M.TAVEL (Verts/PG) SABORDE AUSSI LA MAISON DU GANT

« Cela fait combien d’années que nous, et d’autres, réclamons un lieu dédié à cette histoire ? (…) Là, je suis arrivé avec une idée : faire une Maison vivante du gant en plein centre-ville, dans les anciens locaux de la Maison de la montagne (3, rue Raoul-Blanchard) qui tombent en ruines et qui sont inoccupés depuis longtemps déjà. J’ai repéré les lieux il y a deux ans. Le plan était le suivant : l’Association de solidarité corporative de la ganterie grenobloise, que je préside, proposait de racheter à la Ville le rez-de-chaussée et le premier étage. En bas, on voulait installer un atelier dédié à la formation de jeunes apprentis, afin que le métier dont je suis l’un des derniers représentants en activité, soit transmis. À côté, sur 80 m2, j’aurais transféré ma boutique, actuellement rue Voltaire, en payant un loyer. Et en haut, il y aurait eu la Maison du gant pour exposer des photos, des documents, des gants de collection et tous les anciens instruments. Je proposais de m’occuper de tout.»  expliqué Jean Strazzeri Maitre Gantier et meilleur ouvrier de France au DL (11/6/19)

«ON POURRAIT CRÉER DE L’EMPLOI»

Ajoutant :  « Alors qu’on essaie de relocaliser l’emploi des maisons de luxe en France, alors que je refuse actuellement des commandes de l’étranger, on pourrait créer de l’emploi. Mais il faudrait former des gens ! La technique grenobloise et le travail du gant sur peau de chevreau ne s’apprennent pas comme cela. Ensuite, cela aurait créé une animation touristique en centre-ville. Je rappelle que les visites organisées par l’office de tourisme de Grenoble font actuellement un stop devant ma boutique de la rue Voltaire, car on est le dernier lieu témoin de l’époque de la ganterie... »

400 000 € D’INVESTISSEMENTS PRIVÉS REFUSÉS

Jean Strazzeri précise : « Notre association a vendu un bien immobilier pour mener à bien ce projet. Nous avons 200 000 euros pour l’achat des lieux et 200 000 pour la rénovation. Car, il y a beaucoup à faire, notamment pour la mise aux normes. Il faut un ascenseur pour l’accessibilité des visites».

Sauvegarder un savoir faire grenoblois, favoriser l’emploi, le tourisme , améliorer l’image de Grenoble, bénéficier d’investissements privés, de compétence et de dévouement à la cité…. Ç’en était trop comme chaque fois avec cette municipalité à front de taureau qui est un obstacle à toute avancée -même minime de la ville. D’autant que visiblement c’est Maud Tavel l’ex future Première Adjointe de Piolle qui gère tous les dossiers et fait fonction de Maire bis. Enzo Lesourt l’a choisie pour répondre tous azimuts afin de combler la disparition de la plupart des élus de la majorité.

«LA MAIRIE A CHANGE D’AVIS»

« Alors qu’on était prêt à se lancer, la Mairie a changé d’avis déplore douloureusement Jean Strazzeri ,  Elle m’avait dit oui, et maintenant, c’est non. Et je n’ai toujours pas compris pourquoi. (….)  Pourquoi ce revirement ? C’est incompréhensible. J’ai même proposé qu’ils me fassent un bail emphytéotique s’ils ne voulaient plus vendre, mais c’est non également. Si ça continue comme cela, le savoir-faire grenoblois partira  avec moi  ... »

M.TAVEL RÉPÈTE LES ÉLEMENTS DE LANGAGE SANS VOIR LE TERRAIN

Pas besoin de chercher très loin pourquoi Grenoble disparaît de tous les classements et recule en attractivité. Le cumul de l’incompétence et du dogmatisme avec œillères incorporées produit cette régression à la chaine. En face de ce réel on retrouve comme chaque fois maintenant une Maud Tavel hors sol, qui répète bêtement les éléments de langage fournis par le cabinet sans même se poser la question de leur cohérence avec ce qui se passe sur le terrain. On la retrouve comme sur France 3 quand elle appliquait l’ordre de lire le jugement condamnant Alain Carignon pour tout débat.

M.TAVEL (Verts/PG) : « NOUS ALLONS PRENDRE DU RECUL » (!)

Ainsi alors que Jean Strazzeri affirme noir sur blanc que même le bail emphytéotique lui a été refusé, Maud Tavel répond au « Dauphiné «  notre volonté d’accompagner le projet ne s’est pas éteinte. (!) il faut juste rediscuter. Ce sera sûrement difficile (…) J’entends la déception de M. Strazzeri, mais nous allons prendre du recul, remettre tout à plat. Peut-être se pencher sur l’hypothèse d’un bail... »

Ainsi pour des locaux vides, en mauvais état, pour 400 000 € de recettes et d’investissements, Maud Tavel va « prendre du recul «  et « peut être, se pencher sur l’hypothèse d’un bail » qui lui a déjà été refusé. Mais où sont ils ? Qui sont ils ? Des zombies sortis de nulle part ayant vocation à y retourner ?

PARALYSER UNE VILLE EST POSSIBLE

Paralyser une ville est donc possible.  Etouffer les initiatives,  décourager les volontés, les grenoblois en auront vécu en live toutes ces étapes en près de 6 ans.  Résultat un “taux de chômage de 15,7 % contre 11,6 % dans l’Isère et un "taux de pauvreté 18,6 % contre 11,3 dans l’Isère” comme le relève la Chambre Régionale des Comptes. Un déclassement qui fait honte à une Métropole qui dispose de tous les atouts en elle-même.

UNE CALAMITY JANE QUI FAIT REGRETTER L.COMPARAT (Verts/Ades)

Si on comprend bien la fuite en avant d’Eric Piolle qui voudrait se réfugier à la Métro avec une alliance en marche arrière toute vers le vieux monde avec le PS canal historique -le DL d’aujourd’hui confirmant nos informations sur les négociations engagées- Maud Tavel aura été une Première Adjointe virtuelle, le temps d’achever le mandat. Une calamity jane qui nous ferait presque regretter Laurence Comparat (Verts/Ades) qui ne portait au moins pas le dogme comme une porte de prison.

LES ÉLUS DE LA MAJORITÉ SONT AUX ABRIS

Le Roi termine nu. Seul. Paralysé aussi par les affaires à venir.Tous les leurres sont éventés. La com’ n’accroche plus rien. Antoine Back et Alan Confesson les Dupont et Dupond de la gauche extrême qui n’ont pas tout compris à ce qui se joue, sont démonétisés et à côté de la plaque pour répondre à la vague des mécontentements accumulés. Tous les élus de la majorité sont aux abris ayant bien assimilé que le Grand Timonier ne pouvant se tromper, ce sont eux les sacrifiés qui vont porter le fardeau d’un échec qui est d’abord le sien.

LA MUNICIPALITÉ TITUBE SAOULE D'ELLE MÊME

Dossier par dossier et stratégiquement la municipalité titube comme saoule d’elle-même. Jusqu’au bout Eric Piolle aura refusé la simplicité de la vérité. Les problématiques des grenoblois sont connues, sous ses yeux, répétées à longueur des réunions d’habitants. Au pouvoir à Grenoble et à la Métro les élus Rouge/Verts n’avaient qu’un devoir : mettre tous les moyens pour y répondre. Ils ont préféré la com’ et les mensonges.

R.AVRILLIER (Verts/Ades) : LE COUP DE PIED de L’ÂNE

Comme l’a noté Raymond Avrillier (Verts/Ades)  lui-même dans un ultime coup de pied de l’âne : “Je leur conseille également d’être réalistes, pragmatiques et de ne pas croire qu’ils ont la science infuse. Et ça, je le dis même, et surtout, aux élus de la municipalité grenobloise… » (DL du 9/6/19) Ils n'ont rien entendu. De personne.

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