LE « PRINTEMPS ISÉROIS » EXPLOSE à GRENOBLE

 

Le « printemps Isérois » (!) confirme son explosion à Grenoble. En termes feutrés -mais les faits têtus sont cités-  Eve Moulinier et Jean-Benoit Vigny (DL du 7/5/21) énumèrent les « couacs » de l’Union des gauches et des Verts dans la Métropole. En réalité sur toutes les communes : Grenoble, St Martin d’Hères, Echirolles, Pont de Claix, St Égrève …

UN COUP DE TONNERRE DANS GRENOBLE 2 /ST ÉGRÈVE 

Partout le sectarisme et la volonté hégémonique de la minorité Verte font des dégâts. Le canton de Grenoble 2 qui comprend St Égrève est emblématique : Sylvain Laval, Vice- Président de la Métro avec les Verts, le PC et le PS   qui a ravi la présidence du Smmag au verbeux Yann Mongaburu (Verts/Ades) se présente en candidat « libre » affirmant ne plus appartenir au PS. « Un petit coup de tonnerre dans le paysage politique local puisqu’il fera notamment face au duo du Printemps isérois (Cucarollo et Kazazian-Balestas) qui appartient à la même majorité (fragile) que lui à la Métropole… Mais sa candidature se situe dans la droite ligne de la position du président de la Métropole, Christophe Ferrari «  explique le DL. « Petit » ?

INCAPABLES DE SE METTRE D'ACCORD SUR UN PROJET

La gauche et les Verts éclatent sous nos yeux, démontrent qu’ils sont dans l’incapacité de se mettre d’accord sur un projet départemental prouvant ainsi que "l’attelage" de la Métro n’est que de circonstance et d’intérêts personnels. Ce n’est pas mineur. La position de Sylvain Laval est évidemment fragilisée par le choix d’un binôme avec une candidate LREM Sabrina Seghier, ce qui ne va pas le renforcer lui qui -comme Olivier Noblecourt- est marqué au fer « rouge » chez les Verts pour avoir été chef de cabinet d’une Ministre LREM…  

LE RECYCLAGE D'Olivier BERTRAND (Verts/ADES) PAR ST ÉGRÈVE?

Le clan Piolle dans lequel figure Laurent Amadieu un apparatchik qui était attaché du groupe Verts au département avant d’être élu Maire de St Egréve ou il a aussi appelé son collègue du même poste comme directeur de cabinet, Alexis Akrich, est donc sur le pont puisque Olivier Bertrand jusque là Conseiller Départemental de Grenoble 3 se retrouve suppléant de Curarollo. Est-ce une opération à la Michèle  Rubirola, élue Maire de Marseille qui a cédé sa place à un apparatchik ? Est-ce le destin de Jérôme Cucarollo, élu de s’effacer au profit de Bertrand ? Avec eux tout est possible, sinon comment s’expliquerait cette suppléance ? Ces carambouilles de printemps pourri dégagent des odeurs pestilentielles. 

S.DUPONT-FERRIER ET D.SPINI : UN ESPACE DE RESPIRATION

Hors de ce marécage se tiennent Stéphane Dupont-Ferrier et Dominique Spini Alim représentant la majorité départementale. Les grenoblois ont la possibilité d’exprimer leur mécontentement en votant pour Dominique Spini une membre active du groupe d’opposition. 

POLITICAILLERIE QUAND TU NOUS TIENS

Mais à St Martin d’Hères les mêmes Verts se présentent contre le tandem PCF David Queiros et Françoise Gerbier censés incarner le « Printemps Isérois »  (!). Officiellement pour s’opposer à Neyrpic. Mais pourquoi donc continuer à siéger dans la même majorité que les élus PCF à la Métro ? Ces élus PCF qui avaient même choisi Yann Mongaburu le candidat de Piolle à la Présidence de la Métro ? Politicailerie quand tu nous tiens…

LE PRINTEMPS DE PRAGUE à ÉCHIROLLES

A Échirolles, Antor Labiod et Catherine Netoudykata (proches des Insoumis) s’opposent à l’autre duo PCF  toujours estampillé « Printemps » composé d’Amandine Demore et Daniel Bessiron. Rappelons, s’agissant des communistes, que les « Printemps » ont plutôt eu pour nom « Printemps de Prague » et se sont déroulés dans la douleur. 

AFFRONTEMENT SANGLANT à PONT DE CLAIX

Mais dans le fief du Président de la Métro à Pont de Claix l’affrontement est sanglant. Eric Piolle a veillé à ce que Christophe Ferrari soit tenu à l’écart de toutes les négociations d’appareil. Ce dernier a été affaibli par sa décision de quitter le PS pour complaire aux Verts, rejoignant le groupuscule Hamon dans la perspective d’être Vert/Compatible afin de recevoir leur soutien pour la présidence de la Métro. On sait ce qu’il advint .

A.VALLINI LABELLISE "PRINTEMPS ISEROIS" (!)

Christophe Bouvier le « responsable » officiel  du PS38 cornaqué par Vallini a donc sauvé ce dernier et laissé tomber le reste. Ainsi Vallini, ex Secrétaire d’Etat d’Hollande, est-il lui aussi labellisé « Printemps Isérois ». La grosse farce. 

S.TOSCANO LE CANDIDAT DE C.FERRARI

Le premier adjoint de Christophe Ferrari, Sam Toscano,  l’un des premiers signataire du « Printemps Isérois » a été écarté par vengeance personnelle, victime de l’échec de Yann Mongaburu à la présidence de la Métro. Pour Piolle peu importe que ça mette en danger la gauche ! Il présente face à lui Laure Gatel et Stéphane Guiga dont la caractéristique est d’être obéissants .

FACE à CET IMBROGLIO UNE ALTERNATIVE CRÉDIBLE

Face à cet imbroglio on comprend que Claude Soullier, nouveau Maire de Brié et Angonnes se soit présenté avec Lydie Gonzalez de Pont de Claix et Delphine Timsit et Roberto Ferrara en suppléants. Tandis que Sandrine Martin-Grand, Vice-Présidente du département sollicite le renouvellement de son mandat avec Michel Doffagne.

LE CHOIX ENTRE LES EXTRÊMES ET LA MAJORITÉ SORTANTE

Jean-Pierre Barbier, le Président sortant du département, a bien résumé la situation en affirmant que le « choix est entre les extrêmes (gauche et droite) et nous ».  En se radicalisant sur le noyau dur des Verts et ses appareils politiques, une partie de la gauche avec l’extrême gauche a laissé un vaste champ ouvert entre elle et l’extrême droite puisque le Rassemblement National sera présent partout a aussi annoncé Alexis Joly (RN). S’ajoutant aux luttes des places ce positionnement plombe sérieusement la laborieuse entreprise de reconquête du Département et de la Région.  La question du responsable de ce fiasco annoncé va peut-être se poser ?

 

 

 

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