BORDEAUX EN SURCHAUFFE ÉCONOMIQUE et D’EMPLOIS …

11 000 emplois nets de créés depuis 2014, 80 entreprises ont installé leurs locaux pour la seule année 2017, la valeur des biens a encore augmenté de + 12 % pour les appartements, il faut construire 15 classes par an -non pas pour rattraper un retard comme à Grenoble- mais pour faire face à l'arrivée de 2000 nouveaux habitants par an depuis 2010. "Bordeaux est elle victime de son succès ? la ville foisonne d'événements, de restaurants, de touristes.." écrit "Le Figaro" (3/7/18) à propos de la ville d'Alain Juppé tandis que Patrick Seguin le Président de la CCI de Bordeaux juge que "l'attractivité crée des contraintes nouvelles".  LA DÉGRADATION DE GRENOBLE N'EST PAS LA SITUATION COMMUNE des GRANDES VILLES Vous ne rêvez pas. Contrairement à tous les discours municipaux -malheureusement parfois relayés par des victimes- la dégradation de Grenoble n'est pas la situation commune des grandes villes de France. Elle est bien la résultante d'une politique municipale. Il est un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre. Celui ou Grenoble était plus attractive ou rivalisait à minima avec Bordeaux, Lyon, Nantes, Strasbourg, Toulouse. Excepté dans un créneau de la recherche ou sa masse critique met la ville à l'abri, tout le reste a dégringolé. AVEC PIOLLE  l'ACCÉLÉRATION du DÉCLASSEMENT EST SPECTACULAIRE Et encore depuis le Synchrotron et St Micro à Crolles (merci qui ?) plus aucune locomotive n'a été attirée par les responsables locaux. Avec l'arrivée d'Eric Piolle et sa mirobolante décroissance, l'installation du pâle Christophe Ferrari (PS repenti) à la tête de la Métro qui sert d'éventail à la majorité municipale Grenobloise, l'accélération du déclassement est spectaculaire. M.DESTOT, G.FIORASO, O.VÉRAN ONT SUPPRIMÉ 4000 PLACES de STATIONNEMENT EN SURFACE  Il avait été amorcé par le doux ronronnement de Michel Destot et Geneviève Fioraso -secondés par Olivier Véran, ne l'oublions pas- qui n'ont aucunement utilisé le temps ou leurs amis étaient aux responsabilités pour être utiles à Grenoble.  Ils n'ont rien apporté de marquant en 19 ans de mandat ! Sur le seul terrain commercial c'est la municipalité Destot/Fioraso qui aura supprimé 4000 places de stationnement en surface sans construire aucun parking significatif  et conduit le bétonnage systématique de la ville, principale cause de l'explosion des quartiers. LES ROUGE/VERTS ONT DÉCIDÉ UNILATÉRALEMENT de FERMER LA VILLE  Mais le pompon sera la mise en oeuvre des dogmes des Rouge/Verts Grenoblois. Refusant toute étude d'impact préalable ils ont décidé unilatéralement de fermer la ville. Leur idéal étant de vivre en autarcie avec une monnaie locale, le Cairn. Leur sens du partage se limite derrière leurs murs. Mais ils ont aussi décidé de laisser tomber l'entretien courant ;  D'abandonner le patrimoine déjà très endommagé ;  De lancer des appels irresponsables aux migrants pour qu'ils rejoignent notre ville ;  D'affecter l'espace public à tous les marginaux ; De délivrer un permis de délinquance aux voyous en leur annonçant qu'il n'y aurait pas de caméras de vidéo-protection.... "ON AVANCE" AU FUR et à MESURE QUE LA VILLE RECULE  Le tout accompagné d'une loghorrée verbale qui prend les grenoblois pour des imbéciles : "la ville en transition" répétée par quelques gogos. "on avance" élément de langage pour conclure chaque tweet des élus au fur et à mesure que Grenoble recule. Mais Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Toulouse  ou Lyon ne seraient pas en "transition" ?  La municipalité Piolle arrive au bout du bout. Les comparaisons sont accablantes. MÊME PAS DE RÉSERVE FONCIÈRE POUR UNE FUTURE LIGNE à GRANDE VITESSE  Certes Bordeaux s'est placée à 2 heures de Paris en TGV alors que depuis 20 ans nos brillants élus locaux n'ont même pas demandé une ligne à Grande Vitesse entre St Exupéry et Moirans. Et aujourd'hui le brillant plan d'urbanisme de l'aire métropolitaine comme le dénonce Alain Carignon ne comprend même pas une réserve foncière pour la réalisation d'une future ligne ! C'est dire si Christophe Ferrari répond "aux défis"... DES MILLIERS et des MILLIERS de VICTIMES Au bout du bout. Mais avec des milliers et des milliers de victimes : ces grenoblois sans emplois, ces commerces sans valeur, ces biens immobiliers bradés, cet appauvrissement généralisé qui ne fait sortir personne de la pauvreté. Au contraire. Jamais la prise de conscience n'aura été aussi évidente. Jamais la réponse n'aura aussi peu dépendu des sondages et des castings. Grenoble a besoin de solutions avec leur financement. Les discours verbeux ne sont pas en phase avec l'urgence. Les robinets d'eau tiède doivent être définitivement fermés. Grenoble mérite d'inventer à nouveau le meilleur pour son avenir. En s'engageant la société civile a démontré qu'elle avait compris tous les enjeux.
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