E.PIOLLE : LE VOTE DE L’ILLUSION

3 jours après le premier tour il est possible d'analyser le résultat grenoblois avec un peu plus de recul.

Le vote Piolle du premier tour n'a visiblement pas été lié à sa personne ni à sa politique. La première est très décriée. Sa suffisance, voire son mépris, ont été ressentis par tous ceux qui l'ont approché en situation de dialogue à égalité.

UN EFFET DE FERMETURE PHYSIQUE et MENTAL

Il n'éprouve une empathie apparente que pour ceux qui sont d'accord avec lui. La moindre réticence sur un aspect de sa politique produit un effet de fermeture physique et mentale éprouvé par tous ceux qui en ont fait l'expérience.

E.PIOLLE NE VA PLUS PASSER LES PORTES

Ses excès de violence à l'égard du malheureux Olivier Noblecourt (PS) victime consentante qui réclamait suppliant l'union à son bourreau, ont bien démontré le cynisme du candidat qui s'était déjà exercé à l'égard de Guy Tuscher, l'un de ses colistiers lequel avait dénoncé en son temps sa Tartufferie et ses mensonges. Son résultat du premier tour et sa candidature aux présidentielles face à Yannick Jadot ne lui permettent plus de passer les portes et vont accentuer le caractère insupportable du personnage. Les grenoblois peuvent s'attendre à tout, surtout au pire.

LE VÉLO NE FAIT PAS UNE MAJORITÉ D'ÉLECTEURS

La seconde -justement- sa politique ne peut pas -non plus- susciter l'adhésion. Si on comprend bien que les adeptes du vélo pour les trajets domicile travail ont vu leur pratique favorisée et améliorée, tous les autres usagers du vélo, en particulier les occasionnels, ont à faire à une usine à gaz pour l'utiliser. Son système interdit de fait de pouvoir prendre un vélo quand ils en auraient besoin.De toute façon, cette politique de niche ne peut pas faire une majorité d'électeurs.

LA POLLUTION A AUGMENTÉ

Les résultats de sa politique en matière de qualité de l'air sont connus. Même si Eric Piolle l'a soigneusement démenti lors de chaque débat, l'organisme de contrôle de pollution -Atmo- a bien établi qu'à minima son plan de circulation n'a pas fait baisser globalement la pollution de l'air à Grenoble, mais qu'elle avait augmenté pour des milliers d'habitants.

E.PIOLLE EST TOUJOURS DEMEURÉ DANS LE DÉNI

Sur France 3, face à Alain Carignon qui lui demandait de reconnaitre que "bd Gambetta, rue Hoche, quartier Championnet, rue Lesdiguières, rue Ampère..." la pollution avait augmenté Eric Piolle demeurait dans le déni. Tous les grenoblois devant leurs postes ne pouvaient que constater sa mauvaise foi.

LES GROS PROBLÉMES DEMEURENT

Les conséquences économiques de ses décisions avec les pertes d'emplois dans le commerce, la 4 ème agglomération de France pour le temps perdu dans les embouteillages, la baisse de la valeur des biens, le niveau d'insécurité, la malpropreté... tous les grenoblois le savent.

E.PIOLLE FAIT CROIRE QU'IL INCARNE

Si donc, malgré ces faits, Eric Piolle est tout de même largement en tête d'un scrutin -même marqué par une forte abstention- c'est bien parceque le vote est motivé par une illusion.

La préoccupation générale étant le réchauffement climatique et ses conséquences, l'étiquette et le positionnement d'Eric Piolle lui permettent de faire croire qu'il l'incarne. Du marketing "pur".

UN VOTE DE DEMANDE d'ACTION

Son discours généraliste, aucunement lié à du concret municipal, lui a permis jusque-là de passer entre les gouttes. Le vote de dimanche dernier est un vote de partage de ces préoccupations, de demande d'action. Pas d'adhésion à une politique municipale dont l'échec est patent.

D'AUTRES PRÉOCCUPATIONS VONT ENTRER EN LIGNE

Car Eric Piolle n'y répond aucunement sur le fond. De plus avec les événements liés au Coronavirus, tout est renversé. Les préoccupations sont totalement modifiées. La santé peut devenir une priorité collective.

DÉCALAGE AVEC LES ATTENTES des GRENOBLOIS

Les conséquences économiques de la crise peuvent également prendre une importance considérable dans les semaines qui viennent avec la question de l'emploi et du niveau de vie. Sur ces sujets Eric Piolle est en complet décalage avec les attentes des grenoblois.

LA POUSSÉE de FIÉVRE PEUT RETOMBER VITE

Ainsi la photographie du scrutin de dimanche peut se faner assez vite. La soudaine poussée de fièvre déçue peut retomber très rapidement. Tous les scrutins de ce type ont montré que les désillusions étaient à proportion des espoirs qu'y avaient mis les votants. Or il va s'écouler à minima 3 mois avant le second tour de l'élection municipale. Un autre monde.

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