ANTICOR : UN PARAVENT DE PIOLLE S’EFFONDRE

Depuis 2014, Eric Piolle abuse « d’Anticor » comme d’un paravent. L’antenne locale drivée par Raymond Avrillier (Verts/Ades) en sous-main  a toujours eu un délégué à sa botte. Ainsi les Verts ont-ils disposé d’un instrument « anticorruption » qui n’était en fait qu’une officine à leur service. Evidemment pas de risques qu’ils soient eux-mêmes mis en cause.

En janvier 2014, juste avant sa première élection le « Dauphiné « (23/1/14) sous la signature de Philippe Gonnet, publiait un article sur 4 colonnes pour vanter les engagements d’Eric Piolle signant la charte Anticor. Elle le contraignait à assurer une représentation de la minorité dans tous les grands organismes, à lui donner la Présidence de la Commission des Finances,  etc… etc…

LA CHARTE: " VALEUR CONTRACTUELLE EN JUSTICE"

Cette charte " devrait revêtir une valeur contractuelle devant la justice" selon Philippe Gonnet, le délégué d'Anticor, Thierry Labelle, prônant ( mais oui) "l'éthique en politique". Bref les chantres du Bien et de la transparence étaient en action.

E.PIOLLE N'A REMPLI AUCUN DE SES ENGAGEMENTS

Pendant son premier mandat il n’a appliqué aucune de ses obligations et à l’ouverture de son second mandat il s’est fermé un peu plus encore : la majorité municipale représentant 53% des grenoblois s’est octroyée … 97 % des représentations de la ville. On a bien lu, il y a quelques semaines,  6 mois après l’élection, un article d’Eve Moulinier sur ces questions, en page locale, indiquait que  l’opposition râle ou rouspète, mais rien en rapport avec une trahison aussi évidente d’engagements aussi évidents qui révulse les élus d’opposition. 

Didier MELMOUX (Anticor) : JUSTIFIER L'INJUSTIFIABLE

Le site d’information en ligne Place Gre’Net  s’était bien essayé en août 2020 à rechercher mollement de l’info après la réélection de Piolle. Interrogeant surtout Didier Melmoux, coordinateur des groupes locaux d’Anticor qui noyait le poisson. En 2020 Eric Piolle est-il responsable de ce qu’il a signé en 2014 ? Plutôt non. Et même « on regrette qu’Anticor soit utilisé à des fins politiques », s’agaçait-il à l'égard de ceux qui demandaient des comptes sur l'éthique et le respect de la charte. Interdit de rire. Le même Melmoux, passant même à l'attaque de la minorité, prétendant le contraire de la vérité, à savoir que les municipalités Carignon avaient fait de même que Piolle - ce qui n'est pas une excuse- alors que l’opposition d’alors était représentée partout.  Pour lui « Monsieur Piolle ne s’est engagé à rien » (!).  Par contre il soulignait la « rigueur remarquable » sur le non-cumul des mandats. Il ignorait sa candidature à l’Elysée qui en fait le Maire le plus absent de toute l’histoire de la ville. 

ANTICOR MUETTE SUR LES MARCHÉS SANS APPEL D'OFFRES

Mais l’utilisation d’Anticor a été poussée à l’extrême puisque son délégué «officiel « Thierry Labelle a été candidat Verts à Echirolles après avoir notamment fait une conférence au nom de l’association pour juger du rapport de la Chambre des Comptes sur la commune. Alors qu’il est demeuré totalement silencieux sur celui de Grenoble qui révélait des marchés sans appels d’offres, l’acquisition illégale du siège d’une banque ! On imagine le tintouin qui s’en serait suivi avec un Maire de droite. Le même avait d’ailleurs organisé place Victor Hugo, en pleine campagne présidentielle, une manifestation anti-Fillon au moment de sa mise en cause par la justice.

O.BERTRAND, P.KERMEN, Y.MONGABURU (Verts/Ades) PROTÉGÉS

Par contre la rémunération d’Olivier Bertrand (Verts/Ades) au Conseil départemental sur la cassette personnelle de Vallini (PS), le licenciement de Valérie Dioré, Directrice compétente de SEM pour y caser Pierre Kermen (Verts/Ades) tête de liste des Verts en 2001 en échange de sa bonne conduite aux municipales de 2014 ou encore l’insistance de Yann Mongaburu (Verts/Ades) pour faire refilier le marchés de vélos électrique à une société dont le DG était conseiller municipal  de sa majorité a échappé à Anticor. 

DÉCLARATION de PATRIMOINE : E.PIOLLE OUBLIE SINGAPOUR

Comme  elle n’avait pas remarqué que dans sa déclaration de patrimoine de Maire  Eric Piolle avait bien signalé qu’il était actionnaire d’une PME mais «oublié «  de préciser que son siège était à Singapour. Anticor ne s’est jamais intéressé à cette société qui a perçu de l’ordre de 2 millions d’€ d’aides publiques avant de s’évader dans un paradis fiscal. Anticor est bien là au contraire pour couvrir de ses silences toutes les turpitudes des élus Verts.

J.CAHUZAC AVAIT ACCORDÉ L'EXONÉRATION FISCALE à ANTICOR

Mais la sauce locale est devenue Nationale depuis qu’Anticor voit sa demande d’agrément pour se porter partie civile contestée. Ce qui engendrerait également une remise en cause de la déduction fiscale des dons qui lui sont accordés. Un privilège  qui lui avait été généreusement octroyé par un certain Jérôme Cahuzac.

LE GÉNÉREUX FINANCIERS DANS LES PARADIS FISCAUX

Le « Canard » de cette semaine révèle que « les responsables d’Anticor plaidant pourtant pour la transparence ont refusé de révéler l’identité du plus généreux de leur financier. Il s’agit d’Hervé Vinciguerra, un homme d’affaires qui détient des sociétés financières dans des paradis fiscaux «. Ça ne vous rappelle rien ?

ANTICOR : UN ÉVIDENT CONFLIT D'INTÉRÊTS

Et le Palmipède de préciser : « l’actuelle Présidente d’Anticor, Elise Van Benden a joué les intermédaires entre Hervé Vinciguerra par ailleurs supporter de Montebourg (!) et le journaliste Denis Robert qui souhaite lancer, après avoir quitté le très Mélenchoniste « Média », un nouveau site internet. En l’occurrence « Blast « une publication dont l’actuelle présidente d’Anticor est  administratrice ».

UNE MISSION D'INFORMATION SUR ANTICOR ?

Mais ce n’est pas fini pour l’hebdomadaire : « ce mélange des genres tombe d’autant plus mal qu’il se produit après d’autres (…) conséquence de cette saine ambiance : un député du parti présidentiel, Bruno Questel, vient de demander la création d’une mission d’information parlementaire sur les associations autorisées à se porter partie civile, ainsi que sur leurs conditions d’agrément »  

UN FINANCIER DE LA FINANCE AGRESSIVE

Espérons que cette demande ne sombrera pas dans les petits arrangements entre amis du genre : « en  échange d’épargner untel on vous laisse tranquille«. Car il s’est trouvé un Maxime Rehany pour expliquer pourquoi il avait quitté Blast : « L’association anticorruption Anticor est présidée par Élise Van Beneden, qui est également l’une des fondatrices de Blast. Ce donateur, qui a été présenté à Denis Robert par Elise Van Beneden afin d’aider Blast, a une grande partie de ses actifs dans les paradis fiscaux (Luxembourg, Singapour, Suisse). Il a fait fortune en créant un logiciel permettant aux fonds spéculatifs et aux fonds d’investissements -en somme la finance la plus agressive- d’être plus profitables à l’échelle internationale.» Ça ne vous rappelle toujours rien ?

LE FINANCEUR DÉSIGNE SUR QUI INVESTIGUER

Maxime Rehany précisant : « Il a proposé à Blast de grosses sommes d’argent provenant du Luxembourg : 100 000 euros à la création du média sous forme de participations au capital, puis 20 000 euros par mois pendant un an, sous forme de dons. Soit 340 000 euros pour commencerAu cours d’une rencontre, ce « généreux philanthrope » nous a indiqué être un soutien d’Arnaud Montebourg pour l’élection présidentielle. Notons pour définir le périmètre du candidat Montebourg, qu’une de ses sociétés est partiellement détenue par un actionnaire luxembourgeois. Le mécène a précisé qu’il aimerait que nous investiguions sur Anne Hidalgo, rivale d’Arnaud Montebourg, ainsi que sur Patrick Drahi (…) Denis Robert lui a par la suite proposé, en échange de son soutien financier, une réunion tous les quinze jours avec un membre de l’équipe de Blast, afin qu’il puisse suivre en primeur les enquêtes du « pôle investigation »… 

L'ARGENT LUXEMBOURGEOIS VERSÉ SUR KISS KISS BANK BANK

Et même » Denis a demandé au donateur de faire transiter par un compte français l’argent luxembourgeois destiné à Blast. Et qu’une somme de 100 000 euros, tronçonnée en plusieurs dons, arriverait finalement sur Kiss kiss bank plutôt que sous forme de parts sociales afin de garantir l’anonymat du donateur. »

CES MÉTHODES TORDUES ONT FAIT LEUR TEMPS

Avec ces révélations, les méthodes tordues de l'association auxquelles Raymond Avrillier est mêlé ont fait leur temps. Notre collectif  dénonce Anticor depuis 7 ans. Le Groupe d’Analyse Métropolitain (GAM) vient de s’y mettre aussi. Tant mieux. Peut être les médias locaux vont ils devenir plus vigilants face aux opérations politiciennes de cette officine qui déconsidère la cause qu’elle était censée défendre ?

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