VIDE, LA CITÉ DE L’ABBAYE EST CHAUFFÉE DEPUIS 2 ANS
Eric Piolle a décidé de couper le chauffage à la cité de l’Abbaye eu moment ou des occupants sans droit ni titres soutenus par le DAL ont décidé d’occuper des logements. Car depuis 2 ans Christine Garnier, Adjointe au logement (Verts/Ades), Présidente de l’EPFL propriétaire de la cité avait « oublié « de couper le chauffage alors qu’il n’y avait plus d’habitants.
C.GARNIER PROMÈNE SON INCOMPÉTENCE DEPUIS 20 ANS
Ce qui ne l’empêchait pas de produire des discours alarmants sur les économies d’énergie et la protection de la planète. Peu importe le flacon pourvu qu’on ait le discours. Elue depuis 20 ans, nommée d’un poste à l’autre car elle est un rouage essentiel du système Avrillier elle est désormais responsable des écoles. ON sait ce qu’il en est. Car Eric Piolle a vidé Fabien Malbet (Verts/FI) du poste et de sa liste pour lui mettre les ratés et les retards sur son dos.
P-A JUVEN : COPIER/COLLER de SES PRÉDÉCESSEURS
Le Conseil Municipal de lundi débattait de l’avenir de cette cité : « cette délibération est emblématique du syndrome de répététition. M.Juven répète ce que MM Kermen, Fristot ou de Longevialle disaient. Or le récente conclusion de la Cour des Comptes sur la politique de la ville conclut que dans ces quartiers il y a moins de mixité sociale et culturelle et une aggravation de la paupérisation. Ce sont des nasses au lieu d’être des sas de sortie de la pauvreté, du chômage. Les magistrats expliquent que tout ce qui a été fait n’a pas marché. Mais la on refait « rapporte le DL (15/12/20) dans la bouche d’Alain Carignon.
En effet, besogneux à souhait, Pierre-André Juven, digne successeur, répète en copier/coller ce que les services répètent depuis un quart de siècle : mixité sociale, requalification des espaces publics, ouverture du quartier, et même les arbres ! Combien de fois les grenoblois ont-ils entendu ça ?
PAS DE BILAN DE RÉSULTATS
Mais, comme le fait remarquer le Cour des Comptes, jamais les élus ne font connaître le bilan de leur politique. Pas financier. Mais humain. Combien de personnes sorties de la pauvreté ? du chômage ? quels résultats scolaires dans la durée ? Pour combien d’habitants le logement très social a été un sas vers une situation améliorée ? Combien d’étrangers devenus Français, ? ayant un emploi ? Rien de tout cela.
40 % DE LOGEMENTS SOCIAUX : LES ACQUÉREURS COCUS
S’agissant de la cité de l’Abbaye le projet de 232 logements comporte 40 % de logements sociaux. Il se situe dans la fourchette haute. Les futurs acquéreurs sont les futurs cocus de l’aventure, comme ceux de Flaubert. Une fois acquis la valeur de leur bien se dépréciera immédiatement. Pour peu que la politique d’attribution irresponsable de logements se poursuive il s’effondrera et ils seront pris au piège, ne pouvant plus vendre.
L'ÉCO QUARTIER AURA SON JARDIN 6 ANS APRÈS SA CRÉATION....
Les expériences de Villeneuve à la Presqu’ile sont pourtant sous nos yeux. En passant par l’Alma, Le Lys Rouge, De Bonne, Vigny-Musset…. Partout les propriétaires sont spoliés. Pourtant les qualificatifs grandiloquents n’ont manqué à aucun. Ainsi la Presqu’ile devait être « la cité du bonheur » selon Michel Destot. Il est pour Eric Piolle « un éco quartier » qui aura son seul jardin finalisé en… 2022 a généreusement annoncé l’Adjoint à la Fraîcheur, Gilles Namur (Verts/FI) 6 ans après que les premières famillles se soient installées. Qui dit mieux ?
E.PIOLLE PRÉFÈRE LE SIÈGE d'UNE BANQUE AUX QUARTIERS
Mais il est frappant que la municipalité ait acquis le siège d’une banque pour 8 millions d’€, engagé 4 millions d’€ pour le mettre aux normes, le désamianter et n’ait pas envisagé de faire de la cité de l’Abbaye une cité bureau pour les services municipaux ou métropolitains.
Sans mixité d’usage les quartiers ne pourront pas être requalifiés. La politique de la ville si elle demeure ce qu’elle est ne pourra que constater d’année en année la baisse de la valeur des biens pour les malheureux propriétaires spoliés, le départ d’une famille remplacée par une autre encore plus pauvre et quand plus personne n’accepte le logement par l’attribution à un primo arrivant ou des familles évacuées des campements démantelés.
A.CARIGNON : "JE VOUS PROPOSE UNE AUTRE VISION"
Alain Carignon a plaidé avec ardeur pour l’innovation, pour stopper cette évolution : « les outils sont dans vos mains, il suffit de décloisonner les politiques et d’avoir une vision globale. Je vous propose de penser les investissements avec cette nouvelle vision. »
UNE ÉTUDE DE CITÉ-BUREAUX POUR l'ABBAYE
Il a demandé une « étude pour la cité de l’abbaye afin qu’elle devienne une cité bureaux avec des services installés qui permettent aux salariés la plus grande proximité avec leurs domiciles afin de limiter les déplacements et la combinaison avec le temps de télétravail et de travail domicile qui sera intégré à la semaine de travail. On peut imaginer qu’une part ces bureaux soient vendu ou utilisés afin que des entreprises travaillent aussi dans le quartier », évoquant le flex office qui permet de travailler différemment.
Pour lui, avec des salariés présents, la question lancinante de la présence du commerce de proximité qui se réduit dans les quartiers jusqu’à disparaître dans certains des plus difficiles, ne se posera plus de la même façon parce que ces salariés sont des consommateurs à pouvoir d’achat. Idem pour celle de la sécurité. Ces salariés l’exigeront car ils ne voudront pas venir travailler la peur au ventre. La encore il faut une masse critique importante si on veut vraiment inverser la tendance a t-il plaidé.
FLAUBERT : LA BANQUE et LA CHAMBRE D'AGRICULTURE FUIENT
En parallèle, s’agissant du siège du Crédit Agricole, acquis illégalement selon la chambre des Comptes, la ville devrait la mettre en vente dans un appel d’offres international afin d’attirer le siège ou l’activité d’un grand groupe ou d’une start up performante qui s’installerait au cœur de la ville, au cœur des quartiers montrant que le projet voisin de Flaubert est un facteur positif parce que jusque-là, depuis qu’il est annoncé, le Crédit Agricole et la Chambre d’Agriculture ont pris la fuite, ce qui n’est pas bon signe pour la valorisation du secteur.
"UTILISEZ VOTRE PRÉSENCE DANS LES MÉDIAS POUR GRENOBLE"
« Avec cette vente vous devriez retrouver l’ investissement fait dans l’acquisition et les travaux et peut être mieux, faire une plus value pour le contribuable. Utilisez votre présence dans les médias pour décrire cette opportunité grenobloise et prouver très concrètement combien vous êtes un facteur d’attractivité pour la ville. Si on a envie de vous suivre on viendra à Grenoble » a lancé Alain Carignon avec humour à Eric Piolle.
A l’issue du débat le groupe d’opposition a proposé un amendement pour engager une autre avenir pour le quartier : « Le Conseil Municipal demande à la SAGES de réaliser une étude de faisabilité de transformation de la cité de l’Abbaye en cité bureaux pour les services de la ville ou /et Métropolitain «
LE "NON" d'Eric PIOLLE
Malheureusement, dans un réflexe moutonnier, n’ayant aucune capacité à sortir des sentiers battus, Emilie Chalas (LREM) et Olivier Noblecourt (PS) ont rejoint le « non » d’Eric Piolle. On fait comme avant, comme toujours. Tant pis pour les victimes et pour Grenoble