ELLE ABANDONNE LE VÉLO et REPREND LA VOITURE
« J’avais déjà interpellé le maire en mars dernier lors d’une réunion », dit Pascale, qui se déplace à vélo depuis 1997 et n’a plus de voiture raconte Jean-Benoit Vigny dans le DL (9/9/20) « mais là, je me demande si je ne vais pas en reprendre une car certaines portions de pistes cyclables sont dangereuses ». Elle vit depuis bientôt 40 ans à Grenoble "qu’elle a choisie comme un coup de cœur, au détriment de Lyon."
ATTAQUÉE ET VIOLENTÉE SUR UNE PISTE CYCLABLE
Et le journaliste de poursuivre "mais aujourd’hui, alors qu’elle s’apprête à déménager, elle s’interroge, se questionne. Et l’agression insupportable vécue par sa belle-fille a achevé de la convaincre de sortir du silence."
"IL CIRCULE DORÉNAVANT EN VOITURE"
C’est sur une piste cyclable que sa belle-fille a été attaquée, violentée et blessée, entre les quartiers Teisseire et Abbaye, sur une piste qu’elle empruntait tous les jours. « Depuis, elle ne prend plus le vélo, mon fils non plus, il circule dorénavant en voiture. On a pourtant tous une conscience écologique mais là, ce climat nous a refroidis. »
ELLE "DEMANDE DES ACTES AU MAIRE"
Au point, donc, de prendre la plume, pour demander « des actes au maire, des prises de position qui engagent les élus municipaux mais aussi métropolitains car la violence ne s’arrête pas aux frontières de Grenoble. J’aimerais qu’ici, ce soit Grenoble où il fait bon vivre. L’écologie c’est bien, c’est important, mais la sécurité doit devenir l’objectif numéro 1. J’aimerais une écologie tranquille, pas parasitée par tous ces problèmes ».
SOUS PIOLLE GRENOBLE N°1 POUR LA DÉLINQUANCE
Pourtant cette grenobloise est visiblement dans la mouvance municipale si on en croit ses commentaires. Pour elle les problèmes "datent de Sarkozy" (!) et de "la suppression de postes dans les hôpitaux et l'éducation nationale".
Grenoble est pourtant en France mais pourquoi est-elle devenue la première des grandes villes pour les agressions violentes et les vols à la tire pour 1000 habitants ? Cela ne semble pas interroger Pascale sur la politique municipale. Elle s'adresse tout de même au Maire. A celui qui loge les délinquants, qui ghettoïse les quartiers comme jamais, qui fait supporter aux plus démunis la misère du monde en la logeant dans les cités "sans accompagnement social" comme l'a encore dénoncé Alain Carignon au dernier Conseil Municipal.
DES CENTAINES DE TÉMOIGNAGES de TOUS LES QUARTIERS
Celui qui a réduit les crédits à la culture, au socio-culturel mais pour lequel, visiblement, Pascale voté. Ce témoignage s'ajoute aux centaines d'autres. Aux appels que nous recevons d'habitants de l'Alma, de Hoche, de Mistral, du Lys Rouge ou d'ailleurs qui ne peuvent pas dénoncer, pas parler parce qu'ils sont menacés. M.Alex Taylor témoignait à visage découvert dans le journal de M6 du 9 septembre pour expliquer pourquoi il avait du quitter Hoche sous la menace des délinquants.
"TOUTES CES DERNIÈRES ANNÉES NOUS AVONS DU SUBIR ..."
Voilà le mail reçu cette semaine d'un grenoblois : "Nous voulions porter à votre connaissance notre témoignage de vie. Nous sommes à Grenoble depuis 1987 et depuis 12 ans habitons Avenue Washington. Toutes ces dernières années nous avons dû subir des incivilités à peines sorties de la copropriété, constaté de trop nombreux incendies de véhicules, poubelles, des nuisances sonores avec des rodéos de 2 roues, un point de vente de produit illicite ayant pignon sur rue et situé à proximité d’une école primaire...
UNE MOINS-VALUE DE 10 000 € DE NOTRE APPARTEMENT
"En revanche de très rares rondes des services de Police. Devant ce constat nous avons décidé mon épouse et moi d’aller organiser notre vie ailleurs. Pouvant prendre ma retraite en juin 2021, nous venons de mettre en vente notre appartement avec bien sur aucune plus-value à en attendre mais plutôt l’inverse. Par chance c’est fait nous avons trouvé un acquéreur avec une moins-value de 10 000 € sur le prix d’achat. (Merci la Métropole apaisée à moins que ce ne soit la Métropole Abaissée).
"NOUS QUITTONS GRENOBLE POUR LES CHARENTES-MARITIMES"
"Nous allons donc quitter cette ville pour les Charentes Maritimes qui offre plus de sérénité pour organiser notre vie. Nous vous trouvons très courageux de vous battre comme vous le faites...Voilà notre témoignage et nous vous souhaitons bon courage."
FLAUBERT : E.PIOLLE POURSUIT LA BÉTONISATION
Combien sont ils les membres de la classe moyenne qui quittent la ville ? La baisse de la valeur des biens engendrée par cet exode est considérable et l'appauvrissement général. Même les copropriétés vont devenir invivables.
Sans compter les opérations de bétonisaton massive comme Flaubert avec plus de 2000 nouveaux logements dont 1000 HLM. De la pure folie.
Les statistiques du Ministère de l'Intérieur qui placent Grenoble N°1 de la délinquance des grandes villes ont échappé à MM Dodigeos et Bailly aussi
LA RESPONSABILITÉ ÉCRASANTE DU MAIRE
Pascale -comme de nombreux grenoblois- ne perçoit pas le lien entre cette densification excessive, une part de logements sociaux portée à 50 %, des attributions de logements irresponsables, le refus d'une police armée, renforcée, d'un PC opérationnel et la violence dont sa belle-fille enceinte a été la victime.
UNE EFFRAYANTE LISTE DE VICTIMES
Elle rejoint la longue liste des victimes dont certaines comme Adrien ont été tuées dues à ce refus du réel. Non ce ne sont ni les postes de Sarkozy, ni ceux de l'éducation ou de la santé qui en sont la cause. La France à les budgets les plus élevés du monde dans la santé et l'éducation.
LA VICTIMISATION DES COUPABLES QUI S'EN MOQUENT
La cause est le refus de la contrainte pour faire respecter les règles de vie commune. La cause est le dépassement des niveaux d'accueil et d'intégration. La cause est également dans cette excuse que Pascale développe en mode mineur. Elle victimise les coupables qui s'en moquent bien ou qui en jouent.
L'INSÉCURITÉ BOULEVERSE TOUS LES SUJETS
Mais ces témoignages très concrets de la vie réelle sous Piolle II sont encore plus expressifs que toutes les statistiques que nous produisons à longueur d'année. Ils démontrent que cette insécurité touche toutes les catégories, toutes les populations et ont des conséquences sur tous les aspects, y compris les modes de déplacement.
En voiture verrouillée on est plus en sécurité qu'en vélo selon le fils et la belle-fille de Pascale. Jusqu'à quand ? N'est il pas des villes du monde ou, même en voiture, il ne faut plus s'arrêter au feu rouge ?
T.DAUDIGEOS ( GEM) et F.BALLY les DUPOND et DUPONT du DOSSIER
Au moment ou Thibault Daudigeos, Directeur de la chaire des Territoires à GEM, l'école de Management de Grenoble et Frédéric Bally sortent une "étude" pour expliquer que l'insécurité à Grenoble est "un sentiment" créé par les médias et qui existe depuis le discours de Sarkozy (encore lui!). La pauvreté de cette analyse, son absence de toute référence chiffrée à l'évolution de la délinquance à Grenoble déconsidère leurs auteurs. Ils ont préféré se soumettre à la culture dominante -celle du pouvoir local- plutôt que d'affronter le réel.
UN GRENOBLOIS SUR 10 VA ÊTRE TOUCHÉ PAR LA DÉLINQUANCE
Dans cette ambiance les grenoblois doivent se défendre. Ils ne peuvent pas tous partir. Tous sont concernés parce qu'avec les chiffres que nous connaissons un sur dix va être touché par un acte de délinquance. Il faut rappeler à MM Daudigeos et Bally que Grenoble compte déjà 8000 actes de délinquance de plus par an que la moyenne des villes de sa catégorie. 8000 victimes de la politique locale donc.
P.MÉRIAUX CONFIRME L'IMMOBILISME MUNICIPAL
Avec son sectarisme habituel, Pierre Mériaux, le nouvel Adjoint au Personnel (Verts/FI) a fait savoir au personnel de la police municipale qu'il recevait récemment qu'il ne changerait rien. Pas d'arme, pas de renforcement, pas de PC opérationnel, pas d'action. Réélue la majorité Rouge/Verts s'estime mandatée par les grenoblois pour continuer à laisser la situation empirer, puisqu'elle s'était engagée à ne rien faire dans son programme.
LE DÉNI NE DOIT PAS DURER
Seule la mobilisation des grenoblois, seule la prise de conscience dans l'électorat d'Eric Piolle lui-même peut amener ce dernier à passer outre ses dogmes. Il faut l'espérer et pour ce faire informer autour de nous afin de rendre le déni impossible à durer.
La Sécurité doit être mise sous tutelle, c’est à dire confiée immédatement à la Préfecture, compte-tenu de la démission volontaire de Mr Piolle.
Puis lui-même devrait être démis de sa fonction vu son refus obstiné de satisfaire à ses obligations légales.
Bonjour,
L’idée de manifestations citoyennes, organisées régulièrement à Grenoble, afin d’exprimer à nos édiles le « mécontentement » d’une grande partie des habitants ne serait-elle pas pertinente ?…
Ma fille a été violemment agressée par trois mineures dans le tram, ça a fini au tribunal… Elles ont été condamnées. Ce jour-là, les transports en commun étaient gratuits, pic de pollution. Quelle riche idée. Ces 3 « jeunes » ont agressé 15 personnes ce jour-là, enfin 15 qui ont porté plainte, les autres… Heureusement il y a des caméras dans les tram qui ont permis de prouver les faits. Sans vidéo, dans les rues de Grenoble, impossible de prouver les faits…
Leurs parents niaient les faits bien sûr, jusqu’à qu’ils voient les vidéos.
Ma fille n’a plus jamais pris les transports en commun… Elle a passé son permis et prends une voiture désormais. Je ne souhaite à personne ce qu’elle a enduré. Le climat de cette ville devient détestable et on ne sent aucune action, aucun soutien depuis 2014. C’est lamentable.