4 % de DÉPLACEMENTS à VÉLO : LES FAUSSES ANNONCES d’E.PIOLLE
Posted On 26 septembre 2018
Rue Casimir Brenier un boyau créateur de pollution pour les voitures et une piste cyclable de 4 mètres sous utilisée
idem rue de Lanoyerie
Pour justifier la fermeture de l’avenue Agutte Sembat et la création d’une autoroute à vélos Eric Piolle avait annoncé qu’on passerait de 11 800 déplacements en vélo dans la zone à... 32 000 soit + 171% . Que la circulation automobile diminuerait de 13 % . Les déplacements vélos ont fait + 5% et la circulation auto, elle, a diminué de 3% c'est à dire que l'essentiel s'est reporté sur les autres voiries expliquant la montée de la pollution.
Ces propos mirobolants n’ont donc été suivis d’aucun effet. De ce fait les infrastructures sont disproportionnées par rapport aux usages.
POUR l'ADTC L'OBJECTIF DE 10 % de PART MODALE EST HORS D'ATTEINTE
L’association de Développement des Transports en Communs (l’ADTC) qui milite pour le développement du vélo depuis 1975 révèle qu’on ne compte au global que 70 000 déplacements/Vélos quotidiens contre 216 000 annoncés dans les objectifs soit toujours autour de 4% de part modale dans les déplacements. L’objectif de 10 % en 2020 est bien hors d’atteinte.
E.PIOLLE et Y.MONGABURU PRODUISENT DES FAUX
C’est pourquoi Eric Piolle et Yann Mongaburu (Verts/Ades) communiquent sur des chiffres qui ne veulent rien dire comme le nombre cumulé d’abonnés ou bien la part des déplacements à vélo dans le seul domicile/travail afin de cacher la réalité : leurs annonces sont des faux.
Les annonces mirobolantes d’Eric Piolle ne correspondent à aucune réalité (source Grenoble à Coeur)
SUR LA PRESQU'ILE LA PROPHÉTIE RIDICULE EST DÉJÀ DÉMENTIE
On retrouve ces fake news à tous les niveaux sur les déplacements. Le sous-phare du Grand Timonier avait rappelé l’ Evangile pour le nouveau quartier de la presqu'ile: « de 50 000 déplacements par jour sur la Presqu’île, dont 55 % réalisés en voiture (actuellement NDLR) on devrait compter 120 000 déplacements en 2030, mais avec toujours 50 000 en voiture, dont la part modale sur ce secteur descendrait ainsi à 20 % »(!). (Y.Mongaburu)
Chacun peut constater tous les jours la véracité de ces prophéties ridicules .
D'ICI 2030 L'AGGLOMÉRATION VA GAGNER 900 MÈTRES DE TRAM...
En parallèle l’agglomération n’a plus aucun projet sérieux d’infrastructure en matière de transports en communs. Le téléphérique entre St Martin le Vinoux et Sassenage est aberrant en termes de rapport coût/usagers ; D’ici 2030 nos brillants stratèges envisagent de prolonger de 900 mètres la ligne E du Tram pour atteindre le Planétarium pharaonique de Christophe Ferrari (PS repenti) à Pont de Claix ! C’est à peu près tout.
CEUX QUI AURONT FAIT LE MOINS EN AURONT PARLÉ LE PLUS
Ces résultats pitoyables et ces projets médiocres ne les empêchent évidemment pas de pérorer à souhait. A lire les gazettes nous serions dirigés par une avant-garde éclairée en train de sauver la planète qui n’attendait qu’eux. Ceux qui auront fait le moins pour les transports en communs sont ceux qui en auront parlé le plus.E.PIOLLE A CRÉÉ DES CONFLITS D'USAGE
Un peu de bon sens aura fait défaut à la Métro. Des pistes cyclables avec une totale continuité et sécurisées évidemment de façon à favoriser ce mode de déplacements. Mais en protégeant le piéton en particulier en évitant les conflits d’usage sur les trottoirs. Des cheminements piétons protégés y compris aux carrefours (E.Piolle a supprimé nombre de feux piétons pour faire face aux embouteillages générés par son plan de circulation).
Dés les années 80 Alain Carignon a intégré les pistes cyclables sécurisées ( ici le Pont d’Oxford)
créé les pistes cyclables départementales au départ de Grenoble
Jeune Conseiller Général Alain Carignon a créé dès les années 70 la première passerelle uniquement piétons/Cyclistes entre Meylan et St Martin d’Hères
UN VOL DE VÉLO PAR JOUR
Enfin des accès voitures 30 Km/h dans le centre ville afin de préserver la mixité des habitants, la présence des familles, la desserte des commerces, le dépose minute, les activités commerciales, des artisans, des professions libérales… Le développement des bornes pour les véhicules électriques.
La sécurisation du tout et de tous y compris des vélos puisque nous sommes également devenus la première ville de France pour le vol de vélos (un par jour).
DES CENTAINES DE CHÔMEURS SUPPLÉMENTAIRES
Chacun comprend bien que chacun peut être à la fois -parfois dans la même journée- usager du vélo, des transports en communs, piéton et automobiliste, tous ayant intégré la priorité donnée aux modes doux de déplacements. Prétendre imposer brutalement un seul est contre-productif et au contraire à pour effet des conséquences économiques et sociales négatives graves. Cette méthode a mis au chômage des dizaines de dizaines de salariés du commerce et des services (1). Elle a appauvri des dizaines de commerçants dont les fonds se sont effondrés. Elle a paupérisé les propriétaires par la chute de la valeur des biens. Car elle a rendu l’accès à la ville anxiogéne.
96 % DES DÉPLACEMENTS AGRESSÉS PAR DES EXCÈS INUTILES
Les chiffres de la part modale du vélo dans les déplacements dans l’agglo démontrent que l’incantation n’est pas une politique. Ni la brutalité une méthode.. 96 % des déplacements qui ne s’effectuent pas en vélo ont pu se sentir agressés par ces discours sans réalité. Il a manqué la pédagogie, la soif de faire partager une conviction, l’adaptation au terrain, la prise en compte du quotidien. Bref un peu d’humilité et d’attention aux autres.
ESPÉRER UN PEU D'HUMILITÉ SERAIT N'AVOIR RIEN COMPRIS à SA CULTURE
Si la municipalité avait intégré ces facteurs, la part des déplacements à vélo serait peut être plus importante et les dégâts subis par les autres modes déplacement et par l’économie grenobloise certainement moindres.
Mais espérer un peu de modestie du Grand Timonier serait n’avoir rien compris à sa culture. Lui et son clan ont la science infuse, détiennent la vérité sur tout et connaissent l’avenir mieux que quiconque.
Ils vont bientôt affirmer que la catastrophe actuelle est la preuve qu'ils auront raison plus tard !
(1) la Chambre Régionale des Comptes vient de révéler que Grenoble atteignait un taux de chômage "de 15,7 % contre 11,6 % dans l'Isère"