. ILs sont tenus à la porte des exécutifs Régionaux et départementaux. Pour Eric Piolle qui voulait prendre son élan sur le succès régional, c'est un gros gadin. Déjà encalminé avec un score "présidentiel" calamiteux , être ramené dans ses murs étroits avec des scores en berne ne devrait pas améliorer son humeur. Gare aux Grenoblois...

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