EFFONDREMENT de L’IMMOBILIER : UN SUCCÈS POUR GRENOBLE!
Posted On 28 novembre 2018
Plus l’immobilier s’effondre plus le rapport avec l’emploi s’améliore
A la fin de la municipalité Destot la situation était déjà pénible pour la ville
Bordeaux, la ville qui a la meilleure image auprès des Français ne figure même pas dans ce classement. Le site d’offres d’emploi Jobijoba et le courtier immobilier Meilleurtaux.com ont fait le rapport entre les offres d’emplois et le prix de l’immobilier. Plus ce dernier s’effondre, plus Grenoble est bien classée ! Si la baisse se poursuit au même rythme que ces 12 derniers mois (moins 6,4 % en moyenne sur la ville, record de France) Grenoble pulvérisera les classements et peut devenir première d’Europe.
CONSTATER LES RÉSULTATS de E.PIOLLE, du "GRENOBLE-BASHING"
Evidemment Eric Piolle et le dernier carré des thuriféraires qui demeurent s’en saisissent pour inventer des résultats municipaux qui n’existent pas. Au passage que ce soit chez certains interlocuteurs comme sous la plume de Saléria Benarbia (DL du 27/11/18) la glissade sémantique passe du bilan Piolle au « Grenoble Bashing ». Ainsi constater les résultats d’une politique serait critiquer la ville que nous aimons. A cette aune s’opposer à Macron, c’est devenir anti-Français.
UNE PANNE DES VENTES DE LOGEMENTS
Mais il est vrai que la journaliste prend le tableau avec précautions pour ne pas dire avec des pincettes reconnaissant que « la réalité du terrain invite à nuancer le beau tableau ».
Concernant le logement à Grenoble le prix du M2 de logement est descendu à 2615 € selon Meilleurtaux.com avec une disponibilité bien supérieure à Lille, Lyon, Toulouse, Nantes, Rennes, Strasbourg et évidemment Bordeaux qui ne figure pas. Ce rapport entre prix bas et logements disponibles confirment la panne des ventes qu’avait déjà souligné le journal 20 Minutes . Plus personne ne veut acheter et le peu qui se vend se vend à perte.
D.TEILLAUD : "LES GROS PORTEFEUILLES S'EN VONT de GRENOBLE"« En matière d’immobilier, la baisse du m2 est une aubaine pour celui qui achète, beaucoup moins pour celui qui vend. » écrit le DL . Mais personne ne sait s’il s’agit d’une « aubaine » pour le vendeur car personne ne sait où s’arrêtera la chute.
Gislaine Bourboulon, négociatrice au service transactions à l’agence Delphine Teillaud, a du mal à vendre les grands appartements qu’affectionnaient les personnes âgées souhaitant se rapprocher de la ville. « Les gros portefeuilles s’en vont de Grenoble, ce sont pour la plupart des retraités qui estiment justement qu’il ne fait pas bon vivre à Grenoble, ils voient la ville sale et peu sûre. Du coup, ils privilégient des biens situés en périphérie de Grenoble ». (DL du 27/11/18). Le départ des riches ne fait sortir aucun pauvre de la pauvreté. Au contraire, leur nombre s’accroît.
Grenoble perdait déjà des emplois sous les municipalités Destot contraireement aux autres métropoles ( source le Monde)
LA FUITE GAGNE LA CLASSE MOYENNE
Mais cette fuite a gagné la classe moyenne de tous les quartiers de la ville. Que faire quand on est pris au piège de la fausse « mixité sociale « à Vigny-Musset, à Châtelet, à Bonne sans parler des prisonniers de Villeneuve ou du Village Olympique qui ne peuvent plus vendre du tout ? Pas besoin d’être grand clair pour voir ce qu’il en sera demain des opérations à Berriat, de « l’éco-quartier « (!) de la presqu’ile avec 1 M2 d’espaces verts par habitant ou encore de Flaubert (1000 HLM) ,de l’esplanade avec prés de 1000 logements dont 50 % de HLM, trahison de tous les engagements électoraux. Le seul argument pour rester consiste à croire en l'alternance proposée par le collectif de la société civile dans 16 mois dont les solutions courageuses re-qualifieront Grenoble.
GRENOBLE EST DEVENUE LA VILLE LA PLUS DENSE de FRANCE
Selon la Chambre Régionale des Comptes Grenoble est devenue (hors région parisienne) la première ville de France pour la densité urbaine, dépassant Villeurbanne derrière laquelle elle est demeurée longtemps. Encore un succès ? Dans le dernier mandat Destot 6000 nouveaux logements ont été construits.
LES ADJOINTS AU BÉTONNAGE SONT DES RÉPÉTITEURS D'UNE POLITIQUE
Le précédent Adjoint au Bétonnage, Philippe de Longevialle (app PS) s’en vante encore. « les programmes de logement et de bureaux qui permettent à Grenoble de maintenir son rang dans ce domaine (Flaubert, Presqu’Île, Chatelet…) ont tous été lancés avant les élections de 2014 » rappelle t il sur Place Gre’Net. Soulignant, s’en sans en avoir conscience, la grande continuité entre les politiques urbaines des municipalités Destot et Piolle. Philippe de Longevialle a répété lui-même de façon besogneuse et sans imagination les mêmes mots et la même politique que son prédécesseur, Pierre Kermen (Verts/Ades) poursuivie par son successeur Vincent Fristot (Verts/Ades). Il faut remonter à la municipalité Carignon pour avoir un quartier avec 5,5 hectares de parc (Reyniès-Bayard) et l'accroissement d'une vingtaine d'hectares d'espaces verts.
Aprés l’amputation du parc Hoche par la construction d’un hôtel ( municipalité Destot)
ça continue: ces terrains disparaissent car nos phares locaux qui ont construit 1 200 loegemens dans le secteur avaient oublié l’école
LES MUNICIPALITÉS ONT MÊME URBANISÉ LES PARCS
Le cas de l’entourloupe de l’esplanade étant symptomatique : Destot/De Longevialle voulaient 1200 logements dont des tours, E.Piolle en construit prés de 1000 avec une densité supérieure et 50 % de HLM. Le bilan est connu d’avance.
On le sait, heureusement, le Modem a depuis pris ses distances avec cette politique folle de son ex élu. Evidemment la capacité de bétonnage de la ville devient de plus en plus restreinte sauf à urbaniser les parcs publics comme l’a osé la municipalité Destot en vendant une partie du parc Hoche à un opérateur hôtelier ( Okko) ce que poursuit la municipalité Piolle en réduisant encore le parc par la construction de l’école qui manque aux 1200 logements construits dans le secteur.
UN MORATOIRE DU BÉTONNAGE
Le collectif de la Société Civile pour l’alternance avec les citoyens propose un moratoire du bétonnage, une analyse sérieuse des besoins scolaires, en espaces verts, en équipements de loisirs, sportifs car les besoins des habitants et une ville respirable et à vivre sont d’abord à prendre en compte avant toute autre considération.
PLus forte baisse de la valeur des biens en France ces 12 derniers mois ( Le Monde)
UN TAUX DE CHÔMAGE DE 4 % SUPÉRIEUR à la MOYENNE DÉPARTEMENTALE
Enfin s’agissant de l’emploi on est étonné des éléments donnés par Jobijoba. De centaines d’emplois ont disparu dans le commerce et les services depuis la mise en œuvre de la fermeture de la ville. Les juges de la Chambre Régionale des Comptes ont rendu leur jugement en septembre dernier et ont décrit la situation réelle de Grenoble dans ce domaine : un “taux de chômage de 15,7 % contre 11,6 % dans l’Isère et 15 % de la population déjà dans les quartiers prioritaires.”
On est loin des tours du prestidigitateur Eric Piolle. Va t-on accuser la Chambre Régionale des Comptes qui rend un rapport accablantsur la gestion de Grenoble, son patrimoine à l’abandon et ses finances dans le rouge, de faire du « Grenoble-Bashing » ?
Moins de gens aisés et davantage de pauvres : Grenoble s’enfonce,, comme l’a voulu Mr Piolle.
Obsédé par l’envie d’avoir une place à la Mairie, Ph. de Longevialle est devenu un bonimenteur permanent, loin du réel des habitants.
Oui il est urgent de stopper le bétonnage et de penser à la qualité de vie ! On étouffe…
GRENOBLE ………… populaire !!!
GRENOBLE ce meurt
la panique est dans toutes les têtes des vieux propriétaires ….. des T5 à 80 000 euro ( quartier 6 )
Merci les écolos …. attention la roue TOURNE , ça va craquer fort …