J.SAFAR/G.BURBA : RECLASSEMENTS AVANT INVENTAIRE

Michel Destot, Jérôme Safar, Georges Burba veulent continuer une politique qui échoue

Jérôme Safar (PS repenti) jette l’éponge à son tour après Francie Mégevand Maire (ext gauche) d’Eybens, Vice Présidente de la Métro et co-présidente du premier groupe de la majorité avec Eric Piolle. Georges Burba finit ou il a commencé : à l’extrême gauche. « j’ai toujours voté à gauche, (…). mon premier et seul engagement auprès d’un parti politique, c’était au sein du PCF «  rappelle  (DL du 6/2/19) celui que les artisans avaient élu Président de la Chambre de Métiers et qui a participé à la majorité Destot dans le précédent mandat. 

G.BURBA : UN PLAN SOCIAL DONT ARTISANS et COMMERÇANTS SONT VICTIMES 

Georges Burba rallie donc Eric Piolle tout en expliquant  ne pas être favorable à  la décroissance qui est pourtant le contrat de majorité de la Métro imposé par les Rouge/Verts : «Il faut bien fabriquer un gâteau avant de vouloir le partager, non ? «dit il au DL. Peu importe que le « gâteau «  ait été particulièrement réduit à Grenoble en particulier pour les commerçants et artisans qui ont procédé à des centaines de licenciements.  La municipalité Piolle est responsable du plus grand plan social de l’Isère. Sauf qu’il n’est pas « social » pour un sous puisqu’elle a sous-traité les licenciements dont elle est la cause aux opérateurs économiques. Il faut beaucoup d’aveuglement idéologique pour couvrir un telle marchandise. 

L'ECO-SYSTEME GRENOBLOIS LIE LES UNS AUX AUTRES

Mais il est vrai qu’il figurait déjà parmi les membres de l’exécutif de la Métro avec Eric Piolle comme «conseiller délégué en charge de la commande publique «. Tout un monde de services rendus qui est une caractéristique de l’éco-système Grenoblois qui lie les uns aux autres. Il ne reste plus que Marie-Jo Salat (PS) à demeurer Vice Présidente dans la majorité de Piolle à la Métro, cautionnant toutes les politiques grenobloises à demeurer officiellement  « opposante « à Piolle au Conseil Municipal. Plus on approche de l’échéance, plus ces contorsions vont devenir intenables. Leur achèvement va dé ciller un peu plus le regard des grenoblois. 

L’ERE DES REPRÉSENTANTS DE L’ É CONOMIE QUI LA DÉTRUISENT S’ACHEVE 

Avec ces reclassements une ère Grenobloise s’achève  aussi : celle des représentants de l’économie liés au pouvoir local qui accompagnent la destruction de l’économie locale. Les mandats Destot auxquels Georges Burba a participé auront été ceux de la suppression de 4200 places de stationnement en surface dans la ville, du blocage des contournements routiers de l’agglomération et de la naissance des 5 eme (rocade Sud) et 7 ème (A480) bouchons Français !  Les artisans que G.Burba devait représenter figurent parmi les principales victimes en termes de déplacements et de travail. Combien refusent aujourd’hui des chantiers en ville considérés comme inaccessibles ? 

LES GRENOBLOIS PAIENT LA POLITIQUE MUNICIPALE PAR UN APPAUVRISSEMENT 

Aujourd’hui les acteurs de l’économie regardent la réalité en face. Ils l’appréhendent sans œillères. Or les données sont sous les yeux de tous : avec la plus forte baisse de la valeur des biens à Grenoble -à contre-courant du national- les grenoblois paient cash la politique municipale par un appauvrissement qui va bien dans le sens de la décroissance. Georges Burba fait donc bien passer son engagement partisan avant l’intérêt public. Il  y a de la cohérence personnelle à terminer ses mandats avec ses amis politiques et accompagner leur fin, mais ses ex-mandants apprécieront le sort qui leur est fait. 

J.SAFAR AU CONSEIL MUNICIPAL : TOUS COPAINS COMME COCHONS 

De son côté Jérôme Safar est dans une impasse politique. Son abandon du PS qui constituait sa principale légitimité était une faute, n’ayant aucune assise électorale personnelle.  Son soutien  à Matthieu Chamussy  (ex droite) et Stéphane Gemmani (app PS)  a des airs d’ancien monde des battus. L’annonce de sa démission du Conseil Municipal à 12 mois de la fin du mandat et les commentaires qui l’ont entouré lundi soir sonnent aussi comme une fin de partie. Visiblement au Conseil Municipal on est « copain comme cochon » pour reprendre une référence en vogue. On se passe la brosse à reluire de E.Piolle à J.Safar en passant par MJ Salat ou M.Chamussy. On voit bien que rien d’essentiel ne sépare ce beau monde qui ne prospère que sur le malheur des Grenoblois.

J.SAFAR A ÉTÉ CHARGE de la SÉCURITÉ et des FINANCES

Dans le dernier mandat Destot, Jérôme Safar était le premier adjoint chargé des Finances et de la sécurité. C’est pendant ce mandat que Grenoble est devenue la première ville de France de plus de 100 000 habitants pour l’impôt sur les ménages (+ 10 % d’augmentation en 2008) et pendant ce mandat que la délinquance est devenue de 63 % supérieure à la moyenne des villes comparables selon le Ministre (PS) de l’Intérieur d’alors, M.Cazeneuve… Il n’a été question de rien de tout cela au Conseil Municipal de lundi dernier. Car chez ces gens-là on ne parle pas de ce qui fâche.

LE PAYSAGE S’ECLAIRCIT ENTRE DEUX OPTIONS 

Plus on s’approche du scrutin de mars 2020, plus le paysage s’éclaircit entre deux options : la continuité d’une gestion qui ruine Grenoble proposée par les uns et les autres lesquels  ne se différencient que par des nuances afin de préserver un fonds de commerce de plus en plus réduit ou bien un projet disruptif qui redonne de l’air et des moyens financiers à Grenoble, redéfinit et réorganise le périmètre municipal, engage résolument la requalification de la ville. 

TOUS COMBATTENT POUR LE STATUT QUO 

Au fond le projet du collectif de la Société civile s’oppose à tous les autres qui le combattent tous afin de préserver leur statut quo. Pour ce faire on a vu Eric Piolle comparer le constat sur ses résultats à « de la boue » (!) tandis que des affiches éphémères du PCF cher à Georges Burba ont fleuri brièvement à Villeneuve expliquant que «  si Grenoble c’est Chicago, le parrain est de retour » . 

SI GRENOBLE EST COMPAREE à CHICAGO… C’EST LA FAUTE à CARIGNON !

Ainsi , si de France 2 au « Figaro » les journalistes ont posé la question de savoir si Grenoble était un nouveau Chicago …. c’est de la faute à Carignon. Pas au fait que Grenoble soit devenue la première ville de France pour les agressions violentes et les vols à la tire pour 1000 habitants. Et celui qui propose la panoplie la plus forte pour lutter contre la délinquance en est sacré le… parrain.  Pas ceux qui ont fait l’impasse sur les caméras et la répression

LE MONDE d’HIER SE DISSOUT SOUS NOS YEUX 

Imaginons une affiche traitant Eric Piolle de « parrain » de la délinquance Grenobloise. Ce qui pourrait objectivement se justifier compte tenu des chiffres et des refus affichés de lutter contre la délinquance.  Elle ferait plus de bruit que «  wanted , ils ont ruiné Grenoble ».  

En matière de « boue » et de « cochons » les grenoblois peuvent aisément effectuer les identifications. Ces hommes et ces comédies accompagnent la fin du monde d’hier qui se dissout  inéluctablement sous nos yeux. Car Grenoble a besoin d’une énergie, d’un positivisme,  d’innovations contagieux qui rompent avec ce défaitisme, ces poncifs et ces connivences qui la privent d’avenir. Jérome Safar et Georges Burba par leurs choix incarnent ce avec quoi Grenoble doit rompre.

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