PAGAILLE DANS LES ÉCOLES : PANIQUE EN PIOLLAND

"La Ville de Grenoble a d’ores et déjà averti les parents d’élèves que la restauration scolaire était annulée les jeudi 10 et vendredi 11 décembre. Comme toujours, les enfants pourront être accueillis avec un repas froid si les professionnels sont en nombre suffisant" annonce le site d'information en ligne Place Gre'Net. 

QU'EST DEVENUE LA PRIORITÉ TAMBOURINÉE 7 ANS ?

C'est la panique en Piolland. Mais qu'est devenue la priorité annoncée des  écoles tambourinée pendant 7 ans ? Un tel succès que le précédent Adjoint, Fabien Malbet (Verts/FI) a été viré comme un malpropre, même pas changé de poste comme tant d'autres. Viré. 

F.MALBET (Verts/FI) VIRÉ, C.GARNIER (Verts/Ades) AUX MANETTES

Pour être remplacé par Christine Garnier (Verts/Ades) une vétérante du système Avrillier depuis 1995 qui a été élue à tous les postes et dont les résultats sont des échecs avérés. Le dernier étant le logement dont la Cour des Comptes vient de dire ce qu'il faut en penser dans les quartiers.

Face à cette pagaille l'opposition municipale est passée à l'offensive. Elle a déposé hier une question orale qui sera débattue au Conseil Municipal de lundi.

LES RETARDS ET LES PROBLÈMES S'ACCUMULENT 

Pour Alain Carignon et les élus d'opposition (Nathalie Béranger, Brigitte Boer, Cherif Boutafa, Nicolas Pinel, Dominique Spini)  "les retards et les problèmes s’accumulent. Les enseignants, directeurs et parents d’élèves expriment  unanimement leur ras-le-bol face aux difficultés de dialogue et aux abandons de la municipalité."

JARDIN DE VILLE : LES ENFANTS EN DANGER à la CANTINE ?

Ils citent  l’exemple actuel du restaurant scolaire de l’école du Jardin de Ville qui démontre l’absence d’attention, la désorganisation, l’imprévision et les risques qu’il fait courir.

Les parents d'élèves considèrent que leurs enfants sont en danger car les plafonds de l'immeuble d'Actis -qui abrite la cantine scolaire- menacent de s'effondrer. Ils demandent une salle temporaire sûre pour les élèves. C’est une situation incroyable en plein centre-ville de Grenoble !

PIOLLE RESPONSABLE COMME PRÉSIDENT D'ACTIS ET MAIRE

Les parents de l'école du Jardin de ville doivent prendre la responsabilité d'envoyer ou non leurs enfants à la cantine, car nous citons : "l’immeuble hébergeant la cantine a subi de nombreux dégâts des eaux au cours des dernières années, à tous les étages, et de graves problèmes d’humidité s’y posent : moisissures, présence de champignons, planchers qui s’effritent et se désagrègent.

L’immeuble d’Actis  est tellement dégradé que les locataires craignent un effondrement des planchers, certains ayant demandé à être relogés.

L'OPPOSITION VEUT SAVOIR 

Les parents d’élève demandent donc la communication du rapport commandité par la mairie sur une poutre de la cantine et le rapport d’Actis sur les parties communes de l'immeuble.

Les élus d'opposition rappellent à Eric Piolle : "Nous vous avons demandé la communication de ces rapports et  de réaliser des diagnostics urgents sur l’état des planchers de l’immeuble et notamment des appartements situés au-dessus de la cantine. Qu’en est-il ?

"Comment, comme Maire et Président d’Actis, disposant de tous les pouvoirs de décisions dans ce dossier avez-vous été aussi négligent ?"

LES DIRECTEURS D'ÉCOLES : UNE LONGUE PLAINTE

Les parents d’élèves ne sont pas seuls à alerter sur la situation des écoles grenobloises. La longue plainte des directeurs d'écoles élémentaires de la ville dont le "Dauphiné" a fait état est accablante. Organisés en collectif, ils expliquent tout le malheur qu’ils ont à travailler avec le Maire et  ses proches.

3 ou 4 RELANCES POUR CHANGER UNE AMPOULE

Ils illustrent leur propos en expliquant qu’il faut notamment toujours relancer trois à quatre fois pour un remplacement d’ampoule ou de volet, et l’an passé, il a fallu à un directeur attendre quatre mois pour obtenir le remplacement du téléphone fixe de l’école qui ne marchait plus ! 

UN SEUL AGENT POUR LA MAINTENANCE des ORDINATEURS

Ils font également état du parc informatique dépassé des écoles qui les empêche de travailler correctement. En 2016, après deux ans de moratoire sur les outils informatiques, la municipalité a fait le choix de basculer sur Linux avec une licence libre. Or, il n’y a qu’un seul agent dédié à la maintenance des ordinateurs ! Donc, Un directeur explique que pour un problème majeur dans son école, l’agent a mis six mois à venir et qu’une autre demande de connexion de classe attend depuis un an.

Beaucoup ont abandonné ce système avec lequel la Mairie ne sait elle même pas toujours répondre.

"PAS BRILLANT SUR LA GESTION DU COVID"

Alain Carignon ajoute : "Sur la gestion du covid, vous n’avez pas non plus été brillant vous qui donnez des leçons au gouvernement et  briguez rien de moins que l’Elysée. La désorganisation lors du premier confinement n'a pas servi au second. En mai dans les écoles Menon, Cornélie Gémond, Painlevé, Bizanet, la Bajatière, Marie Reynoard ... dans de très nombreuses écoles élémentaires de la ville, des élèves avaient frappé à la porte de l'école sans pouvoir être accueillis faute d'une bonne organisation du nettoyage."

PLUS D'ÉGALITÉ DE TRAITEMENT DANS LES CANTINES

Selon lui, "pour  le second confinement, vous n’avez pas anticipé non plus les absences des personnels pour cause de Covid, vous n'avez pas organisé un recrutement en conséquence et  donc renoncé à l'égalité de traitement entre les élèves en demandant aux parents de suspendre la cantine un jour par semaine. 

LES PROTOCOLES DE SÉCURITÉ SANITAIRE PAS ASSURÉS

On le sait à Grenoble les protocoles de sécurité sanitaire ne peuvent non plus pas toujours être assurés pleinement. Notamment pendant les périodes où les enfants sont sous la responsabilité unique de la mairie : pendant les repas et le temps périscolaire.

HOUILLE BLANCHE : IL MANQUAIT 5 AGENTS 

Par exemple un parent d'élève a signalé que pour la seule école élémentaire de La Houille Blanche, il manquait 5 agents pour assurer l'encadrement des élèves (garderie, périscolaire et cantine) pour respecter le protocole sanitaire.

HOCHE et BERRIAT : LES ÉCOLES PAS PRÊTES

Le "plan école" n'était qu'une simple annonce. Les écoles Margueritte Cohn (Hoche) et Diderot  (Berriat) n'étaient pas prêtes à la rentrée comme elles auraient dû l’être pour faire face aux besoins.

ANTHOARD ACCUEILLE LES CLASSES DE DIDEROT

L'école Anthoard à Berriat doit accueillir deux classes de Diderot du fait du retard de la construction. Une école qui détenait le record départemental de fermetures de classes pour cause de Covid avec 6 classes fermées mettant les parents en difficultés pour trouver des solutions de garde d'enfants depuis le mois de septembre.

PAS DE GEL, PAS DE PAPIER POUR S'ESSUYER LES MAINS

Deux enseignantes étaient positives au Covid. L'école a manqué de masques, une enseignante a déclaré en avoir reçu 3 pour sa classe. Il n'y avait pas de gel hydroalcoolique à la rentrée et pas de papier pour s'essuyer les mains !

L.AUBRAC : LA COUR ENCORE RÉDUITE 

Du fait que les élèves n'ont pas pu faire leur rentrée scolaire à l'école Margueritte Cohn comme nécessaire, la cour de l'école Lucie Aubrac a été encore  réduite par la création d'une seconde classe "provisoire" pour faire face à l'afflux d'élèves plus nombreux dans une cour plus petite.

ESPLANADE : LA PASSERELLE PIÉTONS PAS ENCORE PROGRAMMÉE

Par ailleurs, il faudrait  aussi parler de la passerelle piétons promise sur l’Isère pour permettre l’accès du quartier de l’esplanade notamment à l’école Simone Lagrange, qui n’est toujours pas programmée.

AVANT LE COVID : RÉDUCTION DE LA SANTÉ SCOLAIRE

Autre point, en 2016, le budget du service de santé scolaire a largement été amputé, et les assistantes sociales ont quasiment disparues des écoles. On mesure, avec cette décision, l'attention à la santé des élèves en particulier les plus défavorisés et la force d’anticipation du Grand Timonier avant la crise sanitaire que nous vivons.

PAS DE DÉBAT SUR LA SEMAINE DE 5 JOURS

Les élus d'opposition rappellent aussi que "la communauté éducative demande aussi un débat sur la semaine de 4 jours au lieu de 4 jours et demi. Pourquoi refusez-vous une enquête, une étude et une consultation sérieuse, au lieu du simulacre de démocratie que vous avez concocté pour prendre cette décision ?

DES ENFANTS SCOLARISÉS HORS DE GRENOBLE

Dans sa consultation-bidon Eric Piolle demandait aux parents s’ils souhaitaient que « leur enfant soit plus ou moins fatigué », et  la réponse «moins » comptait pour une voix en faveur des 4 jours et demi ? Beaucoup d’enfants se retrouvent à devoir être scolarisés en dehors de la ville à cause de cette décision.

IL MANQUE DES MILLIONS AU PLAN ÉCOLE 

Enfin, Eric Piolle et sa majorité n'ont pas tenu les promesses du "plan école" tambouriné pendant 6 ans : Entre 2014 et 2019, la municipalité a seulement investi approximativement 35 millions d'euros dans le cadre de ce plan, en 2020 alors qu'elle avait vous aviez annoncé 7,10 millions d'euros dans ce même plan. Où en êtes-vous ? en réalité ? On est loin, très loin des 60 Millions d’€ annoncés, répétés aux grenoblois et à la communauté éducative. Encore un faux.

PLAN ÉCOLE : LA PART DE COM' EST DOMINANTE

Le dossier scolaire est emblématique de la municipalité : la part de com’ y est dominante, elle a  gagné 2 ans pour ne rien faire  en début de mandat en prétendant revoir les méthodes, les promesses n’ont engagé que ceux qui les ont reçues, le dialogue dans le respect des partenaires n’a jamais eu lieu, et Eric Piolle avez été totalement inefficace, indifférent  dans le traitement de la vie quotidienne des écoles qui s’est détériorée.

LA VILLE CONTINUE A PRENDRE DU RETARD

Globalement la ville continue à prendre du retard sur la satisfaction des besoins scolaires par rapport à l’augmentation de la population par la densification excessive de la ville.

Le premier mandat dans ce domaine n’aura pas rattrapé les retards du passé ni préparé l’avenir.

"SI VOUS NE MODIFIEZ PAS..."

Dans sa question orale qui va ramener le débat scolaire et la réalité au premier plan l'opposition averti Eric Piolle : "Si vous ne modifiez pas vos méthodes de travail et vos objectifs, la communauté éducative dans son ensemble devrait en être la victime"

Réponse ce lundi 14 juin au Conseil Municipal quand la question sera débattue. 

 

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