A-T-IL CACHÉ LA VÉRITÉ à LA PJ et AU PROCUREUR Alex PERRIN ?
Il s'agit "d'une personne qui ne ferait pas partie du comité de soutien d'Eric Piolle en 2014 et que le Maire aurait dit avoir croisé "mais sans plus, comme on croise des centaines de personnes lors d'une campagne électorale". Il n'y aurait donc pas, selon le conseil du Maire, de renvoi d'ascenseur, donc de favoritisme" a relevé France 3 des déclarations de Me Thomas Fourrey l’avocat d’Eric Piolle à la sortie de sa journée de garde à vue.
IL A FOURNI DES CONTRATS AU LENDEMAIN de SON ELECTION
Ainsi Eric Piolle aurait « croisé comme des centaines d’autres « Pascal Auclair de l’Association Fusée à laquelle il a confié le marché de la fête des tuiles après avoir embauché – oui embauché à la mairie a révélé la Chambre des Comptes - dés le lendemain de son élection des membres de cette association! Ils ont peut être eux-mêmes rédigé le marché qu’ils se sont confié. Que des gentils garçons et filles désintéressés.
L'ULTIME REUNION DE CAMPAGNE CHEZ CET INCONNU DE PIOLLE
Contrairement à ce qu’Eric Piolle a affirmé et donc certainement signé , Pascal Auclair, était membre de son comité de soutien. Il figurait sur la liste publiée à l’époque. Cet inconnu de Piolle a aussi géré le Cabaret Frappé et il est membre fondateur de MixLab-La Belle Électrique… Mais surtout Guy Tuscher ancien membre de la majorité municipale qui a participé à la campagne électorale rappelle que l’ultime réunion de campagne s’est tenue « dans l’appartement du directeur de l’association ».
LE SITE PLACE GRE'NET REVELE LE POT AUX ROSES
Le coup de grâce est apporté par le site d’information en ligne Place Gre’Net qui publie une photo d’une réunion en mars 2014 dans les locaux de l’association Fusée, rue Abbé-Grégoire, en présence de Pascal Auclair Corinne Morel-Darleux, Elisa Martin, Enzo Lesourt , Eric Piolle, Pierre Mériaux et Alan Confesson. Eric Piolle n'étant pas interdit de rapport avec tous ces protagonistes, ceux-ci peuvent s'entendre sur la version à servir. Le laxisme judiciaire le concernant aura été hors de toutes normes.
Alex PERRIN : " AUCUNE DECISION SUR LES POURSUITES " (!)
Alex Perrin, Procureur de Valence s’est empressé de faire savoir qu'aucune "décision n'avait été prise sur d'éventuelles poursuites judiciaires" concernant Eric Piolle. Ce qui permet à celui-ci de développer en toute impunité sa défense absurde selon laquelle le débat est » technique » ! La Chambre Régionale des Comptes juge que l’appel d’offres était obligatoire, le service des marchés de la ville avait pondu une note au Maire pour l’informer que l’appel d’offres était obligatoire . Mais le débat demeure « technique » parce que, si le Grand Timonier passe outre les règles, ce ne peut pas être pour favoriser ses amis, mais parce qu’il détermine, Lui, ce qui est légal ou non.
PAS INTERROGE SUR LA TENTATIVE DE DISSIMULATION
Le paradoxe est évidemment l’incroyable complaisance judiciaire. Depuis deux ans et demi que les faits sont établis aucun juge n’est encore saisi et Alex Perrin le Procureur s’interroge encore. Aucune mesure coercitive n’a été prise alors qu’il y a eu une tentative d’effacement des dates dans le dossier mairie , c’est à dire une tentative de dissimulation de preuves, révélé par la Chambre des Comptes. Imaginons un autre justiciable dans cette situation. D’après Me Thomas Fourrey il ne semble même pas qu’Eric Piolle ait été interrogé sur ce fait.
UN TRAITEMENT DIFFERENCIE PAR LE DL
Dans le « Dauphiné « ( 2/6/21) Vanessa Laime n’évoque aucun de ces éléments alors que dans le dossier de la diffamation entre Eric Piolle et François Tarantini, tout ce qui pouvait nuire à « Grenoble, le Changement » était complaisamment étalé. Il n’y avait déjà rien de plaidoirie de Me Thierry Aldeguer qui pouvait gêner Eric Piolle.
V. LAIME ( DL) : " UN DEBAT TECHNIQUE"
Dans l’affaire de Piolle, pour Vanessa Laime « le but est de déterminer si le collectif d’artistes ( !) a été privilégié par la ville de Grenoble » . Comité de soutien, facturation de collage d’affiches de Piolle, réunion de campagne avec lui, tout disparaît. Cette association qui choisit des artistes devient elle-même un « collectif d’artistes « . Elle n’a pas été « favorisée « ( délit de favoritisme ) mais éventuellement « privilégiée ». Par Piolle ? non par « la ville de Grenoble… » , une entité anonyme. Le titre de son article est clair : «je rejette les accusations de favoritisme » . L' inter- titre de l'article reprend exactement le point clef des éléments de langage de Piolle sur le dossier : «un débat technique que la justice devra trancher » . Au pire si la justice tranchait le « débat technique » en sa défaveur Eric Piolle serait il pour autant coupable de quelque chose?
UN LITIGE , EST-CE GRAVE ?
D’ailleurs Eric Piolle a « répondu à leur convocation en se présentant ce mardi 1 er juin à 8H30 dans les locaux de l’antenne de la police judiciaire »… On ne saura pas à quelle heure il en est sorti.L’autre inter-titre du DL c’est « pas de mesure coercitive » contre Piolle. Attention il s’agit du compte rendu de la journée de garde à vue de Piolle… A sa décharge reconnaissons que Richard Schittly ( Le Monde du 3/6/21) ) fait beaucoup mieux. On ne sait pas que "Fusée" a collé des affiches et selon lui le dossier devrait être vite clos. De son côté le complément d’information du « Dauphiné « explique « le litige en 5 questions ». Est-ce grave un «litige » ?
UN INNOCENT AUX MAINS PLEINES
Même si Jean-Benoit Vigny rappelle tout de même, lui, incidemment la facturation du collage d’affiches par "Fusée" qui peut mettre la puce à l’oreille au lecteur averti, l’ensemble a pour objet de fabriquer un innocent aux mains pourtant pleines.
AUCUNE PRECAUTION POUR EVITER LES ENTENTES
Le fait que l’affaire ait trainé depuis 2 ans et demi devient un argument à décharge de Piolle. Ainsi le Procureur Alex Perrin aurait il déclaré ne pas avoir voulu perturber la campagne des municipales. Eric Piolle en profite pour minimiser son importance puisqu’on a tant attendu . Le tour est joué. Alors qu’avec la tentative d’effacement de preuves, la proximité révélée entre les protagonistes, les possibilités de contact entre eux permettaient une entente sur les faits. Notons la pusillanimité de la justice qui n’a pris aucune précaution comme elle l’aurait fait pour d’autres justiciables.
A GRENOBLE UN SYSTEME JUDICIAIRE QUI A ETE VERROUILLE
Le systéme médiatico-judiciaire est extrêmement protecteur pour l’extrême gauche et les Verts. N’oublions pas qu’à Grenoble même, un Procureur Adjoint , Raphaël Grandfils , officiellement membre du Comité de soutien de Piolle et s''affichant dans sa campagne , était en poste au parquet une quinzaine d’années. Raymond Avrillier , Adjoint ( Verts/Ades) au Maire Destot a été un sorte d’auxiliaire de la justice à sens unique, désignant ses adversaires de droite à la vindicte. Le Parquet et les juges n’ont pris aucune des précautions d’Alex Perrin. Rien n’a jamais été « technique. »
UN EX COMMANDANT DE LA PJ AU CABINET DU MAIRE
En parallèle un commandant de la PJ à la retraite a officié pendant 15 ans (!) au cabinet du Maire PS allié des Verts, même au-delà de l’âge de sa retraite, sans rendre compte à personne de son « travail » qui consistait à surveiller les dossiers arrivant chez ses anciens collègues. Pour avoir prolongé des membres de son cabinet qui , eux, travaillaient vraiment mais après l’age de la retraite, Jean-Claude Gaudin, ancien Maire de Marseille a été placé en garde à vue à 84 ans…
TOUS LES ELEMENTS SONT CONNUS DEPUIS PLUS DE DEUX ANS...
La vérité judiciaire peut elle sortir dans cet entrelacs de connivences et de protections ? La recherche de la vérité est pourtant aisée dans l’affaire Piolle : la Chambre des Comptes à tout dit et écrit en septembre 2018 dans un rapport des juges financiers. Les liens de Piolle avec fusées sont établis : factures de collage d’affiches dans le compte de campagne, directeur de l’association dans le comité de soutien, dernière réunion de campagne au domicile du directeur révélée par un élu de Piolle, réunion de campagne avec l’association fusée photographiée par le site d'info Place Gre’Net, contrat mairie avec des membres de l’association au lendemain de l’élection, puis marchés sans appel d’offres ,malgré l’avis écrit du service des marchés . N’en jetez plus.
... MAIS LE PROCUREUR Alex PERRIN DEMANDE à REFLECHIR
Pourtant Alex Perrin le Procureur n’a pris aucune mesure et demande à réflechir. D’ailleurs pour ne pas déranger Eric Piolle on pourrait attendre qu’il ait achevé sa campagne présidentielle. Et si ensuite il est candidat à l’Europe, au monde puis à la tête de toutes les galaxies connues et inconnues, on peut attendre et attendre encore. Pourquoi en effet traiter Eric Piolle comme un justiciable comme les autres? Incarnant le Bon et le Bien cumulés, ce serait du gâchis.