LES GAUCHES GRENOBLOISES EN MODE AUTO-DESTRUCTION

«On savait que Maxence travaillait depuis des mois à un rapprochement avec Éric Piolle, donc cette décision ne nous étonne pas, même si son parcours est assez atypique puisqu’en 10 ans de politique, il est passé de l’UMP au PRG, au PS. Tu parles d’une girouette ! Mais Marie-José Salat ? Cela fait six ans qu’elle s’oppose à Piolle en conseil municipal et on se souvient qu’au printemps dernier, elle avait participé à des réunions secrètes avec le centre et la droite. Et là, elle s’allie à Piolle, 5 mois avant le premier tour ! On se demande ce qui a été négocié... ». Gisèle Perez  (PS) n’y est pas allé de main morte avec Maxence Allotto et Marie-Jo Salat les 2 PS qui ont rallié Piolle.

"ELLE A MÊME INTENTÉ DES ACTIONS EN JUSTICE CONTRE PIOLLE"

Tandis que Le secrétaire fédéral du PS Christophe Bouvier avait ajouté :  « Marie-José Salat, en tant qu’opposante à Éric Piolle, a quand même intenté des actions en justice contre certaines de ses délibérations. Et combien de fois, dans les conférences de presse, dans les conseils municipaux, s’est-elle montrée offensive contre l’actuelle majorité ? C’est incompréhensible et très triste. » (DL du 15/11/19)

"COMMENT ASSUMER L'INCOHÉRENCE POLITIQUE ?"

De leur côté Sarah Boukaala, Paul Bron, Jeanne Jordanov et Patrice Voir élus au conseil municipal de Grenoble et siégeant dans l’opposition de gauche, PS et alliés n’étaient pas content non plus  « Nous avons appris avec stupeur et sans concertation, le ralliement de deux de nos collègues de notre groupe à Éric Piolle. L’incohérence politique de cette démarche nous interpelle comment assumer d’avoir passé cinq ans à s’opposer de façon très virulente, voter contre les grandes délibérations et les budgets et quatre mois avant des échéances électorales, rejoindre cette même majorité ?

"CE REVIREMENT NE GRANDIT PAS LA POLITIQUE"

«Comment expliquer avoir, lors du dernier conseil municipal, critiqué le rapport d’orientations budgétaires, et s’apprêter à voter ce même budget un mois après ? Quel projet politique sous tend ce revirement ? Une prise politique ne correspond ni à un projet, ni à un rassemblement. Ce revirement dans de telles conditions ne grandit pas la politique ».

P.VOIR (PCF) VENT DEBOUT CONTRE, SON PARTI A FOND POUR !

Parmi les signataires… Patrice Voir (PCF) dont le parti a décidé de rallier Piolle pour des raisons essentiellement alimentaires du secrétaire de section. Au plan politique après le cri du cœur de Patrice Voir contre Piolle, bonjour la cohérence. Le ridicule ne tue pas.

NOBLECOURT (PS) : UN CANDIDAT CAMÉLÉON (L.MASSON PS)

De son côté Eric Piolle a envoyé au feu Laure Masson une autre conseillère municipale qui a pensé se rapprocher de la soupe. Cette ex Adjointe de Destot (PS) n'a laissé aucune trace de rien aux grenoblois. Elle a donc rôle et pour mission de taper sur … Noblecourt (PS repenti) :   « on est face à un candidat très caméléon, je vois mal comment on peut être fier de l’action gouvernementale d’une politique très libérale et mettre au cœur d’un projet la question des transitions et du changement climatique qui s’accommode très mal des politiques libérales. »

UN CANDIDAT LREM ET UN CANDIDAT DU GOUVERNEMENT

Et de le marquer à droite afin de bien garder l’électorat de gauche :  « On est donc dans la situation où l’on a la candidate de la majorité LREM et le candidat du gouvernement à Grenoble… Ça commence à faire beaucoup… Pourquoi ne sont-ils pas ensemble sinon pour exister les uns et les autres ? « 

NOBLECOURT : "L.MASSON VEUT CONSERVER UN MANDAT"

Lequel Noblecourt a répondu que "Laure Masson s'égare en attaques personnelles pour conserver un mandat" (DL du 26/12/19) Olivier Noblecourt ex directeur de cabinet de Destot, ex Adjoint au Maire de Destot, ex suppléant de Destot, dans le systéme local pendant 19 ans étant pur comme un nouveau né !

M.GONZALES (Genération.s) : " E.PIOLLE, DES COUPS de COM' "

On avait eu droit à Maxime Gonzales dirigeant de Génération.s le mouvement de Benoit Hamon :   « Éric Piolle se présente comme un héros de l’union de la gauche, (…) mais les politiques publiques qu’il mène racontent une tout autre histoire. Quel est le bilan du bouclier social promis par Éric Piolle en 2014 ? Qui a fait voter un arrêté anti-explusion pour faire un coup de com’, alors qu’il savait très bien qu’il serait invalidé par le préfet, et alors que le bailleur social Actis possède des logements vides ? Qui a fait exploser la France insoumise à Grenoble ? Qui a gouverné sa mairie d’une manière autoritaire ? »

LES JEUNES INSOUMIS ESPÉRENT UNE AUTRE LISTE

Tandis que leur direction parisienne de Genération.s, en vertu de d'alliances nationales déconnectées des réalités à fait alliance avec lui, en apportant du vide.

Les jeunes Insoumis ne sont pas du tout d’accord non plus avec le soutien à Piolle que les casés du parti imposent par peur de se compter . Amin Ben Ali, le responsable des jeunes Insoumis a bien résumé l'opinion générale à gauche :«  on peut dire que le bilan de Piolle, c’est du Destot sans gluten, mais c’est du Destot quand même ! beaucoup de jeunes Insoumis comme moi espèrent aujourd’hui qu’il y aura une autre liste à gauche en 2020. » (DL 17/4/19)

Marc SOULHOL PORTE LE COUP DE GRÂCE

Et puis le coup d'éclat de Marc Soulhol aura été le coup de grâce : de l'intérieur du système la révolte gronde et s'exprime. Ça ne pouvait plus tenir. Déjà Guy Tuscher et Bernadette Richard-Finot, élus avec Piolle avaient multiplié les révélations mortelles. Mais en annonçant publiquement que la liste de Piolle serait une liste d'apparatchiks, Marc Soulhol lui interdit de renouveler la tromperie de 2014. le Roi est nu.

LE COÛT DES TRANSFERTS à GAUCHE NON COMMUNIQUÉS

Les grenoblois voient passer d’un camp à un autre des « personnalités«  dont ils découvrent l’existence à cette occasion ! Mais les coûts des transferts ne sont jamais communiqués comme le relève Gisèle Perez pour Piolle. Mais elle se garde bien de donner les montants des postes promis côté Noblecourt. L'opacité est totale.

S.GEMMANI (app PS) REFUSÉ PARTOUT FINIT avec NOBLECOURT

Par exemple, même si un Stéphane Gemmani a rallié le candidat PS car refusé par tout le monde -comme il l’a lui-même avoué- on n’imagine pas que ce soit altruiste ! Selon nombre d'amis de Noblecourt, il a même été surpayé en termes de place sur la liste (N°3 !).

M.CHAMUSSY (LR repenti) PLUS POLITICIEN QUE GEMMANI ?

Un Stéphane Gemmani qui juge "le projet de M.Chamussy (avec lequel il était allié!) beaucoup plus politicien que le mien". (DL du 27/12/19). Voilà habillé pour l'hiver celui qui se paraît récemment des plumes de Paon de "gaulliste social" ce que personne n'avait remarqué depuis 25 ans. Ces deux-là se seront noyés ensemble dans la politicaillerie.

E.CHALAS (LREM) CAUTIONNE "L'URBANISME CRIMINEL"

Emilie Chalas n’est pas en reste dans cette chasse des voix à gauche avec les vieux "Dubedoutistes" qu'elle a exhibé au moment même où l’urbanisme Dubedout est considéré comme «criminel» et doit être révisé de fond en comble! Elle subit la tare originelle d'avoir été imposée par Paris contre la base au nom de la parité.

PAS UN BRIN de CONVICTION DANS CETTE COURSE

L’opportunisme de ces démarches  n’échappe  à personne. Les candidats ont les yeux exorbités par la « sociologie de gauche de la ville ». Il s’agit donc de parler à cette sociologie pour capter ses voix. Il n’y a pas un brin de conviction dans cette course affligeante. Une forme de mépris même puisqu’ils considèrent tous cet électorat comme captif : il suffit de lui agiter ses chiffons rouges habituels pour qu’il se laisse prendre.

LE RÉVEIL DEVRAIT ÊTRE BRUTAL

Ils font tous l’impasse sur la situation de quasi faillite  de Grenoble. Ils n’ont aucune solution. Ils prennent les citoyens pour des enfants. Le niveau de conscience politique de la réalité grenobloise leur échappe totalement. Le réveil devrait être brutal. D'ailleurs on voit mal après toutes ces invectives un rabibochage électoralement efficace.

DES AMBITIONS INDIVIDUELLES SANS FARD

Car le spectacle que donne ces candidats se déroule en direct sous le regard des grenoblois écoeurés par un tel bal des hypocrites et des intéressés. En dévoilant sans fard toutes ses ambitions individuelles, sures d’elles-mêmes, avec des élus qui passent sans vergogne ni pudeur d’un camp à l’autre, les gauches grenobloises se sont mises elle-même en mode auto-destruction. Eric Piolle aura tout détruit sur son passage.

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