POLICE MUNICIPALE : PIOLLE REFUSE LES MOYENS
Alors que 18 maires de France viennent de signer une tribune en faveur du renforcement des pouvoirs de la police municipal, on aurait pu espérer que le maire du « Chicago français » fasse partie des signataires… manqué !
Interrogé par CNEWS sur le sujet vendredi dernier, Éric Piolle a indiqué que dans le paradis utopique de la métropole apaisée grenobloise, la police municipale était « formée » avec des « valeurs », et qu’elle n’avait pas besoin de plus de moyens. Les délinquants n’ont qu’à bien se tenir !
UN ÉQUIPEMENT DÉPASSÉ
Malheureusement la réalité est bien moins joyeuse et dans les faits, la police municipale est bel et bien dépassée avec ses moyens actuels.
Piolle se félicite de la mise en place de tasers, cependant, le taser est seulement une arme de défense et il n’est pas adapté aux situations rencontrés, où les policiers peuvent se trouver face à des délinquants équipés d’armes létales.
LA SÉCURITÉ DES HABITANTS SANS MOYENS ?
Rappelons aussi que la police municipale n’a par exemple pas accès aux fichiers des voitures volés, des permis de conduire, voitures volées, ni même des personnes recherchées. Dans ces conditions, comment assurer la sécurité des habitants ?
DES EFFECTIFS INSUFFISANTS A GRENOBLE
E.Piolle est pourtant rappelé aux réalités par les nombreux rappels du journaliste de C' News sur la situation catastrophique de Grenoble. Pour Lui « nous avons l’une des plus grandes polices municipales de France ».
IL FAUDRAIT UN POLICIER POUR 1000 HABITANTS
Seulement, malgré les récentes hausses d’effectifs (dont Piolle s’est vanté mais qui sont le fruit de décisions de l'Etat), la ville dispose de 115 agents de Police Municipale. Ramené au nombre d’habitants, cela donne 1 agent pour 1375 habitants, encore insuffisant donc, quand on sait que le seuil de crédibilité est d’1 policier pour 1000 habitants.
DES CHIFFRES BRUTS QUI SONT FAUX
De plus ces chiffres brut sont faux . Il faut retirer des effectifs de terrain les agents du pole administratif, de la fourrière, du service d'accueil de Police municipale et de l'hôtel de ville, soit une vingtaine d'agents. Les maladies, les heures syndicales et une encadrement important.
France 2 aussi
3 à 6 AGENTS EN PATROUILLE SUR LE TERRAIN
En réalité la capacité opérationnelle de la police Municipale est le plus souvent de 1 à 2 patrouilles de 3 agents lissés sur une journée de 24 heures, soit presque rien. Le week-end et les jours fériés le service fonctionne avec une équipe de 3 agents....
De plus la désorganisation Piollesque est totale : il y a eu 6 chefs de l'équipe de nuit qui se sont succédé depuis 2015 et 4 réorganisations de service !
MANQUE DE POLICIERS NATIONAUX : GRENOBLE REPOUSSOIR ?
Au lieu d'assumer ses tâches, Eric Piolle continue de jouer la comédie en se plaignant de manquer de policiers nationaux. Ce qu’il ne dit pas c’est la raison de ce manque. La réalité est que les policiers nationaux ne viennent plus à Grenoble car être policier à Grenoble relève de l’enfer : ils sont menacés par les délinquants et les policiers doivent vivre hors de Grenoble afin de ne pas exposer leurs femme et enfants.
PIOLLE REFUSE TOUJOURS LA VIDÉO-PROTECTION
Malgré les nombreuses études prouvant l’efficacité de la vidéo-protection, partout où elle a été mise en place avec des agents formés et un PC opérationnel 24h/24 ; malgré les nombreux appels, de ses adversaires politiques mais aussi de l’ancien ministre de l’intérieur Gérard Collomb pour que Piolle entende raison ; Il refuse toujours la vidéo-protection. Tant que cet outil ne sera pas mis à la disposition de la police grenobloise, les délinquants gagneront toujours.
LES CHIFFRES DE LA DÉLINQUANCE EXPLOSENT
La situation devient hors de contrôle :Grenoble est devenue, notamment, en 2018, la première ville de France de sa catégorie pour les agressions violentes et les vols à la tire pour 1000 habitants. Si elle rejoignait la moyenne, elle compterait 7 000 actes de délinquance de moins par an !
La situation est tellement critique que Grenoble, pourtant grande ville étudiante avec un campus hors du commun, perd des étudiants qui craignent pour leur sécurité.
Les « trophées » du bilan Piolle en matière de sécurité
LA VIE AVEC LA DÉLINQUANCE
Comme chaque grenoblois peut le voir en consultant régulièrement la presse locale, les faits divers sont devenus presque quotidiens depuis 2014, et ces derniers jours ne dérogent malheureusement pas à la règle.
3 articles du DL concernant des faits divers à Grenoble cette semaine
QUE COMPTE FAIRE PIOLLE ?
Alors qu’Alain Carignon proposait des mesures concrètes pour endiguer l’explosion de la délinquance comme la création d’un PC sécurité opérationnel 24h/24 couplé à un véritable parc de vidéosurveillance, Piolle propose … de ne rien faire.
EXPULSER DES HLM LES DEALERS CONDAMNÉS
L’urgence est également d’expulser les dealers condamnés des HLM ainsi que de ramener l’activité dans les quartiers sud pour venir à bout des systèmes mafieux qui rendent invivables certains quartiers pour leurs habitants.
MORTS, FUSILLADES ...
Ces dernières semaines Yanis un jeune de villeneuve a été abattu devant le commerçant, achetant ses pains au chocolat à la Boulangerie avenue Leon Blum vers 6h30. On a assisté à une fusillade à St Bruno. Il y a eu un autre mort dans le parc de Villeneuve, deux fusillades à Mistral et deux blessés et une autre fusillade devant le Carina à l'Abbaye pour une histoire de scooter volé. Bonjour la ville apaisée .
UNE EXPLICATION…
E.Piolle est trop occupé pour se rendre compte de l’état de la ville et de proposer des solutions aux grenoblois, car il est obnubilé par l’élection présidentielle de 2022.
En 12 minutes d’interview sur C'News, il n’a prononcé que 2 fois le mot « Grenoble ». Pire encore, il a prononcé 5 fois « national », 3 fois « France » et 4 fois « République » ; sans oublier ses 5 allusions à Nicolas Sarkozy, ancien président de la république, et ses nombreuses références au gouvernement, à des ministres et à Emmanuel Macron.
TOURNÉ VERS SON AMBITION PERSONNELLE
Bref, on sent bien que Piolle n’en a plus rien à faire des intérêts de Grenoble et est maintenant obsessionnellement tourné vers sa ambition personnelle contre Yannick Jadot. Les grenoblois sont les spectateurs et les victimes.
Pourtant la ville en a grandement besoin.
Remarquez quand on voit 3 ou 4 policiers municipaux devant la piscine Jean Bron alors qu’il y a des surveillants des employeurs municipaux , une fouille à l’entrée on peut penser que les familles et nageurs sont des délinquants en puissances.
Mais pendant ce temps là… chacun justifie son métier.