STADE DES ALPES : LES PHARES du CLIMAT OUBLIENT le FROID

"Peut-­être certaines mesures de précaution auraient­-elles pu être prises en amont. Car si les températures n’étaient pas excessivement basses, elles étaient annoncées comme froides par les prévi­sions météorologiques" écrit Pierrick Le Pezennec dans le Dauphiné (6/1/19).

En effet, 2 jours avant, à 21H, juste avant le début du match des 32ème de finale de la Coupe de France entre le Grenoble Foot 38 (Ligue 2) et Strasbourg (Ligue 1) la compétition était reportée.

"UNE COLÉRE VÉHÉMENTE"

"Environ 5 000 spectateurs avaient pris place dans les travées, dont une petite centaine de Strasbourgeois qui sortaient de 8 heures de voyage en car et qui ont fait part de leur colère de façon véhémente" explique le journaliste. On les comprend ! Venir dans la capitale des Alpes et apprendre que les phares mondiaux du climat ne peuvent pas suivre la météorologie locale est quelque peu rageant.

"L'INTÉGRITÉ PHYSIQUE DES JOUEURS ÉTAIT MENACÉE"

« En fait, ce sont les deux capitaines qui sont al­ lés voir l’arbitre à la fin de l’échauffement pour leur di­re que c’était difficilement jouable, résume Noël Man­nino, délégué de la Fédéra­tion pour ce match. L’arbitre est ensuite allé juger de lui­ même et a estimé que l’inté­grité physique des joueurs était menacée. Il a donc dé­cidé de reporter ce match. » Une nouvelle bonne image pour Grenoble.

"IL AURAIT FALLU BÂCHER LE TERRAIN DE MANIÉRE PRÉVENTIVE"

"Il aurait peut­-être fallu bâ­cher le terrain de manière préventive" lance prudemment Pierrick Le Pezennec, "ce qui a été fait d’ailleurs dès vendredi soir, une fois le stade vide, en prévision du match de rugby du FCG."

«Cela a man­qué un peu d’anticipation », s’est agacé l’entraîneur gre­noblois Philippe Hinschber­ger. C'est le moins qu'on puisse dire. S'agissant, de plus, d'une pelouse pelouse hy­bride installée à grand frais en décembre, mélange de fi­bres naturelles et synthéti­ques.

LE NAPOLÉON DE PONT DE CLAIX SILENCIEUX

Du côté de la Métro Christophe Ferrari le Président (PS repenti) Napoléon de Pont de Claix, toujours prompt à phraser du vide s'est fait porté pâle pour réagir aux demandes d'explications. Il parait qu'existe un Vice Président aux Sports, Yannick Belle ( PS repenti aussi) également aux abonnés absents.

E.PIOLLE FAIT ENTRER "GRENOBLE DANS LE XXI ème SIÉCLE"

Bref on assiste tous les jours à la même comédie. Du côté d'une com' infatigable nous bénéficions de héros en avance sur leur temps qui font entrer "Grenoble dans le XXI eme siècle" comme le Grand Timonier Grenoblois le résume avec sa modestie bien connue.

Côté réalités les grenoblois constatent une incapacité à traiter le quotidien, à répondre aux besoins entrainant de surcroit une forte perte d'attractivité de notre métropole par ces images négatives cumulées.

LES GRENOBLOIS PAIENT AUX PRIX FORT LA GESTION DU STADE

Est-il utile de rappeler que malgré ces manquements les grenoblois paient au prix très fort la gestion du Stade des Alpes confiée à une société privée subventionnée, laquelle n'a pas intérêt à se décarcasser puisque sans déficit apparent elle ne bénéficierait plus de sa subvention.

UNE GESTION ARRIÉRÉE, COÛTEUSE et BUREAUCRATIQUE

Un fiasco supplémentaire afin que rien n'échappe à cette gestion arriérée, coûteuse et bureaucratique qui aura démontré aux grenoblois tout ce dont ils ne veulent plus.

NB le match Strasbourg /Grenoble est programmé le mercredi 16 janvier à 19h15

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