DÉCHARGES à CIEL OUVERT, SQUATS… au CONSEIL MUNICIPAL

Hier Eric Piolle descendait du train de Paris pour revenir au Conseil Municipal qu’il est tout de même obligé de présider. Il n’avait pas pu présider la conférence des Présidents de groupe -ou Nicolas Pinel (centriste) représentait l’opposition- préparatoire au Conseil Municipal. Le matin en effet il était encore une fois l’invité de BFMTV. Sa priorité est de se faire connaître face à la notoriété de son concurrent Vert, Yannick Jadot.

A.CARIGNON : "SI AU LIEU DE PASSER 2 JOURS EN BRETAGNE..."

Sur France Bleu Isère le matin même également -à Grenoble- Alain Carignon avait bien décrit la situation :  « Si, au lieu d'aller passer deux jours en Bretagne pour expliquer aux pêcheurs bretons comment ils doivent pêcher -je ne doute pas de la compétence de Éric Piolle sur ce sujet-, il passait deux jours dans les quartiers de la ville pour regarder ce qui se passe du point de vue écologique, du point de vue de la sécurité, du point de vue de la propreté, je pense que Grenoble irait mieux. »

Alain Carignon a porté hier soir la question devant le Conseil Municipal

 

"UNE DÉSORGANISATION AUX CONSÉQUENCES GRAVES"

En effet. Le groupe d’opposition (société civile, divers droite et centre) a posé  au Conseil Municipal d’ hier la question « de la désorganisation de la gestion municipale qui a des conséquences de plus en plus graves sur la vie des habitants »  Citant « l’existence et le développement des squats municipaux,  posant des problèmes de plus en plus difficiles à leur environnement » et « les décharges  à ciel ouvert  quartier Alliés-Alpins et à Flaubert «.

LES SQUATS REFUSENT DE SIGNER UNE CONVENTION D'OCCUPATION

Ce qui marque c’est l’absence municipale dans tous ces dossiers, a fait remarquer Alain Carignon : les décharges à ciel ouvert sont interdites et pourtant la ville les autorise et les utilise. Les squats refusent même de signer une convention d’occupation permettant de faire respecter un minimum de règles de fonctionnement. Ils se développent quai Claude Bernard et ailleurs a t-il souligné.

E.PIOLLE NE RÉPOND NI SUR LES DÉCHARGES NI LES SQUATS

Eric Piolle n’a voulu répondre ni sur les squats, ni sur les décharges à ciel ouvert. Aucune réponse -n’évoquons pas un mea-culpa quelconque-  sur ces sujets. Voilà qu’il a fait appel au camp des Milles (!), aux identitaires afin de caricaturer Alain Carignon qui n’a évidemment pas de leçon à recevoir de Piolle sur ces sujets.

LE 38 RUE D'ALEMBERT : LES RIVERAINS MENACES 

Mais surtout cela lui permettait de bien faire comprendre qu’il ne protégerait pas les grenoblois menacés par les squats. Que l’on sache celui du » 38 rue d’Alembert » n’a guère à voir avec les Roms mais plus avec les anarcho-gauchistes qui mènent leurs projets sur le dos des contribuables au détriment des riverains.

QUAI CLAUDE BERNARD LES RIVERAINS ABANDONNÉS 

Quant aux autres Grenoblois  -quai Claude Bernard, rue des Alliés, Diderot- ils ne peuvent pas compter non plus sur les élus. Et s’ils jugent que les conditions de vie qu’ils doivent supporter sont intolérables, ce sont quasiment des crypto-hitlériens …

"QUAND ALLEZ VOUS VOUS CONSACRER à GRENOBLE ?"

Mais Eric Piolle, sur la défensive,  a été contraint pour la première fois, de tenter de justifier ses absences en expliquant qu’il s’appuyait sur ses Adjoints au Maire. Quand on sait combien ceux-ci sont muselés par le cabinet, interdits de toute expression, sans pouvoir, on mesure la duplicité du personnage. Mais petit à petit sa situation devient de plus en plus intenable et  il va avoir de plus en plus de mal à tenir ce grand écart. La question que lui a posé Alain Carignon « quand allez-vous vous renoncer à concentrer votre activité sur votre promotion personnelle afin de vous consacrer à la gestion de Grenoble, reprendre en mains l’animation de la cité et traiter ces sujets, mettre fin à la désorganisation constatée par tous ? « 

DANS LE TRAIN, E.PIOLLE NE SAIT PAS CE QUI SE PASSE

Dans le train de Paris, Eric Piolle, n’avait pas pu entendre Alain Carignon sur France Bleu Isère qui avait expliqué la différence entre des responsabilités en synergie entre elles qu'il exerçait comme Maire et Ministre, qui servent Grenoble : » Ce n'est pas la même chose d'avoir des fonctions qui font des synergies, qui permettent de servir Grenoble que d'aspirer à des fonctions qui ont pour objectif de se servir de Grenoble pour sa promotion »  a-t-il répondu à Nicolas Crozel qui l’interrogeait. La liste des réalisations des municipalités Carignon en regard de celles des municipalités Piolle ne trompe pas. 

LE DÉBUT DE LA FIN POUR E.PIOLLE

Eric Piolle répétait  ce que son cabinet avait préparé sur les mandats exercés par Alain Carignon sans citer les réalisations obtenues en regard. Qu’il s’agisse des grenoblois et de leurs problèmes, de l’exercice de la fonction de Maire au service de Grenoble, Eric Piolle, entre deux trains, a démontré  à nouveau qu’il ne s’occupait pas d’eux ni n’assumait sa fonction avec dignité et efficacité. Le début de la fin grenoblois a bien commencé pour lui.

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