Eric PIOLLE A T-IL DÉJA PERDU ?
Tous ceux qui croisent le Grand Timonier ont la même analyse. Ç'en est fini de sa superbe. Son bilan l'accable. L'arithmétique électorale est en train de parler, de s'imposer. Il est seul. Sera seul au second tour.
Successivement les élus Insoumis (11 sortants) et les élus Verts/Ades (15 sortants) de sa majorité ont sonné l'avertissement: il n'y aura pas d'alliance avec Olivier Noblecourt (PS a moitié repenti) au second tour des municipales. Ils ont jeté les bouées de sauvetage à la mer.
LES INSOUMIS et les VERTS/ADES DISENT NON à UNE ALLIANCE
Après Alan Confesson pour la France Insoumise, la secte de Raymond Avrillier est on ne peut plus claire sur le site des Verts/Ades : "La liste menée par O. Noblecourt est un raccourci local du « en même temps » macronien gauche-droite.(...) C’est un remake de la liste qui a géré la ville de 2008 à 2014 avec le succès que l’on connait."
Raymond Avrillier entouré de Vincent Fristot, Olivier Bertrand, Vincent Comparat père de Laurence Comparat et compagnon de Maryvonne Boileau : les élus Verts/Ades annoncent préférer retourner dans l'opposition plutôt que de s'allier à Noblecourt
COMME EN 2008 ILS PRÉFÈRENT RETOURNER DANS L'OPPOSITION
Elle va même plus loin rappelant le précédent de 2008 ou ils avaient préféré l'opposition plutôt que de poursuivre l'alliage avec le PS : "En 2008, la liste « écologie et solidarité » conduite par Maryvonne Boileau avait évidemment refusé une quelconque fusion au deuxième tour avec un tel attelage. Cette situation se reproduira à l’identique en 2020, une fusion entre la liste « Grenoble en commun » avec la liste de O. Noblecourt est impensable, c’est une question de simple clarté politique."
E.PIOLLE EST ENCALMINÉ AVEC SON SCORE DU PREMIER TOUR
La messe est dite. Même si on considère qu'Eric Piolle tourne autour de 30 % des suffrages, il atteindra au premier tour un score indépassable au second. Contrairement à 2014, il ne bénéficie d'aucune dynamique lui permettant de trouver des points supplémentaires parmi tous ses opposants. Les déceptions sont trop nombreuses, trop profondes.On voit mal en réalité, contrairement aux apparences, comment il pourrait être réélu ?
Alain Carignon à Championnet et....
LE PLUS MAL PLACÉ DES MAIRES SORTANTS
Michel Destot Maire sortant caracolait encore avec près de 43 % des voix au premier tour des élections de 2008. En 1989, Maire sortant, Alain Carignon était réélu au premier tour avec 53 % des voix. Le recul d'Eric Piolle pour un sortant sur une vague porteuse pour son étiquette est considérable. En réalité il est un boulet pour son camp. A Toulouse JP Moudenc, Maire sortant est donné à 36%, à Nantes la Maire sortante (PS) à 33% comme Nicolas Florian (LR) à Bordeaux. Partout les maires sortants font mieux et disposent de capacité d'alliance au second tour. Pas Lui.
70 % DE GRENOBLOIS SOUHAITENT TOURNER LA PAGE
De l'ordre de 70 % des Grenoblois désirent ardemment tourner sa page. Grenoble pourrait à nouveau innover dans un climat national favorable aux "Verts" en chassant celui qui aura tant échoué sur le terrain même de sa prétendue priorité. Ce ne serait pas la première fois de son histoire que la ville bascule fortement et donne l'exemple.
AMPÉRAGE : Eric PIOLLE RECONNAIT QU'IL N'A PAS ÉTÉ BON
Après le débat de l'Ampérage sur les musiques électroniques, Eric Piolle a confessé au micro de Place Gre'Net qu'il n'avait pas été bon. Mais c'était, expliquait-il, la faute à la présence du "corrompu" ainsi qu'il nomme Alain Carignon appliquant les consignes et la terminologie définie par Avrillier. Une formule qu'il reprend à chaque débat pour blesser, mais qui laisse les grenoblois de marbre. Ils savent qu'Alain Carignon a été condamné. Celui-ci l'assume et répond en toute transparence. Par contre ils n'attendent pas dans le débat public cette haine vindicative de la part du Premier Magistrat de leur ville.
A LA CCI: PILONNÉ SUR SON BILAN CALAMITEUX
A la Chambre de Commerce et d'Industrie lundi , parmi les candidats invités de Label Ville , il a été pilonné sur son bilan calamiteux, son mépris des commerçants , de la vie économique et de l'emploi. Marginalisé, il ne pouvait que répéter ses Mantras sans prises avec la réalité vécue. Hué lorsqu'il s'attaquait encore à Alain Carignon. Comme si de tels excès pouvaient le sauver du naufrage.
L'AFFRONTEMENT DU SECOND TOUR : CARIGNON/PIOLLE
Eric Piolle voudrait tétaniser la campagne dans la perspective du second tour tant il sent le vent du boulet brûlant. Mais il est impossible pour lui de créer un Alain Carignon qui n'existe pas, car les grenoblois le connaissent. Ayant bien intégré qu'il va l'affronter avec le collectif de la société civile, il veut tenter de détruire. C'est la stratégie groupusculaire des Verts/Ades, la disqualification des autres.
De leur côté au fur et à mesure qu'Alain Carignon et le projet du collectif progressent dans l'opinion, ceux-ci font preuve de sang froid et de sérénité. C'était encore très clair lundi soir à la CCI.
Les voeux d'Alain Carignon et du collectif de la société civile : près d'un milier de Grenoblois pour le changement
UN PROJET ÉCOLOGIQUE, SOCIAL, DE SÉCURITE, DE PROPRETÉ
Au second tour ils appelleront les grenoblois à voter pour un projet écologique, social, de sécurité, de propreté et d'attractivité de la ville qui regroupe de larges pans de la population quelle que soit leur appartenance partisane. Le seul projet financé par des ressources nouvelles qui comprend une restructuration de la ville. Tout le reste est du vent.
UNE CLASSE POLITIQUE DE PLUS EN PLUS NERVEUSE
Cette vaste coalition des citoyens qui se dessine et passe par dessus les invectives et les états major est ce qu'il y a de plus dangereux pour la classe politique locale, laquelle est de plus en plus nerveuse au fur et à mesure que le premier tour approche.
DEUX NOUVEAUX SONDAGES AVANT LE 15 MARS
Un nouveau sondage sera réalisé par "le Dauphiné" et France Bleu", un autre par France 3 avant le premier tour. Même s'ils ont été sujets à caution aux précédentes municipales, ils seront suivis avec attention par tous les observateurs. En écoutant les grenoblois on imagine mal que la situation électorale très difficile de Piolle soit modifiée par eux.
70 % des grenoblois souhaitent tourner la page ? Mais combien souhaitent le retour de Carignon qui axe sa campagne sur mépris, critique et arrogance. Quand on n’a rien à dire ni à proposer, on se tait et que Monsieur Carignon ait un peu de décence avec le passé qu’on lui connaît.
Comment pouvez-vous être autant de mauvaise foi? On peut tout dire de Carignon comme de tous les candidats d’ailleurs, sauf qu’il est sans projet et propositions concrètes et fortes. Ce sont même eux qui rythment le débat municipal. Ecologie, mobilités, sécurité , situation financière … seul le collectif de la société civile propose des solutions et des financements dans une ville en crise grave. On peut en discuter mais nier leur existence démontre un sectarisme d’un autre temps (https://www.societe-civile-grenoble.fr/)
J’aimerais bien voir Piolle et sa bande des fous du quartier OUT, mais depuis des années Destot/ADES et les pastèques après Destot ont bien réussi d’ancrer Grenoble à gauche. La ville des assistés, des migrants, des écolo bobos qui roulent en SUV et votent « écolo » pour alléger leur conscience. Cette ville est pourrie et je ne vois pas comment on peut la changer. Mieux partir d’ici et loin.