ET E.PIOLLE CRÉA LE DÉSERT …

Contrairement à Dieu il aura mis 6 ans. Mais il y sera parvenu. E.Piolle a bien créé le désert.

"SOYONS HONNÊTES : LA CLIENTÈLE NE VIENT PLUS à GRENOBLE"

« Soyons honnêtes : la clientèle du Grésivaudan ne vient plus à Grenoble, à cause des difficultés à se garer. Ils vont à Chambéry. Il y a une désertion du centre-ville, tout le monde s’en va. Il faut réagir ! Parce qu’aujourd’hui, le taux d’occupation de l’hôtellerie grenobloise est de 52 %, le plus faible des villes de taille équivalente. Et c’est le prix de chambre le plus bas en France, pour les villes équivalentes ». (DL du 2/11/19)

BAISSE DES CHIFFRES D'AFFAIRES, SUPPRESSION D'EMPLOIS

Danièle Chavant la Présidente de l'Union des Métiers et Industries de l'hôtellerie de l'Isère ne mâche pas ses mots et ne craint pas d'être accusée de bashing. Un chat est un chat. La baisse des chiffres d'affaires, la perte des emplois, les rideaux baissés c'est un fait. Une exception Grenobloise à ce point.

"MANQUE DE VOLONTÉ POLITIQUE, PAS de SOUTIEN"

D'ailleurs elle est claire : « À Grenoble, plus personne n’a les yeux qui brillent. Il y a un manque de volonté politique dans ce domaine, pas de soutien ». On est loin des laborieuses opérations de marque "Grenoble Alpes", car une marque sans produit valorisant est vouée à l'échec.

"NOUS AVONS APPRIS TROP DE FERMETURES"

Côté restaurants gastronomiques elle explique : « Nous avons appris trop de fermetures ces derniers temps : le Zdank, le Sens, Madam (rouvert depuis, différemment)… Ouvrir ou maintenir un resto gastronomique aujourd’hui relèverait-il d’un défi quasi-insurmontable ? »

F.POYET : "POURQUOI UNE TELLE DÉSAFFECTION ?"

Ce même "Dauphiné" qui cite l'expérience de Florian Poyet, fondateur de la Maison Badine qui s'était d'abord installé cours Berriat : « Nous avons eu deux belles premières années, et puis, en 2017/2018, j’ai perdu 50 000 € de chiffre d’affaires ! Or je n’avais pas changé la cuisine, ni les prix ». Pourquoi une telle désaffection ? « C’est en partie dû aux problèmes de stationnement. J’ai eu envie de partir quand les clients ont commencé à me dire qu’ils avaient essayé d’autres restaurants, avec parking, avant de venir chez moi.

"NE PAS POUVOIR SE GARER, LES JEUNES QUI CRIENT, LES SQUATTEURS..."

Poursuivant : «Ils hésitaient à venir, devaient tourner pour se garer, avaient peur pour leur voiture. Sans parler des travaux, catastrophiques à Berriat. Je me suis dit : il faut aller ailleurs. Manger un menu à 60 € sur une belle terrasse, mais ne pas pouvoir se garer, avoir le tram qui passe, les squatteurs, les jeunes qui crient… Ce n’était plus possible ».

"IL FAUDRAIT DES INITIATIVES de STANDING"

La réalité Piollesque dans toute sa splendeur exposée sans fard par ceux qui la vivent. D'ailleurs Florian Poyet rejoint sans le savoir l'analyse du collectif de la société civile en réclamant qu'on tire à nouveau Grenoble vers le haut: « Il faudrait des initiatives de standing. J’aurais aimé un gros projet haut de gamme à Dolomieu, par exemple, pour donner aux visiteurs envie de rester. On n’amène pas assez de moyens, de classe ».

"IL NE VOULAIT PLUS RESTER à GRENOBLE" (LE DL)

Désormais installé à La Tronche Florian Poyet, ne boude pas son plaisir. «C’est une fierté, un bonheur, d’avoir ce restaurant ici. Les gens s’y sentent bien, apprécient la convivialité, la qualité. Et les facilités d’accès ! ».

"Car si le jeune chef (30 ans) s’est installé à La Tronche, c’est parce qu’il ne voulait plus rester à Grenoble" précise le DL.

"LES GALÈRES POUR SE GARER"

Il en est de même pour le Zdank rue Fantin-Latour: Thibault Ducousset, sommelier, et Alexandre Zdankevitch, chef, ont fermé en mars dernier. « la question du changement des flux de circulation en ville, qui n’a pas aidé, tout comme les galères pour se garer… » précisent-ils. «Les clients ne venaient plus car la circulation était infernale » ajoute Thibault Ducousset qui estime qu’il aurait fallu « davantage développer des moyens alternatifs. Parce que les transports en communs en sortant du resto le soir… pas évident ! ». Le cocktail fut fatal au Zdank.

LES COMMERCANTS AUX YEUX ROUGIS de NE POUVOIR FAIRE les ÉCHÉANCES

Le constat est le même partout. Rue Tiers. Place Grenette. Rue Lafayette. Place aux Herbes. Piolle a fait chuter Grenoble. Valeur des fonds, valeur des biens, tout s'effondre. Des commerçants ont les yeux rougis de ne plus pouvoir faire les échéances. Ils ont supprimé les emplois de vendeurs et de vendeuses. Puis un conjoint a cherché du travail. Puis ils n'ont plus pris de salaire afin de maintenir une valeur à leur investissement travail. L'absence de toute compassion -on ne parle même pas de solidarité- face à cette situation créée par le Maire lui-même est un scandale.

GRENOBLE à COEUR : "METTRE FIN à L'ASPHYXIE DU COMMERCE"

Le collectif "Grenoble à Coeur" a lui aussi donné de la voix. Il « demande très solennellement à tous les candidats à l’élection municipale qu’ils mettent fin d’urgence à l’asphyxie du commerce, et qu’ils rendent le centre-ville à nouveau accessible pour tous les modes de déplacements » (Site du DL).

"ON SE DONNE JUSQU'AUX ÉLECTIONS, ON VERRA ENSUITE"

Les témoignages sont édifiants : Nicolas Coville (rue Lafayette) est passé de 380 à 210 000 € de chiffre d'affaires. Jeff Commandeur, commerçant place Sainte Claire explique "si mon chiffre d'affaires continue à baisser, je m'installerai ailleurs". Véronique Baffert (bd Gambetta) : « Les voitures, moi je les ai en non-stop désormais ! Mais j’ai l’agressivité, la pollution et les klaxons, pas les clients. En neuf ans, j’ai perdu 40 % du chiffre d’affaires et on se donne jusqu’aux élections. On verra ensuite ».

C.SARRASI : DES HOMMES D'AFFAIRES PRÉFÈRENT la PÉRIPHÉRIE

Cyril Sarrasi (Hôtel d'Angleterre) qui a gelé ses crédits sinon il était mort n'a pas retrouvé son chiffre d'affaires de 2016. Il note l’absence « de la clientèle de passage, celle qui nous voyait en passant devant en voiture et s’arrêtait. Nous avons également moins d’hommes d’affaires qui préfèrent aller en périphérie en raison des embouteillages. » 

E.PIOLLE EST LE CANDIDAT de "LA CONTINUATION"...

Les professions libérales quittent la ville pour garder leurs patients ou leurs clients. La paupérisation est générale. En face l'aveuglement de Piolle et de sa camarilla incompréhensible. Son affirmation selon laquelle il est le candidat de "la continuation" est provocatrice. Pendant que Grenoble prend l'eau, ses singeries avec François Ruffin à Amiens sont pathétiques.

LES TRAVAUX SE POURSUIVENT JUSQU'A LA VEILLE des FÊTES

La vie économique Grenobloise espère pouvoir tenir grâce à la période des fêtes ; Consciente que l'image souillée de la ville crée des conditions de travail détestables. D'autant que les travaux se poursuivent jusqu'à la veille des fêtes sans aucune information précise des intéressés.

LA RUE THIERS ÉTAIT FERMÉE CE WEEK-END

Par exemple, ce week end la rue Thiers était totalement fermée cours Berriat. Jusqu'à quand ? Alain Carignon est allé apporter son soutien aux commerçants concernés samedi. Seul un changement radical au mois de mars prochain peut redonner l'espoir à la ville de renouer avec les succès.

GRENOBLE REJOINDRAIT AMIENS et CLERMONT-FERRAND

Dans l'hypothèse inverse la fuite s'accélérerait. Eric Piolle réussirait à ce que Grenoble rejoigne Amiens ou Clermont-Ferrand. Même l'université et la recherche, nos fleurons, seraient menacés de vivre dans un climat hostile. Les grenoblois détiennent dans leurs mains les clefs de leur propre avenir.

UN PROJET POUR SORTIR GRENOBLE de la CRISE

Ils ne pourront pas évoquer l'ignorance des faits. Le collectif de la société civile avec Alain Carignon produit un diagnostic. Surtout un projet avec son financement pour sortir Grenoble de la crise en recréant son attractivité perdue. Vivement demain.

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