E.PIOLLE VOUDRAIT ADDITIONNER les CHAPELLES de L’EXTRÊME GAUCHE

Yannick Jadot le leader des Verts pour les élections Européennes a expliqué dans le JDD de dimanche "Notre priorité est de rassembler les écologistes autour d'une ligne claire, pas de faire de la vieille politique avec ses accords d'appareils et ses confusions". Pour lui "L'échec avec Benoît Hamon a été assez retentissant. Il n'est pas interdit d'apprendre de ses erreurs." C.FERRARI (PS Repenti) SE FAIT TIRER L'OREILLE  Patatrac pour Eric Piolle qui avait organisé en grandes pompes à Grenoble le premier congrès national du groupuscule de Benoit Hamon, une réunion qui s'était déroulée dans l'indifférence la plus totale. Le dévoué Christophe Ferrari (PS repenti) avait même été pressé de rejoindre la formation de l'ex- candidat PS à la présidentielle. Ça permettait de présenter un accord municipal entre Piolle et Ferrari comme une sorte d'alliance de "forces" politiques... Mais le Président de la Métro regimbe à jouer les supplétifs jusqu'au sacrifice et attend le dernier moment : en politicien il veut connaitre l'état des forces à la veille des municipales et doute de la réélection de Piolle. LE GRAND TIMONIER AVAIT POIGNARDÉ JL MÉLENCHON AUX LÉGISLATIVES Pour Eric Piolle la ligne de clarté défendue par Jadot est une catastrophe. D'autant que les Insoumis de JL Mélenchon pourrait vite s'y engouffrer. Après avoir été soutenu par eux avec force aux municipales, le Grand Timonier s'estimant Supérieur à tous avait poignardé Jean-Luc Mélenchon au moment des législatives, présentant ses propres candidats contre ceux de la France Insoumise. Avec le résultat que l'on sait. Il avait récidivé aux présidentielles. De plus du catastrophique dossiers des bibliothèque fermées jusqu'aux licenciements illégaux, Eric Piolle n'a pas fait de Grenoble la vitrine qu'ils auraient espéré. L'ANNONCE de SA CANDIDATURE SUIVIE D'UN SILENCE GÊNÉ de la MAJORITÉ Aujourd'hui il y a le feu au lac. Au creux de l'été Eric Piolle avait annoncé qu'il se représentait à la mairie devant des gamins qui ne risquaient pas de lui poser des questions embarrassantes, histoire de mettre ses alliés devant le fait accompli. Le silence gêné qui a suivi cette annonce décrit mieux que tout le lourd climat qui règne dans la majorité. Personne ne s'est risqué -même les habituels thuriféraires- a lancer des tweets à la gloire du Grand Timonier faisant à nouveau don de sa personne à la ville et lui apportant leur soutien. E.PIOLLE VEUT ADDITIONNER JUSQU'AU PCF.. Hier, dans un tweet affolé il en appelle à l'union de l'extrême gauche. "Nous militants des biens communs (!) devons nous rassembler sans attendre" appelant les Verts, le groupuscule de Benoit Hamon, la France Insoumise et même... le PCF !  (1) On aura tout vu. La "vieille politique" est de retour comme le craint Yannick Jadot. POURQUOI SAUVER LE SOLDAT PIOLLE EN PÉRIL ? Mais si la moitié des Verts n'est pas d'accord sur ces combinaisons, on imagine mal que -même en totalité- le groupe de Benoit Hamon soit d'un grand secours électoral !  Quand aux soutiens de Jean-Luc Mélenchon -Elisa Martin en tête-  et les élus du PCF qui ont été ou trahis ou traités de tous les noms d'oiseaux pour leurs choix politiques, qu'est-ce qui pourrait les pousser à venir sauver le soldat Piolle en péril ? L'ADDITION des CHAPELLES D'EXTRÊME GAUCHE NE FAIT PAS UNE MAJORITÉ L'addition des chapelles d'extrême gauche ne constitue  de toute façon ni un projet, ni une majorité. Grenoble attend des décisions fortes pour sortir de l'insécurité endémique, retrouver l'attractivité du territoire, redresser son image, améliorer la vie quotidienne, les déplacements, réduire la pollution. En annonçant la couleur sur une base si étroite -qu'il n'est même pas certain de pouvoir constituer- Eric Piolle démontre que le Roi est nu. E.PIOLLE A TRAITÉ JL MÉLENCHON de "CAPORAL de FORTERESSE"  A 18 mois de l'échéance le sol se dérobe sous ses pieds. Il doit se mordre les doigts de Sa suffisance et des ses provocations. Avoir traité Jean-Luc Mélenchon de  «Caporal de forteresse » (!) et l'avoir  dénoncé comme un partisan « de la terre brûlée »  ne confère pas une autorité particulière pour appeler à l'addition de l'extrême gauche. Une Métropole comme Grenoble ne peut pas continuer à sombrer dans cette cacophonie politicienne dont Eric Piolle lui-même est le chef d'orchestre. UN DÉSARROI POLITIQUE, CONSÉQUENCE de SON ÉCHEC MUNICIPAL  Son désarroi politique si visible n'est que la conséquence de son échec municipal patent. Chaque jour, sur chaque dossier, la politique municipale produit cette alchimie négative, anxiogène qui s'auto-alimente comme un moteur bien rodé  dont les grenoblois subissent les effets. La com' municipale et les tweets pathétiques des quelques élus de la majorité qui subsistent sont emportés par le tsunami de la violence, des affaires et de la dégradation économique. Son appel désespéré ne devrait pas renforcer sa crédibilité. LA SOCIÉTÉ CIVILE POUR L'ALTERNANCE EST LOIN de CES COMBINAISONS  En face la démarche sereine des membres de la société civile pour l'alternance qui ont décidé de s'engager se situe loin de ces combinaisons. Proches du territoire, ils raisonnent en termes de solutions et de projets, ne récusent personne, pourvu que l'engagement de faire soit sincère. A chaque étape, des propositions fortes et concrètes  tranchent avec l'état de la ville et le robinet d'eau tiède qui coule des politiciens locaux lesquels ont cogéré de fait la situation. Les grenoblois de plus en plus nombreux attendent cette alternance et la préparent.   (1) Rappelons afin de bien comprendre la politicaillerie dans laquelle l'agglomération est plongée que Patrice Voir (PCF) figure dans l'opposition au conseil Municipal de Grenoble tandis que son parti ( R.Sulli, D.Queiros, JP Trovero..) est allié à Piolle à la Métro...  

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