GALTIER : LE BÉTON POREUX COMPTABILISÉ ESPACE VERT
Par la grâce de la modification du PLUI, le triste sire Vincent Fristot l'Adjoint (Verts/Ades) au bétonnage a réussi un exploit : "le PLU a opportunément évolué, permettant de comptabiliser le béton poreux comme surface de pleine terre" expliquent au DL (11/7/19) les riverains du projet Galtier qui prévoit encore 150 logements et la suppression de tous les jardins existants à hauteur du 85 cours de la Libération. Le béton manquait en effet dans le quartier.
Vincent FRISTOT (Verts/Ades) NE NIE PAS LA MANIP'
Vincent Fristot ne nie pas la manip' mais précise seulement que "leur dossier n’était pas le seul qui ait été concerné !". Rassurant en effet. A ces détails scabreux on mesure la vraie nature -si on ose encore parler d'elle- de la municipalité Piolle.
DESTRUCTION DES VILLAS et JARDINS REMARQUABLES
Dans ce dossier les Rouge/Verts fonctionnent comme un bulldozer depuis le début. Ils ont tout de suite détruit les villas et jardins remarquables qui demeuraient dans le quartier. On se souvient de la bataille qu'a mené un architecte, Gilles Marty , dont les termes ont frappé au bon endroit.
M.BOILEAU (Verts/Ades) RÉCLAME 2,3 M€ AUX RIVERAINS
Mais les riverains et l'association "Vivre à Grenoble" qui n'étaient pas des ennemis non plus et voulaient simplement "un espace plus agréable, nous cherchions juste à faire respecter les règles d’urbanisme". Ils ont été tirés au bazooka. Fin 2017, juste avant Noël, les familles Mérel et Vincent, riveraines du projet ont reçu de Grenoble-Habitat, présidée par Maryvonne Boileau (Verts/Ades) -du même clan que Fristot- un exploit d'huissier leur réclamant... 2,3 Millions d'€ à cause de leurs recours.
"C'ÉTAIT TRÉS INTIMIDANT"
"C’était très intimidant. Parce qu’avec cette menace évidemment, on a décidé de ne pas aller plus loin dans nos recours" expliquent-ils au DL (11/7/19). D'ailleurs après avoir perdu au tribunal administratif (printemps 2018), les plaignants ont dû payer 1200€ à la Ville et 1200€ à Grenoble habitat. "On a payé, mais on n’a pas compris !". C'était pourtant clair. L'attaque au portefeuille a pour objet de faire taire.
Les Rouge/Verts n'aiment pas l'argent sauf celui qu'ils peuvent prendre aux autres.
"ILS NOUS DEMANDAIENT DE NOUS TAIRE"
D'ailleurs une fois le litige tranché, Maryvonne Boileau et Eric Piolle ont refusé de retirer l’assignation de Grenoble Habitat. « Nous avons essayé de les rencontrer pour en parler, d’avoir un rendez-vous, mais cela n’a pas été possible. Il n’y avait pas de volonté de dialogue. Pour abandonner leur poursuite, ils nous demandaient de nous taire ensuite, de tout accepter de ce qui serait réalisé. On ne pouvait pas dire oui à cela ».
M.BOILEAU : "GRENOBLE HABITAT a CONTRE-ATTAQUÉ..."
Eric Piolle ne répond évidemment pas aux demandes et laisse le clan assumer directement la basse et sale besogne. Il ne veut pas de sang directement sur ses mains. D'ailleurs Maryvonne Boileau questionnée par le DL sur ces sommes astronomiques demandées à des familles grenobloises qui contestent un projet de bétonnage supplémentaire reconnait : "Grenoble habitat a contre-attaqué. Mais pas à la légère. Ce préjudice a été calculé" (!).
AUCUNE CONTESTATION DE LEUR DÉCISION N'EST TOLÉRÉE
Les mêmes qui glorifient les lanceurs d'alerte, les initiatives citoyennes s'arrogent le droit de définir celles qui sont acceptables et celles qui ne le sont pas. Pour résumer celles qui contestent leur décision appartiennent à la seconde catégorie.
A.CARIGNON SE BAT CONTRE LA BÉTONISATION
Tant de grossièreté et de cynisme définit parfaitement cette municipalité dont les grenoblois ne veulent plus. Alain Carignon est le seul à avoir mené avec constance depuis quelques années le combat contre la "bétonisation" de la ville. D'abord dans l'indifférence.
AVEC PIOLLE LES DERNIERS POUR LES ESPACES VERTS
Maintenant que Grenoble est devenue la première ville de France (hors région parisienne) pour la densité battant Villeurbanne (!) sous Piolle, qu'on est devenu avec moins de 12 M2 d'espaces verts par habitant contre 48 M2 à la moyenne des grandes villes la dernière de France (!) ses propositions avec la société civile rencontrent un large écho : moratoire de la bétonisation, arrêt des projets engagés, analyse des besoins en espaces verts, écoles, espaces sportifs et de loisirs.
LE PROJET REVU PAR LA FUTURE MUNICIPALITÉ
Le projet Galtier entre dans cette catégorie. C'est donc une brutale course de vitesse que poursuivent Eric Piolle, Maryvonne Boileau et Vincent Fristot. Si un tel projet était encore bloqué 6 mois, il serait revu par la nouvelle équipe. La seule qui mette cette préoccupation en tête de son programme.
Et Piolle ne comptabilise pas les arbres arrachés des terrains privés qu’il livre aux bétonneurs, afin d’améliorer le ratio arbres coupés/plantés.