PIOLLE à SINGAPOUR : NOUVELLES RÉVÉLATIONS
« Pour moi, cette histoire constitue en quelque sorte le péché originel de Piolle. La façon dont il a réagi, niant tout problème (…) annonçait la façon dont il gérerait son mandat » écrit Vincent Peyret, dans le chapitre 9 de son livre « le vide à moitié vert » qui fait causer à Grenoble et au-delà.
"POURQUOI LES AMIS DE PIOLLE FERMENT LES YEUX ?"
Il revient en une quinzaine de pages sur la genèse de l’actionnariat de Piolle à Singapour et s’interroge sans comprendre « pourquoi les gentils-amis-du-vivant de « Grenoble en Commun » ferment-ils ainsi les yeux sur l’implication de Papa et Maman Piolle avec ce « marchand d’armes du capitalisme » qu’est Raise Partner ? »
PATRIMOINE : E.PIOLLE N'A JAMAIS PRÉCISÉ LE NOM de la SOCIÉTÉ...
Vincent Peyret décortique à nouveau ce dossier explosif qui traine comme une mèche allumée et devrait à un moment ou à un autre handicaper sérieusement la candidature de Piolle à l’Elysée. D’abord la déclaration de patrimoine de Piolle après son élection de Maire qui fait état de sa participation à une start up sans avoir « jamais précisé ni le nom de cette PME, ni son domaine d’activités »
... NI LE SIÈGE à SINGAPOUR
Mais, plus grave encore, sans indiquer que son siège est à Singapour, une omission que Vincent Peyret ne relève pas. Pourquoi ? parce que dans son article du Postillon (N°26 été 2014) il « omet » lui-même cette information capitale en interviewant François Oustry, l’un des cofondateurs. C’est en effet l’UMP38 -la vilaine droite- qui révèlera le pot aux roses au grand dam de cette vigilante et rigoureuse extrême gauche.
DES CLIENTS DANS LES ILES CAÏMANS
Il note « que les scribouillards de l’UMP, qui sont beaucoup plus formés que moi sur les magouilles boursières, avaient trouvé que Raise Partner avait de nombreux clients dans les paradis fiscaux » Sauf que les « scribouillards », dont certains sont membres de notre collectif, ne sont pas plus que Vincent Peyret des spécialistes de la bourse, mais ayant découvert l’existence de la société à Singapour ont simplement tapé sur le site et noté ou étaient les clients puisque la société dont Piolle est actionnaire se vantait de compter des clients/banques dans les Iles Caïmans.
PIOLLE : "LA VILLE EXCLURA LES BANQUES DES PARADIS FISCAUX"
Comme nous, Vincent Peyret rappelle « l’engagement « 64 de Piolle à savoir : « la ville exclura les établissements bancaires concernés par des activités directes ou indirectes dans les paradis fiscaux de ses contrats de prêts ».
D'UNE MAIN IL COMBAT LES PARADIS de L'AUTRE IL S'Y REND
Un engagement pris en 2013 par Eric Piolle au moment où, de l’autre main la même année, il signait le transfert du siège de Grenoble à Singapour. Ce qu’un actionnaire de droite a refusé par éthique, compte tenu des subventions publiques perçues par la société à Grenoble, préférant se retirer de l’actionnariat et en informant l’UMP38. On comprend que pour «Le Postillon », assez binaire, naisse une incompréhension qui l'incite à faire l’impasse sur des détails.
PLUS DE 3 M€ DE SUBVENTIONS, LES BÉNÉFICES à SINGAPOUR
Mais Vincent Peyret reconnaît que « le petit buzz médiatique » déclenché par la droite » a quand même eu une retombée positive : une personne bien informée est venue me donner quantité de documents édifiants. Entre 2001 et 2010 la société a touché en neuf ans plus de trois millions d’€ d’argent public entre le CIR (crédit d’impôt recherche) les subventions du pôle grenoblois Minalogic ou de multiplies aides remboursables. Tout ça pour embaucher seulement une petite dizaine de personnes (…) toutes ces aides remboursables n’ont bien entendu jamais été remboursées parce que la société n’a jamais fait de bénéfices en France ». Exactement le thème d'un post très complet de notre collectif.
E.PIOLLE INSTRUMENTALISE LA JUSTICE à des FINS POLITIQUES
Rappelons que "Grenoble, le Changement" est poursuivi en justice par Piolle pour avoir posé la question de savoir si celui-ci ne pouvait pas être considéré comme un "Conseiller intéressé" du fait qu’il siège maintenant dans des organismes qui ont accordé des aides à la société dont il est actionnaire.
"UN TEL CYNISME DANS LE PILLAGE DE L'ARGENT PUBLIC..."
« Après avoir pompé un maximum d’argent public pendant plus de 10 ans en France, la société réalise maintenant des bénéfices à… Singapour qui est, comme on dit, un paradis fiscal. Je ne suis pas né de la dernière crise mais quand même : un tel cynisme, un tel sans-gêne dans le pillage de l’argent public , une telle dégueulasserie me font halluciner » ajoute l’auteur. Précisant : « je vous passe plein de détails sordides (les magouilles entre associés pour racheter des actions de l’un d’eux a bas prix, les malversations financières depuis 2010. « Lecteurs de « Grenoble, le changement » ne riez pas. Les mêmes nous accusaient d’être trop militants et répétitifs.
PIOLLE NE SAVAIT PAS QUE LES CLIENTS ÉTAIENT DANS LES PARADIS
S'agissant de Piolle « quand le petit scandale a éclaté il s’était défendu en assurant qu’il ne savait pas si Raise Partner avait des clients dans les paradis fiscaux » ce qui figurait sur son propre site installé, lui aussi dans un paradis fiscal !
"LA DÉLOCALISATION DES BÉNÉFICES à SINGAPOUR"
« En 2020 l ‘épouse de Piolle travaille encore à Raise Partner (…) et assurant n’avoir rien à cacher. C’est à dire qu’il continue de légitimer l’existence et le fonctionnement de cette société qu’il n’a toujours rien à redire sur le pillage de l’argent public, la délocalisation des bénéfices à Singapour, le système financier opaque pour lequel elle bosse (…) C’est révélateur de sa Tartufferie »
"QU'IL S'OBSTINE RELÈVE DE L'INCOMPRÉHENSIBLE"
« Qu’il s’obstine à garder ses actions six ans relevait de l’incompréhensible pour moi en décembre 2019 : comment vouloir être crédible sur l’écologie, la lutte contre les multinationales ou la défense des biens communs en légitimant cette boite ? »
"FAIS DODO PAPA PIOLLE MARCHE POUR LE CLIMAT"
Et de se lamenter sur l'air d'une comptine : « Fais dodo, bobo, mon p’tit frère…Maman Piolle est en haut qui fait des armes anti-bio, Papa Piolle est en bas qui marche pour le climat"
"TOUJOURS PAS DE RÉPONSE PRÉCISE"
« J’ai quelquefois essayé d’avoir des réponses à des questions précises, toujours sans succès « regrette l'auteur du "Vert à moitié vide". A voir la nébuleuse financière mise en place on n'en doute pas.
FAUX CV, FAUX RAPPORT AVEC LARROUTUROU
Mais au fil de son enquête, Vincent Peyret révèle un autre mensonge d’Eric Piolle, consubstantiel au personnage. Comme il fait démarrer son CV politique à son élection au Conseil Régional gommant ses candidatures aux législatives depuis 1998 (!), il a géré sa relation Pierre Larrouturou comme une série aussi.
LES DEUX COUSINS S'ENTENDENT COMME LARRONS EN FOIRE
« Celui que Piolle est censé avoir rencontré grâce à sa seule curiosité intellectuelle, comme nous le raconte cet article de Rue89 (14/01/2016) : même s’ils ont vu tous les deux le jour et grandi en Aquitaine, c’est pourtant à Grenoble qu’Eric Piolle et Pierre Larrouturou se sont rencontrés il y a plus de 20 ans. » (…) une belle légende entretenue depuis 6 ans : à chaque fois que les deux politicards se croisent, Piolle parle de son « ami » Larrouturou (…) Et pourtant Piolle et Larrouturou ne sont pas seulement amis : ils sont également cousins germains. Sur Internet on peut voir les deux familles associées pour faire part de la mort de Xavier Piolle, père d’Eric. On peut aussi voir les deux hommes réunis sur une photo illustrant un article de « la République des Pyrennés » relatant l’inauguration de la rue Xavier Piolle à Arette
DES ACTIONS ET UN POSTE EN ÉCHANGE DU FAVORITISME ?
« Le rapport avec Raise Partner ? ( …) Bernard Larrouturou, frère de Pierre Larrouturou et cousin d’Eric Piolle était à la fin des années 1990 Président de l’INRIA, institut qui a essaimé Raise Partner (…) Si le fondateur de Raise Partner, François Oustry a sollicité Piolle pour cofonder la boite, c’est pour se mettre dans la poche son cousin, Pierre Larrouturou. Cela a permis à l’INRIA de mettre plein de moyens dans la création de Raise Partner en fournissant des chercheurs à disposition. C’est ça le véritable pêché originel dans la création de Raise Partner. En échange du favoritisme de son cousin Bernard Larrouturou, Piolle a obtenu ses actions dans l’entreprise et un emploi pour sa femme Véronique Piolle qui a été la première à obtenir un CDI dans Raise Partner en 2001 ». Il milite pour l'égalité homme/femme.
CETTE HISTOIRE NE DISQUALIFIE PAS DÉFINITIVEMENT PIOLLE ?
Et l’auteur de conclure : « Je ne comprends toujours pas comment cette partie de son histoire ne le disqualifie pas définitivement pour représenter un « espoir » pour une gauche supposément opposée aux magouilles financières». Sauf que ce « supposément » est probablement le mot clef.
P.LARROUTUROU : 300 000 € DE TROU à "NOUVELLE DONNE"
Rappelons au passage que Pierre Larrouturou si proche de Piolle lui ressemble comme une goutte d’eau. Le chantre de la semaine de 4 jours -spécialiste donc du temps de travail- a répondu à "Nouvelle Donne" qui l’a vidé de la présidence pour un trou de 300 000 € qu’il ne pouvait justifier parce qu’il avait.. 140 000 mails de retard. « Son appartenance au mouvement n’était plus compatible avec les valeurs et l’éthique de notre charte « avait sobrement commenté la nouvelle direction. Depuis, récupéré par le PS, il est Député Européen et à notre connaissance n’a pas fait savoir qu’il remboursait « Nouvelle Donne ». Les Tartuffes s’assemblent.
LE LIVRE DU "POSTILLON" EST UN VIRAGE...
Cette affaire de l’actionnariat de Piolle à Singapour demeure totalement ouverte. Imaginons un maire de droite à Grenoble dans cette situation ! Sa vie municipale serait impossible et les médias s’acharneraient. Pour l’instant dans une conjonction médiatico-judiciaire protectrice, Eric Piolle a échappé à toute sanction et à toute remise en cause sérieuse de ses soutiens et de ses alliés. Mais Le livre du « Postillon » n’est pas anecdotique dans le virage qui peut intervenir
... QUI DEVRAIT PRODUIRE UN FEU D'ARTIFICE
Engagé comme il est désormais dans une surenchère au paraître pour l’élection présidentielle parce qu’il est encalminé dans les sondages, au fur et à mesure que s’empilent les informations précises, la flamme devrait rencontrer le carburant explosif. Logiquement, les grenoblois vont assister à un beau feu d’artifice.
Il est regrettable que le livre de Mr Vincent Peyret soit publié depuis peu et non pas bien avant les municipales. Les grenoblois auraient certainement voté pour l’alternance dont la ville a bien besoin car beaucoup ont été robolobotomisés… bien avant le maire actuel et me font l’effet de larves aujourd’hui.
J’avais lu en son temps l’enfer vert (sur la ville de Lille dirigée par Mme AUBRY), j’ai hâte de lire le « vert à moitié vide »… Je ne suis pas scientifique mais le peu que j’ai compris du principe de Newton action-réaction, c’est que lorsque qu’il y une action, s’il n’y a pas de réaction, cela crée un déséquilibre (et le corps social est actuellement déséquilibré). Donc il faut agir pour faire cesser le principe de Newton d’inertie que l’on nous applique depuis l’ère de Mr DESTOT et en vertu duquel (je cite) « Tout corps persévère dans l’état de repos ou de mouvement uniforme en ligne droite dans lequel il se trouve, à moins que quelque force n’agisse sur lui, et ne le contraigne à changer d’état. ». Vivement le feu d’artifice annoncé qui sera je l’espère aux couleurs de l’arc-en-ciel…